Le CRHRD présente les dessins de l’artiste juif Jacob Barosin
En partenariat avec l’Amitié judéo-chrétienne de France, le Centre régional d’histoire de la Résistance et de la Déportation souhaite mettre en valeur l’histoire de Jacob Barosin et montrer les copies de l’œuvre de l’artiste lors d’une exposition intitulée « Jacob Barosin, un peintre en exil », du 16 janvier au 3 février 2023.
Le vernissage de cette exposition se déroulera le jeudi 19 janvier à 18 h 30, avec les interventions de Jean Vaché, traducteur de La Cavale, et d’Armand Wizenberg, membre du conseil d’administration de la section montpelliéraine de l’Amitié judéo-chrétienne de France et coéditeur du périodique Le Puits de la parole.
Compiègne. Ils ont marché sur les pas des déportés
Il est symbolisé par des bornes plantées sur les trottoirs de Compiègne, depuis la gare jusqu’au mémorial de la Déportation. Vendredi 13 décembre, le parcours de mémoire de la déportation a été inauguré.
Les porte-drapeaux, les élus, les écoliers de la cité impériale ont suivi une centaine de bornes de métal, pendant une heure et demie, passant devant les vestiges de l’ancien pont, la maison des Justes et devant la clinique Saint-Côme, où le maire Philippe Marini les attendait, pour leur raconter l’histoire de cette photo, où l’on distingué des déportés qui partaient vers les camps de la mort avec le sourire : «Ici, c’était l’entrée du camp. D’ici, les déportés, étaient tassés dans des wagons qui partaient vers la pire des choses, avec un voyage de trois à cinq jours, dans des conditions épouvantables… Et pourtant, sur cette photo, ils sourient. On sait pourquoi. Il y avait en face, un café (aujourd’hui le restaurant Aurassi). Les gérants avaient une fille, qui les regardait depuis le premier étage, en habit de première communion. Alors, ils lui sourient…»
A Saint-Renan, fin de l’exposition sur les femmes de la Résistance au collège Simone-Veil
L’exposition consacrée aux Résistantes de la Seconde Guerre mondiale s’est achevée vendredi 13 janvier 2023 au collège Simone-Veil, à Saint-Renan. « Vivre à en mourir » trouvera un prolongement en mars dans un voyage à Paris.
Le collège Simone-Veil, à Saint-Renan, a accueilli jusqu’au 13 janvier, près du hall de l’établissement, l’exposition « Vivre à en mourir », titre emprunté à Louis Aragon. Cette exposition, réalisée par l’Association nationale des anciens combattants et victimes de guerre (Anacr) et les Amis de la Résistance, présente le parcours de vingt femmes d’exception, des combattantes et résistantes européennes de la Seconde Guerre mondiale, dont les Françaises Danielle Casanova, Annick Pizigot, Hélène Studler, Simone-Michel Lévy et Marguerite Caudan. Le portrait de femmes européennes de toutes origines sociales et confessions, qui se sont battues pour la liberté. Les élèves de 3ème du collège ont travaillé sur cette période de l’histoire.
Adolfo Kaminsky : l’homme aux mille vies est décédé
Cette semaine a commencé avec la perte d’une figure de la résistance. Adolfo Kaminsky s’est éteint à l‘âge de 97 ans le 9 Janvier dernier. Surnommé “le roi des faux papiers”, il a fourni des faux documents durant toute la Deuxième Guerre Mondiale, permettant de sauver des milliers de Juifs et résistants traqués. Hommage à ce héros de l’ombre.
#Hommage Adolfo Kaminsky, disparu hier, avait enregistré son témoignage dans la collection « Mémoires de la Shoah », voulue par la FMS et réalisée par l’INA.
Réfugié, résistant, faussaire, photographe : il y évoquait toutes les facettes de sa vie.
??https://t.co/amBjg31WKj pic.twitter.com/LQYnQCgFLP— Fondation pour la Mémoire de la Shoah (@Fondation_Shoah) January 10, 2023
Photographe et résistant français, Adolfo Kaminsky a donné sa vie pour sauver celle des autres. Décédé à l’âge de 97 ans, il laisse derrière lui des destins sauvés, mais aussi des photographies historiques. Né en 1925 à Buenos Aires, fils d’immigrés Russes Juifs, il s’installe rapidement en France. Très jeune, son intérêt pour l’art se manifeste, il a pour ambition de devenir artiste peintre. Mais la guerre dévie sa route, il est interné au camp de Drancy à l’âge de 17 ans, durant 3 mois. Il en sort en Janvier 1944 : il est entré comme Juif et est libéré comme natif de Buenos Aires, après l’intervention du consulat Argentin.