Décès d’Adolfo Kaminsky, résistant, photographe aux mille vies et roi des faussaires

Décès d’Adolfo Kaminsky, résistant, photographe aux mille vies et roi des faussaires

Il a commencé à travailler pour la résistance française à l’âge de 17 ans, spécialisé dans la fabrication de papiers d’identité. Ces documents ont sauvé la vie de milliers de Juifs.

Le photographe Adolfo Kaminsky, homme aux mille vies qui fut le « roi des faux papiers » au service de la Résistance puis des mouvements anti-coloniaux, est décédé lundi à l’âge de 97 ans, a annoncé sa fille à l’AFP.

Kaminsky était un « humaniste, photographe et résistant français, spécialisé dans la fabrication de faux papiers », a résumé Sarah Kaminsky, qui avait raconté la vie de son père dans le livre « Adolfo Kaminsky, une vie de faussaire ».

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La mission de Rol-Tanguy : énigmes en souterrain, le jeu historique du musée de la Libération

La mission de Rol-Tanguy : énigmes en souterrain, le jeu historique du musée de la Libération

Connaissez-vous l’abri de défense souterrain du musée de la Libération ? Venez le découvrir en famille, avec le jeu d’enquête La mission de Rol-Tanguy.

Vous avez peut-être déjà visité le musée de la Libération, ses collections permanentes et ses expositions temporaires. Mais connaissez-vous tous les secrets de ce lieu d’art et d’Histoire ? Pour (re)découvrir le musée de manière ludique, avec toute la famille, prenez part à ce jeu passionnant : La mission de Rol-Tanguy : énigmes en souterrain. Dès 8 ans, armez-vous de votre tablette pour suivre les traces du colonel Rol-Tanguy, membre éminent de la Résistance française.

Le musée de la Libération nous propose ce « serious game » : un jeu numérique et pédagogique qui nous permet de visiter autrement le poste de commandement souterrain de Rol-Tanguy.

Nous voici donc en mission pour la sauvegarde de la mémoire : le terrible « Von Terror » menace de faire disparaître le souterrain du musée, effaçant ainsi la mémoire de Rol-Tanguy. Pour l’en empêcher, il vous faudra vous montrer plus malin que lui : examinez bien chaque objet, résolvez des énigmes, triomphez des défis et mettez Von Terror hors d’état de nuire !

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Des traîtres dans la Résistance

Des traîtres dans la Résistance

En mai 1943, Ernest Kaltenbrunner, nouveau chef à Berlin de l’Office central de la sécurité du Reich (RHSA) remet à Hitler un rapport qui décrit dans le détail l’organisation de la Résistance française.

Sous la forme d’une enquête historique qui s’appuie sur les archives inédites des services secrets français, ce film révèle comment la plupart des organisations de la Résistance ont été infiltrées par des français, appelés « V Man », hommes de confiance, à la solde des allemands.

L’ouverture récente de nouvelles archives des services secrets français conservées au Service Historique de la Défense (SHD) a révélé que durant la Seconde Guerre mondiale, la plupart des organisations de la résistance française ont été infiltrées par des traitres au service de l’occupant allemand. Peu connue l’existence de ces traitres, qu’il s’agisse de résistants arrêtés et « retournés » ou de français acceptant contre rémunérations de travailler pour l’ennemi, éclaire d’un jour totalement nouveau à la fois l’histoire de la répression allemande et celle de la résistance française.

Ce que l’on apprend à la lecture de ces archives jusqu’alors inaccessibles c’est que les Allemands ont érigé la trahison en véritable système. Le recrutement de Français prêts à les renseigner était une des priorités de l’occupant.

Ces français qui vont porter des coups fatals à la Résistance deviennent pour les Allemands des « V-man » (« hommes de confiance »).

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« Adieu à tous » : l’histoire des 25 résistants fusillés près de Rennes le 30 décembre 1942

« Adieu à tous » : l’histoire des 25 résistants fusillés près de Rennes le 30 décembre 1942

Le 30 décembre 1942, 25 hommes, résistants, communistes pour l’essentiel, étaient fusillés près de Rennes à Saint-Jacques-de-la-Lande sur un site appelé la butte de la Maltière. Cette exécution de masse a profondément marqué la population à l’époque et, plus largement, l’histoire de la résistance en Bretagne.

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Odette Nilès

Odette Nilès

Bon anniversaire ma chère Odette !
FEMME DU JOUR
Odette NILÈS
Figure de la résistance française au nazisme, Odette Nilès fête ce mardi 27 décembre son centième anniversaire. « Quelle belle longévité ! Et quelle vie ! » déclare dans un communiqué l’Amicale de Châteaubriant-Voves-Rouillé-Aincourt, qu’elle a présidée jusqu’en 2022. Vaillante parmi les vaillants, elle incarne aujourd’hui encore cette jeunesse courageuse qui dès 1940 décide de s’engager contre l’Occupation allemande. À 17 ans, à peine, en août 1941, la militante communiste est arrêtée par les brigades spéciales avec 16 de ses camarades, tous âgés de moins de 20 ans. La plupart sont envoyés en prison en Allemagne. Trois sont exécutés.
Odette, pour sa part, est incarcérée à la Petite Roquette puis, en septembre 1941, internée avec 48 autres femmes au camp de Choisel, à Châteaubriant. « Là, ce sera le temps de la débrouillardise, de la camaraderie, de la révolte plus ou moins silencieuse, insiste le communiqué de l’Amicale. Mais aussi celui d’une courte mais éternelle idylle avec le vaillant Guy Môquet. Le temps des otages, des exécutions, malheureusement. Elle va en voir tellement, des amis, partir pour le peloton ! »
Odette passe trois ans dans les camps de Châteaubriant, Aincourt, Gaillon, la Lande de Mons et Mérignac, dont elle s’évade pour rejoindre les maquis de la région bordelaise et participer activement aux combats de la Libération. En Charente, elle devient responsable des Forces unies de la jeunesse et rencontre le commandant FFI Maurice Nilès, qu’elle ne quittera plus. Elle participe avec celui qui est devenu son époux à la reconstruction d’une France ravagée par la guerre, l’Occupation et la collaboration. À 94 ans, Odette devient officier de la Légion d’honneur et demeure, six ans plus tard, l’une des dernières femmes à pouvoir témoigner vivante de son engagement dans la Résistance.

 

Pourquoi le couple Manouchian devrait-il entrer au Panthéon ?

Pourquoi le couple Manouchian devrait-il entrer au Panthéon ?

Les époux Missak et Mélinée Manouchian, immigrés arméniens engagés dans la Résistance sous l’Occupation, pourraient bien entrer au Panthéon, début 2024. Un acte qui rendrait hommage aux étrangers communistes morts pour la France.

Avec
  • Denis Peschanski Historien, Directeur de recherche au CNRS, spécialiste de la mémoire de la Seconde guerre mondiale

Le 30 mars 2022, l’historien Denis Peschanski, le maire de Valence, le président de l’association Unité laïque et Katia Guiragossian, petite-nièce de Mélinée, ont été reçus à l’Elysée. Ensemble, ils ont défendu ­l’entrée dans la crypte du Panthéon du couple Manouchian. Une entrée qui pourrait se produire début 2024, autour de la date commémorative de l’exécution de Missak Manouchian, le 21 février 1944.

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