1940 : l’émergence d’une première Résistance

1940 : l’émergence d’une première Résistance

Par eurelien.fr //  Publié le 02-12-2020 //  Mis à jour le 02-12-2020
L’exposition des Archives départementales « 1940 en Eure-et-Loir. Chaos, soumission et refus » retrace les événements de cette période et met en lumière les premiers actes de bravoure contre l’occupant allemand.
L’appel du général de Gaulle le 18 juin 1940 sur les ondes de la BBC, rejetant la demande d’armistice formulée la veille par le Maréchal Pétain et exhortant les Français à poursuivre le combat, peut être considéré comme l’acte fondateur de la Résistance française. Pourtant, ce message ne fut que peu entendu en Eure-et-Loir, département alors en proie aux plus grands bouleversements avec les bombardements qui le frappaient depuis la fin du mois de mai 1940 et l’arrivée des Allemands le 14 juin. Les coupures d’électricité et de transmissions radiophoniques ainsi que la stricte censure mise en place par l’occupant ne permirent pas aux Euréliens de se tenir informés en dehors des canaux officiels. Pourtant, dès 1940, certains furent à l’origine de courageux actes d’hostilité à l’égard de l’occupant allemand

On commémore clandestinement le 11 Novembre

En juin, à Bonneval, un électricien sabote plusieurs véhicules de l’armée allemande, des faits similaires se reproduisent en plusieurs points du département. En août, un homme est incarcéré à Chartres pour avoir attaqué plusieurs soldats allemands. Des cheminots de la gare de Chartres préfèrent accidenter volontairement deux locomotives en les projetant l’une contre l’autre plutôt que de les voir réquisitionnées par les Allemands. D’autres choisissent de laisser tracts et graffitis hostiles à l’occupant, dans les lieux publics. C’est notamment le fait d’élèves du lycée de jeunes filles de Chartres ou du collège de Châteaudun. Des journaux clandestins commencent à circuler sous le manteau. Relève également de la provocation le fait de commémorer le 11 novembre, pourtant strictement interdit par les Allemands, ou certains actes isolés comme ce lièvre mort accroché près d’un bâtiment occupé par les Allemands, avec le mot « pour ton Noël, cochon Boche ».
L’artiste C215 rend hommage aux résistants communistes

L’artiste C215 rend hommage aux résistants communistes

Vendredi 4 Décembre 2020

En partenariat avec le street artiste,  l’Humanité met à disposition de ses lecteurs, pendant cinq semaines, des reproductions de ses portraits de résistants. Guy Môquet, Marie-Claude Vaillant-Couturier, Gabriel Péri, Martha Desrumaux et Missak Manouchian, une sélection opérée parmi treize portraits dessinés sur des originaux de unes de l’Humanité clandestine datant de 1944, laquelle comprend donc également les portraits de Danielle Casanova, Jacques Decour, Maïe Politzer, Tony Bloncourt, Elsa Triolet, Jean-Pierre Timbaud, Pierre Georges (Colonel Fabien) et Paulin Coutelas.

Comment est né ce projet de mettre en lumière ces héros et héroïnes issus du mouvement ouvrier ? Qu’est-ce qui anime les œuvres de l’artiste ? Avec sa bombe et son spray, il a donné de la couleur aux murs gris des banlieues. Et un nouveau souffle au street art. Christian Guémy, alias C215, est né à Bondy (Seine-Saint-Denis) en 1973. Après avoir été élevé en province par ses grands-parents, il revient à Paris étudier l’histoire de l’art, l’économie et les langues. Il se lance dans l’art de la rue en 2016, à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), dont il contribue à faire la capitale française du street art. Artiste polyvalent, engagé et humaniste, C215 mène des projets à foison depuis son atelier d’Ivry-sur-Seine, avec toujours à cœur de mettre son talent au service des opprimés. Rencontre avec le street artiste.

Exposition de 13 portraits de résistantes et de résistants communistes

Exposition de 13 portraits de résistantes et de résistants communistes

C215 is at Espace Niemeyer – Siège du Parti communiste Français
Mon exposition de 13 portraits de résistantes et de résistants communistes, ainsi qu’un portrait de militant communiste déporté, se trouve installé derrière les grilles du parti, place Colonel Fabien à Paris, pour le centenaire de ce parti. Je rappelle qu’au Panthéon se trouvent 5 résistants mais aucun d’eux n’est communiste. Je ne suis pas adhérent de ce parti, mais voulais rendre justice aux 3287 communistes français condamnés à mort par des tribunaux militaires allemands, et 863 otages communistes fusillés en France pendant la guerre.
QUAND CHARLES DENNER ETAIT MAQUISARD DANS LE VERCORS

QUAND CHARLES DENNER ETAIT MAQUISARD DANS LE VERCORS

Fin aout 1944. Zone nord du Vercors. Le jeune Charles Denner âgé de 18 ans attend en silence sur une route du Vercors avec son frère Fred et son groupe de Résistant un convoi de soldats allemands qui doit passer.
CHARLES DENNER AIME LA FRANCE
Charles Denner est courageux. Il n’a pas peur. Il est prêt à donner sa vie à la France qui l’a considéré depuis 4 ans comme un paria parce que né Juif. Il est vrai que Charles Denner aime la France. Ce pays qu’il a découvert à l’âge de 4 ans en arrivant de Pologne avec ses parents et ses frères et sœur dans cet immeuble du 20 rue Basfroi à Paris dans le 11 ème arrondissement. Il a appris à l’école communale à lire et à écrire mais surtout il a découvert la littérature française. Dans son blouson, Charles Denner conserve « Le misanthrope de Molière. Il a appris par cœur les tirades d’Alceste.
« SI TU EN RECHAPPES, TU SERAS COMEDIEN ».
Soudain, le bruit des moteurs de camions devient de plus en plus audible. Au signal donné par l’officier, il est prévu que l’un des Résistants déclenche le tir avec sa mitrailleuse. Charles Denner et son frère Fred sont chargés de lancer deux grenades Gammon sur les camions lorsqu’ils seront à une vingtaine de mètres. Ces deux apprentis tailleurs qui ont rejoints le maquis du Vercors à la fin du mois décembre 1943 ont longuement appris à manipuler précautionneusement ces grenades de très grande puissance.
Charles Denner sait que de la précision de son geste dépendra sa vie, celle de son frère et surtout celle de ses compagnons d’armes.
A l’arrivée du camion bâché rempli de soldats allemand, Charles Denner dégoupille la grenade et la lance ce qui produit une explosion gigantesque comme il le racontera par la suite « Comme j’étais devant je me suis pris le souffle de la déflagration qui m’a couché très violemment sur le dos…. J’ai dû me relever très vite malgré une terrible douleur musculaire aux lombaires, car on devait se tirer fissa. ».
Dans le feu de l’action, Charles n’a pas senti sa douleur mais très vite il s’aperçoit qu’il a été blessé au dos à la suite de la déflagration provoquée par l’explosion de la grenade.
A ce moment précis il s’est dit «si tu en réchappes, tu seras comédien ».
LE DEFILE DE LA VICTOIRE
Le 2 septembre après avoir vécu 9 mois dans le maquis du Vercors, il peut enfin se rendre à Lyon. Le lendemain, Charles Denner défile avec son frère devant le Maréchal de Lattre de Tassigny. Dans la foule qui acclame les libérateurs. Il y a ses parents Joseph et Jenta Denner qui sont fiers de voir leurs fils avec leurs bérets des chasseurs alpins.
Charles Denner a reçu la Croix de Guerre pour son action héroïque de Résistance « Je n’ai jamais accordé grande importance aux colifichets qu’on décerne pour récompenser le mérite. Mais cette médaille, pas en chocolat, j’ai toujours pensé que je l’avais mérité ».
Sa blessure lui a valu une hospitalisation pendant quelques mois à l’hôpital de Grenoble. Il restera longuement handicapé avant de pouvoir à nouveau mener une vie normale.
C’est décidé il deviendra acteur. En 1945, il entre au cours d’art dramatique de Charles Dullin tout en gagnant sa vie comme tailleur, maroquinier et fort des halles. Il intègre une troupe de théâtre yiddish « Les Compagnons de l’Arche » d’André Marcovici où il joue dans plusieurs pièces comme Le Dibbouk de An Ski (1946), Le Keroub et le mariage de Rachel (1947), et Tel Haï (1947).
Cela sera le début d’une prestigieuse carrière pour l’acteur à la voix rauque qui va tourner trente-six pièces et quarante-huit films.
Quelle belle revanche sur la vie que le destin de cet enfant juif polonais né à Tarnow en Galicie qui ne parlait que le yiddish quand il est arrivé à Paris à l’âge de 4 ans. Il tournera avec les plus grands réalisateurs François Truffaut, Louis Malle, Claude Sautet, Costa Gavras et notamment avec Claude Lelouch qui écrira à propos de Charles Denner : »à chaque journée de tournage, je découvre un acteur encore plus extraordinaire que la veille »
. ( Extrait de LEUR SECONDE GUERRE MONDIALE Edition Buchet Chastel)
By Bruno Halioua
Prix du Concours de la meilleure photographie d’un lieu de mémoire

Prix du Concours de la meilleure photographie d’un lieu de mémoire

Le premier prix du Concours de la meilleure photographie d’un lieu de mémoire a été décerné à Justine CHEVILLARD, élève de troisième au collège Henri de Navarre à Nérac (Lot-et-Garonne) pour son cliché pris du camp de concentration de Vught-Hertogenbosch

Dans ce camp de concentration nazi situé au sud des Pays-Bas ont été internés plus de 30 000 prisonniers entre janvier 1943 et septembre 1944, dont des Juifs, des Tsiganes, des homosexuels et des résistants.

Cette candidate a accompagné sa création de réflexions que lui inspira ce lieu mais surtout d’un poème traduisant son émotion dans ce camp de concentration.
« Le cliché représente une double barrière de barbelés, électrifiés pendant la guerre, séparée par un fossé où se reflètent trois miradors. Plus à gauche se trouve une baraque de prisonniers. Autant de vestiges qui témoignent encore aujourd’hui d’une lourde impression d’enfermement et de privation de liberté. J’ai souhaité donner un effet sépia à ma photographie pour rehausser l’intensité du lieu et exprimer un caractère d’éternité comme si le temps s’y était figé, avec l’objectif de faire ressentir à chacun la nécessité de ne pas oublier les crimes atroces qui s’y sont déroulés. Quand je regarde cette photographie, je ne cesse ainsi de penser à ce millier d’enfants passés par Vught avant d’être exterminés à Sobibor, à ces 70 femmes enfermées dans une cellule de 9 mètres carrés sans ventilation(*), à ces 749 prisonniers qui y sont morts. Pourquoi cette haine ? Une question et des sentiments qui m’ont inspiré ce poème. »

Pourquoi cette haine ?
Ici, je la ressens partout,
Tout autour de nous cette haine.
Emprisonné depuis 20 jours
Cette haine me fait de la peine.
Je suis juif, j’ai 10 ans,
Je demande à maman
Pourquoi cette haine ?
Elle non plus ne sait pas
D’où vient-elle cette haine ?
Ça changera, dit-elle
Et je m’endors dans ses bras.
Toute la journée cette haine
Dans les yeux de ces criminels
Diaboliques comme Himmler,
Tyranniques comme Hitler.
Chaque jour ce ciel bleu,
Et cet horizon noir.
Me voient-ils mes aïeux
Derrière ce crématoire ?
La Mort va-t-elle nous prendre
Dans ses bras par centaines
Nous ôtant cette haine
Où nous laisser attendre ?
Je vois bien une obscure clarté
Dans le regard des prisonniers
Mélange de haine et d’espoir
Et la liberté la revoir.
Pourquoi ?
Pourquoi cette haine ?

(*) Le drame du bunker a eu lieu du 15 au 16 janvier 1944. Alors que plusieurs femmes ont montré leur solidarité envers une des codétenues, le commandant du camp décide d’en enfermer le plus possible dans une cellule. Au total 74 femmes sont ainsi emprisonnées dans une cellule de 9 m2. Pendant quatorze heures, elles restent ainsi entassées manquant rapidement d’oxygène. Lorsque la cellule est ouverte, dix femmes sont retrouvées mortes.

plus d’info sur le concours : https://www.fondationresistance.org/…/concours_p.htm

 

Héros de la résistance à Dechy, Zygmunt Wlodarczyk n’est plu

Héros de la résistance à Dechy, Zygmunt Wlodarczyk n’est plu

Le Caporal-Chef Zygmunt Wlodarczyk, commandant de la deuxième section de réserve de l’armée polonaise et résistant en France pendant l’Occupation s’est éteint le 5 novembre dernier, en Pologne. Zygmunt Wlodarzyk est né en France et a vécu son enfance dans la Cité de la Croix de Pierre à Dechy.

Hommage national à Daniel Cordier : « Il était le patron de mémoire de l’Ordre de la Libération »

Hommage national à Daniel Cordier : « Il était le patron de mémoire de l’Ordre de la Libération »

Comment faire perdurer la mémoire de la Résistance ? C’est le travail de Lionel Boucher, secrétaire de la Commission nationale de la médaille de la Résistance française, qui recueille au quotidien les témoignages des anciens résistants encore en vie.

Article rédigé par

Florence Morel – franceinfo
France Télévisions

Recueillir et transmettre. Telles sont les missions de Lionel Boucher, secrétaire de la Commission nationale de la médaille de la Résistance française, décernée à plus de 65 000 résistants, après-guerre. Moins connue que sa grande sœur, la Croix de la Libération, cette décoration est toujours décernée à titre posthume.

Daniel Cordier, mort à 100 ans vendredi 20 novembre et dont l’hommage national a lieu jeudi 26 novembre, était l’un des deux derniers Compagnons de la Libération encore en vie et chancelier d’honneur de l’Ordre de la Libération. Au fil des ans, il est parfois difficile de recueillir le témoignage et entretenir la mémoire de ceux qui ont vécu ces heures cruciales pendant la Seconde Guerre mondiale. C’est précisément le travail de Lionel Boucher, qui détaille auprès de franceinfo ses méthodes pour connaître chaque jour un peu plus ces résistants qui ont façonné l’histoire du pays.

Franceinfo : Daniel Cordier s’est éteint vendredi dernier. Il était l’un des deux derniers Compagnons de la Libération encore en vie. Que représentait-il pour vous ?

Lionel Boucher : J’ai eu la chance de le côtoyer, car il était le chancelier d’honneur de l’Ordre de la Libération depuis octobre 2017 et la mort de son prédécesseur, le chancelier Fred Moore. Daniel Cordier était notre représentant officiel, l’emblème des Compagnons et de la Résistance encore en vie. Notre patron de mémoire, en quelque sorte. Depuis sa création, l’Ordre de la Libération a toujours eu un Compagnon de la Libération à sa tête. Le prochain sera très certainement Hubert Germain, le dernier Compagnon encore en vie.

Nous sommes à la fin de l’année 2020, il ne reste plus qu’une centaine de médaillés de la Résistance encore en vie. Comment entretenez-vous leur mémoire ?

Pour l’entretenir, nous avons beaucoup travaillé avec les Compagnons de la Libération française par le passé. Le travail est désormais en cours avec les médaillés de la Résistance. Mon rôle est de faire connaître au monde entier les parcours de ces héros de la Résistance. Cela consiste à étoffer leurs dossiers et lancer des études scientifiques pour les faire connaître au plus grand nombre au sein du musée de l’Ordre de la Libération.

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DISPARITION DE MAURICE CLING, UN ENFANT À AUSCHWITZ !

DISPARITION DE MAURICE CLING, UN ENFANT À AUSCHWITZ !

« La première valeur du récit de Maurice Cling réside dans le fait qu’il nous livre le témoignage de l’un des très rares enfants juifs qui ont survécu à la « solution finale » et aux dures épreuves du système concentrationnaire. Qu’il ait survécu à l’âge de quinze ans est déjà un fait exceptionnel qui relève du miracle. Mais, par-delà cet aspect essentiel en soi, le caractère exceptionnel du récit que nous livre Maurice Cling réside ailleurs. En effet, contrairement à la grande masse des témoignages dont nous disposons et qui sont le résultat d’un « effort de mémoire », l’écrit de Maurice Cling se compose exclusivement des abondantes et très détaillées notes qu’il a prises sur son vécu concentrationnaire dès son retour en France, alors qu’il avait à peine seize ans !
Ni les exigences de la maturité, ni les amples lectures ultérieures, ni le fervent engagement politique de l’auteur vieillissant ne viennent altérer les sentiments, les perceptions et les paroles du jeune enfant d’alors. Ni thématisées par le travail de la mémoire, ni remémorées par de douloureux forages dans l’épaisseur des souvenirs, les perceptions de l’enfant sont livrées dans leur état brut, direct, sans aucune espèce de médiation, voir de médiation a posteriori.
Témoignage de l’intérieur, à partir de son lieu d’origine et qui nous fait découvrir, sous un angle inédit, le quotidien du vécu concentrationnaire à Auschwitz »
Extrait de la préface de Yannis Thanassekos, ami de Maurice et directeur de la fondation Auschwtiz (Bruxelles)
DÉCÈS DE DANIEL CORDIER, COMMUNIQUE DU CPL

DÉCÈS DE DANIEL CORDIER, COMMUNIQUE DU CPL

Le Comité Parisien de Libération s’incline avec un grand respect et un profond chagrin devant la
dépouille de Daniel Cordier, décédé le 20 novembre. Compagnon de la Libération, Officier de la
France libre, il sera le secrétaire de jean Moulin, unificateur de la résistance intérieure et fondateur
du Conseil National de la Résistance. Du tout premier jour du combat libérateur et jusqu’à son
dernier souffle, Daniel Cordier demeurera le symbole de l’engagement et de l’honneur de la
Résistance française, de la fusion de la France Libre et de la Résistance intérieure.

D’autres que nous diront la singularité du parcours de ce jeune homme, antisémite assumé et
admirateur de Pétain dont il rejettera immédiatement la trahison et au prix d’une douloureuse
réflexion personnelle le fera s’engager dans la lutte pour le retour de la démocratie et la
République. Il deviendra un rouage décisif du combat contre l’ennemi nazi, la collaboration et le
régime de Vichy.

Le Comité Parisien de la Libération, coordinateur de la Journée Nationale de la Résistance à Paris ,
gardera précieusement le souvenir de la participation de Daniel Cordier à la cérémonie du 27 mai
2018, rue du Four, hommage à la première réunion du CNR, en 1943. Entouré d’élèves d’écoles
parisiennes, et de lycéen-ne-s, Ce jour, il sut, malgré son grand âge, leur faire partager les leçons
toujours d’actualité de son engagement indéfectiblement républicain. Ce dialogue aussi amical
qu’animé lui avait aussi permis de mettre au premier plan l’exigence culturelle qu’il considérait
comme un des piliers de notre démocratie.

Le CPL appelle à lire et faire lire les ouvrages de Daniel Cordier, écrivain et historien de la
Résistance française et de l’engagement humaniste universel. C’est le moyen le plus fécond de
poursuivre son combat et de l’accompagner dans son éternité.

Paris le 21 novembre 2020