Mois : mai 2023

Rencontres et Dédicaces

Rencontres et Dédicaces

 
Nous avons le plaisir de vous convier à nos Rencontres et Dédicaces !
Mercredi 24 mai 2023 à 19H00
Salle de conférence de la Maison des Fondations
30 Boulevard des Invalides – 75007 Paris
Merci de vous inscrire soit par téléphone soit par courriel :
Tél. : 01 45 66 92 32 – Courriel : contact@memoresist.org
Nous recevrons Guillaume Pollack qui nous présentera son ouvrage L’armée du silence, histoire des réseaux de Résistance en France.
Vous aurez également l’occasion de découvrir une mini-exposition sur les réseaux de Résistance.
8-Mai: l’histoire secrète des messages codés de la résistance

8-Mai: l’histoire secrète des messages codés de la résistance

DÉCRYPTAGE – «La Hire est au rendez-vous», «Lisette va bien»… Entre 1941 et 1944, Radio Londres a diffusé un nombre incalculable de phrases secrètes visant à coordonner les mouvements de la Résistance. Connaissez-vous leur signification?

Pendant quatre ans, ils ont attisé la curiosité d’une France occupée, effarée. Comme un cri dans le silence, leur émission a animé les actions de résistance. «Ici Londres. Les Français parlent aux Français. Veuillez écouter d’abord quelques messages personnels…» 3 septembre 1941, pour la première fois sur les antennes de la BBC, un message codé prévient un agent de la section française du bureau des opérations spéciales (SOE), un service secret britannique, qu’un parachutage dans l’Indre est confirmé. «Lisette va bien» marque le top départ de l’opération.

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Avec Manouchian, les étrangers morts pour France pourraient entrer au Panthéon

Avec Manouchian, les étrangers morts pour France pourraient entrer au Panthéon

Une campagne est menée pour la panthéonisation de Missak Manouchian. Le résistant communiste arménien a été fusillé au Mont Valérien en février 1944 avec plusieurs de ses compagnons. Les vingt-trois résistants étrangers de la fameuse Affiche rouge créée par la propagande allemande. L’historien Denis Peschanski milite en faveur de cette entrée au Panthéon.

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Parution

Parution

En librairie ce 3 mai « Une jeunesse sous l’Occupation » d’Alice Mendelson (Editions Grasset et Fasquelle), que j’ai eu le bonheur de co-écrire avec cette femme extraordinaire de bientôt 98 ans, rescapée de la Shoah, poétesse et conteuse.
J’ai rencontré Alice en 2018. Elle m’avait écrit une lettre magnifique après avoir découvert dans « Le Monde » un article d’André Loez évoquant, à partir de mes travaux, la dénonciation ayant visé son père en 1941. Nous sommes devenus amis. Le projet d’un livre a pris forme. De son écriture gracieuse et libre, Alice évoque ses parents, Icek et Sura-Laya, Juifs polonais arrivés à Paris en 1930, leur passion pour leur salon de coiffure, leur fille unique choyée, la musique et la politique, la dénonciation par un voisin coiffeur rival en 1941 qui provoque la déportation du père, la rafle du Vel d’Hiv à laquelle la mère et la fille échappent par miracle, la traque en 1942-1944, la Résistance, les durs combats de l’après-guerre pour obtenir réparation…
Grâce à des archives rares (le dossier de justice ayant visé le délateur en 1945 !, le dossier de dommages mobiliers déposés par Sura-Laya en 1946, etc.), c’est comme un roman documentaire qui se donne à lire, avec sa galerie de personnages aux noms improbables (Jean Pal le coiffeur délateur, René Renard l’administrateur provisoire humain, le baron Le Couteulx du Molay le propriétaire spoliateur, etc.) et un fil rouge bouleversant : la relation difficile, passionnelle, entre une mère et sa fille face au quotidien de la vie, au deuil et à la persécution.
André Mulier, résistant déporté du Loiret, mis à l’honneur au musée de Lorris

André Mulier, résistant déporté du Loiret, mis à l’honneur au musée de Lorris

Dimanche 30 avril, lors de la commémoration du souvenir des victimes et des héros de la déportation, une plaque a été dévoilée au musée départemental de la résistance et de la déportation. Elle met à l’honneur André Mulier, survivant du camp de Buchenwald, décédé en 2019.

Une plaque pour se souvenir d’un homme et de son combat, celui d’André Mulier, résistant et survivant du camp de Buchenwald. C’est en présence d’élus et de la famille que le parcours d’André Mulier a été évoqué, dimanche 30 avril, au musée départemental de la Résistance et de la Déportation, à Lorris.

Typographe, André Mulier est un jeune homme qui ne peut exercer son métier car les nazis ont interdit la parution du journal où il travaillait. Il se fait embaucher dans une usine d’aéronautique qui fabrique des hydravions, production réquisitionnée par l’occupant. André se lance dans des opérations de sabotage.
Mais à la suite d’une grève le 21 mai 1943, il est arrêté et déporté au camp de Buchenwald où il y reçoit le matricule 14370 et un triangle rouge marqué d’un F, celui des détenus politiques français.

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Nantua : un haut lieu de la Résistance remis en état grâce aux jeunes du Service national universel

Nantua : un haut lieu de la Résistance remis en état grâce aux jeunes du Service national universel

Dans le cadre de leur stage de cohésion, 78 jeunes du Service national universel (SNU) ont passé la journée du 19 avril à Nantua. Leur implication a permis de remettre en état la ferme du Mont, haut lieu de la Résistance, où étaient filtrés les candidats au maquis.
Les jeunes du SNU devant la ferme du Mont avec Ignace Di Filippo, Donatien Lahéry et Françoise Bouvet.
Lecture zen
Nous avons rencontré la présidente de la section Ain de l’association nationale des membres de l’Ordre national du Mérite, Françoise Bouvier, et le responsable départemental SNU Donatien Lahéry, qui répondent à nos questions.

Qu’est-ce que le SNU ?
Donatien Lahéry : Ce n’est pas l’armée, ni une colonie de vacances mais un dispositif qui lui est propre et qui s’appuie sur les valeurs de l’engagement, de la citoyenneté et de la République.

Pour cela, la SNU propose un stage de cohésion de 12 jours à la découverte d’un territoire avec un aspect mémoriel et/ou patrimonial. Et dans un second temps, ces jeunes doivent effectuer une mission d’intérêt général de 84h au sein des armées, de la gendarmerie ou dans une association caritative. C’est à la fois un engagement, la découverte d’une région et permettre le brassage social de la jeunesse. A savoir que le SNU compte dans le cursus scolaire pour le parcours supérieur.

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