Mois : mars 2023

Le jour où… Jean Moulin est entré en France, à Melay

Le jour où… Jean Moulin est entré en France, à Melay

Dans la nuit du 19 au 20 mars 1943, un avion de type Lysander atterrissait à Melay, en bordure de Loire. À l’intérieur, trois grands personnages de la résis tance française : Jean Moulin, le Général Delestraint et Christian Pineau. C’était il y a tout juste 80 ans.

Quelques jours avant le 19 mars 1943, un message personnel était diffusé par la BBC concernant un atterrissage. Le message comprend un code avec les noms Bérénice ou Sirène. La 27 e opération du Bureau central de renseignement et d’action était sur le point d’être lancée…

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À Guer, les élèves de l’école militaire de Saint-Cyr plongés dans les combats de 1944

À Guer, les élèves de l’école militaire de Saint-Cyr plongés dans les combats de 1944

​Immergés dans l’univers des parachutistes SAS de la France libre et des combats de Saint-Marcel, en 1944, les Saint-Cyriens, de Guer (Morbihan), s’inspirent de l’exemple de combattants exceptionnels.

À l’académie militaire de Saint-Cyr Coëtquidan, à Guer (Morbihan), on n’enseigne décidément pas l’histoire de la même manière qu’ailleurs. Après une marche d’infiltration de 35 kilomètres dans la nuit de vendredi à samedi 18 mars 2023, les 182 élèves officiers du 3e bataillon de Saint-Cyr se retrouvent au petit matin au cœur d’un camp de parachutistes SAS. Ce sont les hommes du commandant Bourgoin, parachutés au-dessus de Saint-Marcel en juin 1944.

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Nicole Bacharan livre les secrets de sa mère résistante dans un livre

Nicole Bacharan livre les secrets de sa mère résistante dans un livre

Spécialiste des États-Unis, Nicole Bacharan se livre, dans son dernier livre, à un exercice inhabituel : raconter l’histoire de sa propre mère. L’histoire d’une jeune résistante de 20 ans qui, en 1944, finit dans les mains d’un des pires tortionnaires de la Gestapo. Rencontre.

Un récit méticuleux, documenté. Un suspense qui monte au fil des pages. Le destin de Ginette Guy bascule aux heures sombres de l’Occupation. Elle vit en zone libre, à Toulouse, où elle est venue de son Lézignan natal. Elle a à peine 20 ans, tombe amoureuse de Jean Oberman, un beau juif venu de Paris durant l’exode. Au fil des mois, l’étau se resserre autour de la communauté juive. En zone libre aussi. Autour de son amoureux, autour de son employeur.

Son destin bascule alors. Ginette choisit son camp et entre en résistance.  Elle s’est lancé là-dedans pas conviction, par honnêteté, mais sans savoir, raconte Nicole Bacharan. Elle savait ce qu’elle risquait comme on peut le savoir à 20 ans, en théorie. Mais sans mesurer vraiment. 

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Châteaubriant. À Soulvache, il veut créer un musée dédié à la Seconde Guerre mondiale

Châteaubriant. À Soulvache, il veut créer un musée dédié à la Seconde Guerre mondiale

Au nord de Châteaubriant (Loire-Atlantique), Damien Le Youdec s’est lancé dans une riche aventure : celle d’ouvrir un musée, couplé à un escape game, dédié à la Seconde Guerre mondiale. Collectionneur passionné de la période du Débarquement, il souhaite perpétuer le devoir de mémoire.

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Histoire en Touraine : Amboise et la seconde guerre mondiale

Histoire en Touraine : Amboise et la seconde guerre mondiale

En juin 1940, les troupes allemandes approchent de la ville. Après la chute de Paris, c’est la bataille de la Loire qui s’annonce…

Amboise est le premier maillon d’un dispositif défensif imaginé par l’état-major française pour « tenir » le front de la Loire. Le pont d’Amboise est détruit le 17 juin, avec pour objectif de ralentir l’avancée ennemie. Ce sera malheureusement insuffisant…

Le château royal comme dernier point de résistance

Les derniers éléments de résistance de l’armée française sont retranchés au château royal. Il s’agit, en particulier, d’un bataillon de combattants marocains qui s’opposera durant trois jours, avec une volonté farouche, à l’avancée ennemie. On trouve encore trace aujourd’hui au château de ces combats : sur les promenoirs et les chemins de ronde côté nord, des impacts de balles marquent toujours le tuffeau.

Une centaine d’obus tombe sur le château, dont l’une tirée par les troupes françaises stationnées à la Pagode de Chanteloup, qui viendra accidentellement détruire une partie du logis royal. La ville tombe le 19 juin, et les allemands investissent le château par la porte des lions en fin de journée.

 

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Comment Lyon est devenue Capitale de la résistance

Comment Lyon est devenue Capitale de la résistance

Pourquoi Lyon était la Capitale de la résistance pendant la Seconde guerre mondiale ? Dans la chronique histoire de ce mois-ci, Jidé nous donne les 3 raisons principales de l’attribution de ce titre.

Dans la partie histoire de Lyon de l’émission de février, on va voir pourquoi on dit que Lyon était la Capitale de la Résistance. Petit flashback dans les années 40 au moment où Lyon portait en son sein les espoirs de la jeune résistance française avant de devenir le haut lieu de la lutte ouverte contre l’occupant allemand.

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Michèle Agniel, une adolescente dans la Résistance française

Michèle Agniel, une adolescente dans la Résistance française

Envoi de tracts illégaux, cache d’aviateurs américains ou anglais, fabrique de faux papiers… Dès ses 14 ans puis au sein du réseau « Bourgogne », Michèle Agniel participe activement à la Résistance durant la Seconde Guerre mondiale. En 1944, ses parents et elle sont arrêtés sur dénonciation et déportés. Elle raconte.

« Tu n’as plus le droit de te taire », lui a dit un jour sa mère face à la montée du négationnisme. Alors la Française Michèle Agniel s’est mise à raconter la guerre, la Résistance et la déportation à Ravensbrück, en Allemagne. À l’été 1940, elle n’a que 14 ans mais dire non à l’occupant allemand est pour elle une évidence. Les uniformes vert-de-gris partout dans Paris, les drapeaux nazis aux façades et Radio Paris qui répand sa propagande collaborationniste… le retour dans la capitale a été un choc.

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