Mois : février 2023

Fabrice Grenard : « Travailler autour de la mémoire de la Résistance »

Fabrice Grenard : « Travailler autour de la mémoire de la Résistance »

Fabrice Grenard, historien et fondateur de la Fondation de la Résistance, était l’Invité d’Hubert Coudurier sur Tébéo et TébéSud à l’occasion de la sortie de son livre « Ils ont pris le maquis » aux Éditions Tallandier.

“La Fondation de la Résistance a été créée en 1993 par un collectif d’anciens résistants et des historiens avec l’idée qu’une fois disparus il y ait une France qui puisse continuer à travailler autour de la mémoire”.

“La Résistance naît dès l’été 1940. Il y a un moment très symbolique le 11 novembre 1940, à Paris il y a la grande manifestation des lycées et des étudiants parisiens, à Brest aussi, alors qu’il était interdit de commémorer l’armistice qui était une victoire française”.

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Retirada : un fonds d’archives exceptionnel bientôt numérisé

Retirada : un fonds d’archives exceptionnel bientôt numérisé

La France et l’Espagne ont convenu, en marge du sommet franco-espagnol de Barcelone du 19 janvier, de numériser les archives de l’Ofpra, l’Office français de protection des réfugiés et apatrides. Un fonds de centaines de milliers de documents concernant 140 000 exilés, et aujourd’hui leurs descendants.

Après la Loi sur la Mémoire démocratique, votée en octobre 2022, cette ouverture du fonds français de l’Opfra représente une nouvelle étape très importante pour les descendants des victimes du franquisme. En l’occurrence ces 140 000 exilés (et leurs enfants) placés sous la protection de la France jusqu’en 1979.

Exposition : Déportées à Ravensbrück, 1942-1945

Exposition : Déportées à Ravensbrück, 1942-1945

Archives nationales | du 3 février au 16 juin 2023

Les Archives nationales présentent l’exposition « Déportées à Ravensbrück, 1942-1945 ». Cette exposition fait revivre l’itinéraire de seize femmes déportées depuis la France pour faits de résistance, d’abord en France, puis au camp de Ravensbrück, en Allemagne. Les documents, pour certains inédits, et les objets originaux rassemblés dans ce parcours retracent les conditions extrêmes dans lesquelles ces femmes réussirent à vivre ou survivre.

  •  De l’arrestation à la déportation

Des fonds privés d’une grande richesse, collectés auprès d’associations, d’anciennes déportées et de leurs proches, permettent d’éclairer les conditions de détention des femmes emprisonnées en France puis déportées à Ravensbrück. Parmi les documents remarquables issus de ces archives, sont exposés des lettres et billets clandestins rédigés en prison avant le départ pour l’Allemagne. Ces écrits fragiles dévoilent une détention ponctuée de violences et un engagement sans faille contre l’occupant. Des documents et objets ramenés de Ravensbrück, notamment des portraits dessinés, font revivre ces femmes déportées et sont les témoins précieux de leur quotidien.

  • Raconter le quotidien et l’après

Des fonds privés d’une grande richesse, collectés auprès d’associations, d’anciennes déportées et de leurs proches, permettent d’éclairer les conditions de détention des femmes emprisonnées en France puis déportées à Ravensbrück. Parmi les documents remarquables issus de ces archives, des lettres et billets clandestins rédigés en prison avant le départ pour l’Allemagne. Ces écrits fragiles dévoilent une détention ponctuée de violences et un engagement sans faille contre l’occupant. Des documents et objets ramenés de Ravensbrück, notamment des portraits dessinés, font revivre ces femmes déportées et sont les témoins précieux de leur quotidien.

Commissariat scientifique
Lucile Chartain, chargée d’études documentaires au département Exécutif et Législatif, Archives nationales
Marine Garnier, chargée d’études documentaires au département de la Justice et de l’Intérieur, Archives nationales.

Informations pratiques
Entrée libre et gratuite
Ouverture du lundi au samedi du 9h45 à 16h45
Fermé le dimanche et les jours fériés : voir le détail

Pourquoi on a failli ne jamais lire le Journal d’Hélène Berr

Pourquoi on a failli ne jamais lire le Journal d’Hélène Berr

63 ans… C’est le temps écoulé entre la mort d’Hélène Berr, étudiante juive parisienne déportée à Auschwitz, et la publication de son “Journal”, dans lequel elle chronique son quotidien entre 1942 et 1944. Sa nièce, Mariette Job, nous explique ce long délai.

Publié en janvier 2008, le Journal d’Hélène Berr fut un choc à sa sortie et reste un témoignage majeur de la vie sous l’Occupation. Née en 1921, juive, étudiante en anglais et passionnée de littérature, cette jeune Parisienne tint, en effet, la chronique de son quotidien d’avril 1942 à février 1944. Son journal dit ses peurs, ses doutes, ses engagements, mais aussi ses joies, ses coups de cœur et ses moments de légèreté. On y comprend d’ailleurs très bien pourquoi, si longtemps, les Juifs français n’imaginèrent pas que leur pays les sacrifierait à l’occupant nazi. En mars 1944, Hélène Berr fut arrêtée avec ses parents, retenue à Drancy puis déportée à Auschwitz et enfin à Bergen-Belsen. Elle y mourut du typhus, quelques jours avant la libération du camp.

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