Mois : mai 2020

Les enfants de la Résistance

Les enfants de la Résistance

Tome 6 : Désobéir !

Scénario : Vincent Dugomier
Dessins et couleurs : Benoît Ers

Le Lombard

Le vent tourne…

L’Allemagne a décidé de faire venir de force des travailleurs français pour faire tourner ses usines. Le STO est instauré. François, Lisa et Eusèbe décident d’aider les récalcitrants à fuir. Mais les autorités ont aussi créé la Milice française et c’est une menace supplémentaire qui se profile pour tous les résistants…

En 1943, l’armée allemande connaît ses premières défaites d’envergure, notamment lors de la bataille de Stalingrad. En France, la répression se durcit et pour Lisa, Eusèbe et François, les enfants de la Résistance, un nouveau combat se dessine : la lutte contre le service du travail obligatoire (STO) qui concerne les Français nés entre 1920 et 1922. Mais poursuivre ses actions devient de plus en plus risqué et compliqué pour le trio. En qui faire confiance pour  développer le réseau du Lynx ?

Vincent Dugomier et Benoît Ers signent une fois de plus un épisode très réussi d’une série tous publics remarquable. Le scénario prend place au coeur d’événements historiques précis et permet au lecteur d’apprendre beaucoup de choses tant au sujet du quotidien des civils sous l’occupation que des activités de la Résistance. De plus, certains thèmes évoqués, comme la mode des zazous, ont rarement été mis en avant. Une matière foisonnante au sein de laquelle Vincent Dugomier conserve cependant un espace pour faire grandir et évoluer ses héros, en abordant notamment les doux sentiments qui se précisent entre Eusèbe et Lisa.

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Des dizaines de pavés faits de pierres tombales juives ont été découverts lors de travaux de réaménagement dans lun quartier touristique de Prague. Les noms des morts ne sont pas identifiables car les pierres tombales ont été brisées pour former des pavés. Les pierres semblent provenir de différents cimetières. Les dirigeants communautaires prévoient de les rassembler pour former un mémorial dans l’ancien cimetière juif de Prague dans le quartier de Žižkov

Hommage à Cécile Rol-Tanguy

Hommage à Cécile Rol-Tanguy

mémoire

Hommage à Cécile Rol-Tanguy

Cécile Rol-Tanguy est décédée le 8 mai 2020 à l’âge de 101 ans. Avec elle disparaît une des dernières figures de la Résistance intérieure française.

En accord avec sa famille, la Ville lui a rendu un dernier hommage, au passage du convoi funéraire. Ses funérailles ont eu lieu dans l’intimité familiale.

Publié le

Communiqué du maire, Marc Gricourt

C’est avec une profonde émotion que nous avons appris, dans un jour si particulier qu’est la commémoration des 75 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale, la disparition, de Cécile Rol-Tanguy à l’âge de 101 ans, héroïne de la Résistance et de la Libération, dont l’action restera un exemple de dévouement à la cause de la Liberté.

Alors que l’engagement des femmes dans la Résistance française fut longtemps occulté, de nombreuses héroïnes de l’ombre, qui ont refusé l’Occupation, ont joué un rôle décisif dans le combat contre Vichy et l’occupant nazi. Cécile Rol-Tanguy en est le parfait exemple.

Porteuse des plus hautes distinctions de la République, elle a, tout au long des quatre années d’Occupation, occupé le rôle d’agent de liaison en transportant des armes, des messages et des tracts. Elle a notamment tapé l’ordre de l’insurrection parisienne dicté par son mari, Henri Rol-Tanguy devenu le chef militaire des Forces Françaises de l’Intérieur d’Île-de-France, et qui aboutira huit jours plus tard à la Libération de la capitale.

Tout au long de sa vie, Cécile Rol-Tanguy a tenu à faire vivre la mémoire de la Résistance tout en s’investissant dans d’autres combats tels que militer en faveur de la paix, de la liberté, des droits des femmes en s’opposant à toute forme d’intolérance.

Blois a eu le plaisir et l’honneur de l’accueillir en voisine à plusieurs occasions notamment lors de l’inauguration de lieu portant le nom de personnages emblématiques de la Résistance tels que la place Rol-Tanguy le 7 septembre 2008, le mail Pierre-Sudreau et la promenade Mendès-France le 6 septembre 2009 ainsi qu’à la cérémonie d’obsèques de Pierre Sudreau le 28 janvier 2012.

Mes pensées vont aujourd’hui à l’ensemble de sa famille et je tiens à leur adresser en mon nom et au nom du conseil municipal de Blois mes plus sincères condoléances.

Communiqué de la famille Rol-Tanguy

Cécile Rol-Tanguy est décédée ce jour 8 mai 2020 à 12 h 10, à son domicile de Monteaux (Loir-et-Cher), à l’âge de 101 ans. Avec elle disparaît une des dernières figures de la Résistance intérieure française et plus précisément de la Libération de Paris en août 1944.

Porteuse des plus hautes distinctions de la République (grand officier de la Légion d’honneur, grand croix dans l’ordre national du Mérite, médaille de la Résistance, croix du combattant volontaire de la Résistance), elle était emblématique de la place de femmes dans le combat contre Vichy et l’occupant nazi. Cécile Rol-Tanguy soulignait toujours qu’elle n’acceptait ces décorations qu’en hommage à toutes les femmes de l’ombre, rouages indispensables de la lutte clandestine. Aux déportées, aux internées, à toutes celles assassinées par l’ennemi et pourtant si souvent oubliées à l’heure de la victoire. À toutes les femmes qui, comme elle, une fois la guerre terminée, reprirent simplement leur place dans la vie quotidienne de leur famille et du pays.

Née Cécile Le Bihan le 10 avril 1919, elle était la fille unique de François Le Bihan, ouvrier électricien, militant du Parti communiste français depuis sa création en 1920 et dirigeant syndical de la CGT, déporté-résistant mort à Auschwitz en 1943 et de Germaine Jaganet, femme au foyer et résistante, elle aussi.

L’engagement de Cécile Rol-Tanguy date de 1936, du Front populaire et de la guerre d’Espagne. C’est au syndicat des métaux CGT de Paris, où elle est employée, qu’elle rencontre Henri Tanguy, dirigeant des métallos parisiens, combattant volontaire dans les Brigades internationales aux côtés de la République espagnole attaquée par Franco. Ils se marient en 1939, juste avant la guerre durant laquelle il est mobilisé en première ligne.

Dès la fin juin 1940, alors qu’elle vient de perdre leur premier enfant, Françoise, le jour de l’entrée de la Wehrmacht dans Paris, elle rejoint ce qui deviendra la Résistance. Elle tape des tracts, des journaux syndicaux et autres documents illégaux de la CGT interdite et travaille pour les avocats communistes qui défendent les premiers emprisonnées du régime de Vichy.

Le 18 août 1940, elle accueille Henri Tanguy à Paris, tout juste démobilisé. Le jour même, elle le met en contact avec les cadres clandestins de la CGT. Quatre ans plus tard, jour pour jour, elle tapera l’ordre de l’insurrection parisienne que son mari — devenu le colonel Rol, chef militaire régional des FFI de l’Île de France — lui dictera à l’aube de la semaine insurrectionnelle victorieuse de la capitale. Entre temps, le couple a plongé dans la clandestinité dès octobre 1940. Elle vivra alors, aux côtés de son époux dont elle est l’agent de liaison, la vie clandestine des résistants. Elle donnera aussi le jour — en mai 1941 et novembre 1943 — à deux enfants, Hélène et Jean.

Elle participera à la semaine insurrectionnelle de Paris du 19 au 26 août 1944, au cœur de la décision et de l’action, dans le PC souterrain du colonel Rol, sous la place Denfert-Rochereau. Elle sera la seule femme présente quand le général De Gaulle recevra l’état-major des FFI d’Île-de-France, le 26 août 1944 à l’Hôtel de Ville. Cécile et Henri Rol-Tanguy, avec Lucie et Raymond Aubrac, resteront comme les deux couples symboles de la Résistance intérieure française. Après-guerre, elle donnera naissance à deux autres enfants, Claire (1946) et Francis (1953) et demeurera l’indispensable collaboratrice de son mari.

Jusqu’à son dernier souffle, Cécile Rol-Tanguy témoignera de sa fidélité à l’utopie généreuse du communisme, à ses engagements de jeunesse pour la justice sociale et l’émancipation des femmes.

À la suite de son mari, décédé en 2002, Cécile était également présidente de l’Anacr (association nationale des Anciens combattants de la Résistance) et présidente d’honneur de l’Acer/Aver (amis des combattants en Espagne républicaine/amicale des volontaires en Espagne républicaine). Jusqu’en 2014, elle animera régulièrement des échanges sur la Résistance avec des collégiens et lycéens. Enfin, en août 2019, elle assistera aux cérémonies du 75e anniversaire de la Libération de Paris.

Monteaux, le 8 mai 2020

Une histoire du Conseil National de la Résistance (CNR)

Une histoire du Conseil National de la Résistance (CNR)

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Ce documentaire retrace l’histoire du CNR, Conseil national de la Résistance, et de son programme. Réalisatrice : Jeanne Menjoulet. Produit par le Centre d’Histoire Sociale (CHS) Ce film a été réalisé à l’occasion de la parution, aux éditions Codhos, du livre « Les jours heureux – dans les archives Conseil National de la Résistance Louis Saillant », livre collectif dirigé par Michel Pigenet et Rossana Vaccaro. Nous retrouvons, dans ce documentaire, les historiens Claire Andrieu et Michel Pigenet, Rossana Vaccaro, responsable des archives au CHS, le politologue Jean-Marie Pernot, ainsi qu’André Saillant, le fils de Louis Sailant, le dernier président du CNR. Outre bien-sûr les images d’archives du Centre d’Histoire Sociale (en particulier celles tirées du fonds CNR/Saillant), les crédits images sont les suivants : – Archives départementales de la Savoie http://www.savoie-archives.fr/ – Archives départementales de l’Ain http://www.archives.ain.fr/fr – Bibliothèque Nationale de France https://gallica.bnf.fr – Bibliothèque municipale de Lyon http://numelyo.bm-lyon.fr – Archives municipales d’Ivry http://cabinetdecuriosites.ivry94.fr/… – IHS-CGT http://www.ihs.cgt.fr – Newsreel U.S. Domaine public https://archive.org/details/universal… – TIGER Forum 2014 Welfare state Interview Denis Kessler Musique : Joakim Karud http://www.joakimkarud.com/use-my-music/ Remerciements à Marcel Trillat Harmonica, Chant des partisans Remerciements à Paul Boulland (lecture en voice over de la traduction archive filmée américaine)
Disparition de Cécile Rol-Tanguy

Disparition de Cécile Rol-Tanguy

La famille Rol-Tanguy communique :

Cécile ROL-TANGUY est décédée ce jour 8 mai 2020 à 12 h 10, à son domicile de Monteaux (Loir-et-Cher), à l’âge de 101 ans. Avec elle disparaît une des dernières figures de la Résistance intérieure française et plus précisément de la Libération de Paris en août 1944.

Porteuse des plus hautes distinctions de la République (Grand Officier de la Légion d’honneur, Grand Croix dans l’Ordre national du Mérite, Médaille de la Résistance, Croix du Combattant Volontaire de la Résistance), elle était emblématique de la place de femmes dans le combat contre Vichy et l’occupant nazi. Cécile ROL-TANGUY soulignait toujours qu’elle n’acceptait ces décorations qu’en hommage à toutes les femmes de l’ombre, rouages indispensables de la lutte clandestine. Aux déportées, aux internées, à toutes celles assassinées par l’ennemi et pourtant si souvent oubliées à l’heure de la victoire. A toutes les femmes qui, comme elle, une fois la guerre terminée, reprirent simplement leur place dans la vie quotidienne de leur famille et du pays.

Née Cécile LE BIHAN le 10 avril 1919, elle était la fille unique de François LE BIHAN, ouvrier électricien, militant du Parti Communiste Français depuis sa création en 1920 et dirigeant syndical de la CGT, déporté-résistant mort à Auschwitz en 1943 et de Germaine JAGANET, femme au foyer et résistante, elle aussi.

L’engagement de Cécile ROL-TANGUY date de 1936, du Front Populaire et de la guerre d’Espagne. C’est au Syndicat des Métaux CGT de Paris, où elle est employée, qu’elle rencontre Henri TANGUY, dirigeant des métallos parisiens, combattant volontaire dans les Brigades Internationales aux côtés de la République espagnole attaquée par Franco. Ils se marient en 1939, juste avant la guerre durant laquelle il est mobilisé en première ligne.

Dès la fin juin 1940, alors qu’elle vient de perdre leur premier enfant, Françoise, le jour de l’entrée de la Wehrmacht dans Paris, elle rejoint ce qui deviendra la Résistance. Elle tape des tracts, des journaux syndicaux et autres documents illégaux de la CGT interdite et travaille pour les avocats communistes qui défendent les premiers emprisonnées du régime de Vichy.

Le 18 août 1940, elle accueille Henri TANGUY à Paris, tout juste démobilisé. Le jour même, elle le met en contact avec les cadres clandestins de la CGT. Quatre ans plus tard, jour pour jour, elle tapera l’ordre de l’insurrection parisienne que son mari – devenu le colonel ROL, Chef militaire régional des FFI de l’Ile de France- lui dictera à l’aube de la semaine insurrectionnelle victorieuse de la capitale. Entre temps, le couple a plongé dans la clandestinité dès octobre 1940. Elle vivra alors, aux côtés de son époux dont elle est l’agent de liaison, la vie clandestine des résistants. Elle donnera aussi le jour – en mai 1941 et novembre 1943 – à deux enfants, Hélène et Jean.

Elle participera à la semaine insurrectionnelle de Paris du 19 au 26 août 1944, au cœur de la décision et de l’action, dans le PC souterrain du Colonel ROL, sous la place Denfert-Rochereau. Elle sera la seule femme présente quand le Général De Gaulle recevra l’Etat-Major des FFI d’Ile-de-France, le 26 août 1944 à l’Hôtel de Ville. Cécile et Henri Rol-Tanguy, avec Lucie et Raymond Aubrac, resteront comme les deux couples symboles de la Résistance intérieure française. Après-guerre, elle donnera naissance à deux autres enfants, Claire (1946) et Francis (1953) et demeurera l’indispensable collaboratrice de son mari.

Jusqu’à son dernier souffle, Cécile ROL-TANGUY témoignera de sa fidélité à l’utopie généreuse du communisme, à ses engagements de jeunesse pour la justice sociale et l’émancipation des femmes.

A la suite de son mari, décédé en 2002, Cécile était également Présidente de l’ANACR (Association Nationale des Anciens Combattants de la Résistance) et Présidente d’Honneur de l’ACER/AVER (Amis des Combattants en Espagne Républicaine/ Amicale des Volontaires en Espagne Républicaine). Jusqu’en 2014, elle animera régulièrement des échanges sur la Résistance avec des collégiens et lycéens. Enfin, en août 2019, elle assistera aux cérémonies du 75e anniversaire de la Libération de Paris.

Monteaux, le 8 mai 2020

8 mai au Fort de Romainville

8 mai au Fort de Romainville

En ce jour du 8 mai, une gerbe a été déposée aux pieds des plaques à l’entrée du fort de Romainville en Seine Saint-Denis, à la mémoire des Résistants. Des Résistants victimes des politiques de répression et d’extermination du régime nazi et de ses complices de Vichy.

Un bouquet a été également déposé dans l’anneau de la plaque du gymnase Japy dans le 11ème arrondissement à la mémoire des victimes de l’extermination.

Yves JEGOUZO
Comité de soutien pour un Mémorial des femmes dans la Résistance et la Déportation

Le drapeau de la Résistance française déployé pour la première fois en Nouvelle-Calédonie

Le drapeau de la Résistance française déployé pour la première fois en Nouvelle-Calédonie

Les célébrations du 75e anniversaire de la victoire de 1945 se sont déroulées, comme chaque année, sur la place Bir-Hakeim de Nouméa, ce matin.

Une cérémonie marquée par la présentation du drapeau de la Résistance française propre à la Nouvelle-Calédonie, qui a flotté pour la première fois devant le monument aux morts.

La Nouvelle-Calédonie, décorée de la médaille de la Résistance depuis le 24 avril 1946 par décret du Général De Gaulle, comme 17 villes de France, avait eu à plusieurs reprises l’occasion d’en porter le drapeau – qui passe de ville en ville. Cette année, la Nouvelle-Calédonie a pu obtenir d’avoir le sien, arrivé vendredi sur le territoire.

Tous les détails de cette cérémonie, à retrouver dans les pages de votre quotidien, demain samedi, en pages Pays.

En Normandie pour la première fois Guy Nicolle, ancien résistant, fêtera la victoire des Alliés chez lui

En Normandie pour la première fois Guy Nicolle, ancien résistant, fêtera la victoire des Alliés chez lui

A 96 ans Guy Nicolle, habitant de Pont-Audemer (Eure), ancien résistant, fête tous les ans la victoire des Alliés. Cette année pour la première fois, ce sera chez lui.

Il était 7 h 59 ce vendredi 8 mai 2020 quand le téléphone a sonné à la rédaction de l’Eveil de Pont-Audemer (Eure). « C’est Monsieur Nicolle, vous vous rappelez ? », dit notre interlocuteur. « Bien sûr Monsieur Nicolle… » Comment oublier en effet ce survivant de la guerre de 1939-1945, bon pied bon œil malgré les affres du temps (il a fêté ses 96 ans le 31 octobre dernier) et prompt à évoquer des souvenirs de guerre toujours intacts ?

Guy Nicolle, à qui l’Eveil avait consacré un portrait en mai 2018, est l’un des derniers témoins d’une guerre dont on fête aujourd’hui la fin, la victoire des Alliés, ce vendredi 8 mai 2020. Un 74e anniversaire très particulier puisque les commémorations se dérouleront (ou pas) en comité très restreint. Et Guy Nicolle, qui n’a loupé aucune de ces commémorations, n’en fera pas partie, pour les raisons sanitaires évidentes que l’on connaît. Ce « souvenir de la Victoire », il le vivra chez lui, à la maison. Un petit pavillon de quartier pavoisé ce 8 mai aux couleurs de la Nation, avec un drapeau rare, celui du régiment Rhin-Danube auquel il a appartenu.

Lire aussi : HISTOIRE. Un passionné s’intéresse au réseau Harthur, un maquis qui était basé dans le Roumois

Comme nous l’indiquions en effet il y a deux ans, Guy Nicolle avait 19 ans quand il est entré en Résistance. Il avait tout d’abord simplement refusé de suivre des agents collaborateurs du régime nazi venu le chercher chez ses parents, dans les Deux-Sèvres, pour travailler pour l’ennemi; Guy faisait à l’époque des études d’ingénieur radio.

C’était un samedi matin en 1943, je m’en souviens fort bien, nous avait-il confié. Mon père m’a appelé. Deux hommes en civil se présentant comme des représentants de l’entreprise Todt m’ont dit qu’ils avaient besoin de main-d’œuvre. J’ai dit non. Ils sont repartis sans insister.

Embarqué plus tard de force pour le STO (Service du travail obligatoire), il s’évada une première fois. Rattrapé par les Allemands et de nouveau embarqué, il allait encore s’échapper. En fugue, il se cacha notamment dans un four à pain et passa 6 mois dans une cave souterraine, dans une ferme. N’en pouvant plus de cette vie de fuyard, il s’engagea le 16 octobre 1944 au sein de la 1re division des Forces françaises libres, fut envoyé directement sur le front en Alsace puis intégra la 1re armée française Rhin et Danube.

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Seconde Guerre Mondiale : les héroïnes de la Résistance

Seconde Guerre Mondiale : les héroïnes de la Résistance

La Curiosité retourne à l’école – Seconde Guerre Mondiale : les héroïnes de la Résistance.

La Curiosité retourne à l’école – Seconde Guerre Mondiale : les héroïnes de la Résistance Crédit Image : GEORGES GOBET / AFP | Crédit Média : Sidonie Bonnec,Thomas Hugues | Durée : | Date :

A partir de 1940, les femmes ont été nombreuses à rejoindre les rangs de la résistance pour lutter contre l’occupation allemande lors de la Seconde Guerre mondiale. Avec notre invité l’historien Sébastien Albertelli, on découvre le destin de ces femmes, parfois oubliées de l’Histoire.

Combien de femmes ont été résistantes ? Quel était leur rôle ? Ont-elles été suffisamment reconnues, mises en avant après la guerre ? Comment Lucie Aubrac a-t-elle réussi à faire évader son mari des mains de la Gestapo ? Qui était Jeanne Bohec ? Quel rôle a-t-elle eu dans la résistance française ?

Notre invité nous raconte également le destin de Marie-Madeleine Fourcade, seule femme à avoir dirigé un réseau de résistance en France, et dont me nom de code était  » Hérisson  ».

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Raymond Renaud, de la Résistance à Palinges à sa détention au terrible camp de Buchenwald

Raymond Renaud, de la Résistance à Palinges à sa détention au terrible camp de Buchenwald

Saône-et-Loire [Podcast 39-45] Raymond Renaud, de la Résistance à Palinges à sa détention au terrible camp de Buchenwald

En 2015, Le JSL avait édité un hors-série, recueil de témoignages de nos anciens qui avaient vécu la Seconde Guerre mondiale dans le département et se souvenaient. Pour commémorer les 75 ans de la fin de la guerre, Le JSL vous propose une série de trois podcasts, contenus audio qui vous feront redécouvrir les histoires poignantes de trois Saône-et-Loiriens toujours en vie aujourd’hui. Voici celle de Raymond Renaud, depuis ses premiers faits d’armes à Palinges à sa détention dans le terrible camp de concentration de Buchenwald, dont il a contribué à la libération.
09 mai 2020 à 12:00 | mis à jour hier à 11:43 – Temps de lecture : 1 min
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Raymond Renaud et sa maquette du camp de concentration de Buchenwald. Photo d’archives JSL/ Agnès ROYET

 

Texte : Solen WACKENHEIM et Nicolas BRETAUDEAU

Voix et montage audio : Nicolas BRETAUDEAU

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Extraits musicaux :

Amazing Grace par Cooper Cannell (YouTube Audio library)

Requiem In Cello par Hanu Dixit (YouTube Audio library)

Realization of a New Earth par I Think I Can Help You (YouTube Audio library)

Hovering Thoughts (Audio Libre)