Mois : mai 2020

JNR 2020

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Journée nationale de la Résistance 2020, Hommage à Robert Endewelt prononcé par Mr Blotnik fils au nom de l’UJRE et de MRJ-MOI avec la participation du comité d’entente du 19e (Jean Claude Tallarini), l’ANACR (Pascal Frey ), les Amis parisiens du MRN (Roger Gauvrit ) et d’autres amis qui se sont joints à cette hommage, rue Botzaris.

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Journée nationale de la Résistance. Dépôt de gerbe et prise de parole devant le monument aux morts d’Issy les moulineaux.
#CNR @PCFissy
(Dans le respect des règles sanitaires)

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Aujourd’hui, mercredi 27 mai à l’occasion de la Journée nationale de la Résistance, les communistes partout en France rendent hommage à la mémoire des Résistant·e·s et à toutes celles et ceux qui ont combattu, à celles et ceux qui ont donné leur vie pour notre liberté.
Nous célébrons également durant cette journée, la création du Conseil National de la Résistance. Son esprit et sa visée de transformation sociale sont plus que jamais d’actualité, en ce moment où le choix de la société dans laquelle nous voulons vivre est au cœur des débats.
A cette occasion, Fabien Roussel prend la parole pour un discours depuis le siège du PCF,diffusé à partir de 14h sur la page Facebook du PCF, et via ses comptes Twitter et You Tube
Et en fin d’après-midi de ce 27 mai, à 18h30, un hommage sera rendu à Ambroise Croizat, en présence de Ian Brossat et de Pierre Caillaud Croizat, devant le 48 rue Dufour Paris 6e
Lieu de la première réunion clandestine du CNR, présidé par Jean Moulin, le 27 mai 1943.
Pour que tous les communistes qui le souhaitent puissent s’associer à distance à cet hommage,
il sera retransmis en direct à 18 h 30 sur la page facebook du PCF

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POURQUOI TOUS LES 27 MAI, LA JOURNEE NATIONALE DE LA RESISTANCE ?

Le 19 juillet 2013, la République instaurait le 27 mai correspondant à la date anniversaire de la création du Conseil National de la Résistance à Paris et de sa première réunion au 48, rue du Four sous la Présidence de Jean Moulin le 27 mai 1943, comme « Journée Nationale de la Résistance ». Cette revendication était formulée dès la libération par la quasi-unanimité des organisations de la résistance et de la déportation.
Le 27 MAI 2020 , dans le respect des règles sanitaires,
il y aura :

– une cérémonie au 48 rue du Four à 17 h 30, avec la présence de la Secrétaire d’État aux armées, Madame Darrieussecq, de la Maire de Paris, Madame Anne Hidalgo et du Maire du 6e, Monsieur Jean Pierre Lecoq.

– une cérémonie tout autant limitée en nombre aura lieu à 18 h 30 à l’Arc de Triomphe pour le ravivage de la flamme. Les associations participant à la JNR y seront représentées par Jean Rol-Tanguy du Comité Parisien de la Libération,

– le Comité de Paris de l’Amicale de Châteaubriant – Voves – Rouillé – Aincourt organisera une cérémonie à la station de Métro Guy Môquet à 12h00,

– une cérémonie Place Roger Linet, devant la maison des métallos, 94, rue Jean Pierre Timbaud à 18 h 45 avec la participation de la chorale « l’Echo-râleur » réduite qui chantera, « le chant des partisans », la Marseillaise » et « Bella Ciao ».

LE CPL- JNR, appellent, comme le 8 mai, dans le respect des règles sanitaires en vigueur, à se recueillir et fleurir tous les lieux publics, plaques de rue portant le souvenir de la Résistance et des Résistant.e.s.

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27 MAI 2020 /JOURNEE NATIONALE DE LA RESISTANCE

Inspirons-nous du programme du conseil national de la
Résistance pour construire les jours d’après !

Le 19 juillet 2013, Monsieur François Hollande, Président de la République, suite au vote à la quasi unanimité des deux assemblées (Assemblée Nationale et Sénat), instaurait la Journée Nationale de la Résistance à la date du 27 mai pour commémorer la naissance du Conseil National de la
Résistance dont la première réunion, sous la présidence de Jean Moulin a eu lieu le 27 mai 1943 au 48 rue du Four, 6e arrondissement de Paris.
Depuis 2014, de nombreuses associations d’anciens combattants, de mémoire et de nombreuses institutions (une centaine aujourd’hui) se sont regroupés à Paris pour organiser cette journée nationale. C’est notre Comité de Paris de l’Amicale Châteaubriant – Voves – Rouillé – Aincourt qui est à l’initiative de ce regroupement.
Ainsi en 2014, nous étions à l’Hôtel de ville, en 2015 à la mairie du 14e, en 2016 à la mairie du 19e, en 2017 à la mairie du 5e, en 2018 à la mairie du 6e et en 2019 sur la Place de la République pour le 75e anniversaire de la Libération de Paris.
Pour cette année 2020, du fait des élections municipales, nous n’avions pas envisagé de Mairie mais programmé une veillée artistique et de projection de films le 26 mai au Patronage Laïque dans le15e arrondissement et pour le 27 mai, dans l’après midi une cérémonie rue du Four, suivi par une autre au Rond Point des Champs Elysées aux Stèles en hommage à Jean Moulin avant d’être présents au ravivage de la Flamme sur la tombe du Soldat Inconnu à l’Arc de Triomphe.
Malheureusement, la pandémie actuelle ne nous permet pas de faire de cette journée, comme les années précédentes, un grand moment de rencontre entre les Parisiens et nos associations.
Malgré la mise en place du déconfinement, les gestes barrières restent en application notamment la distanciation physique, les rassemblements sont limités à seulement 10 personnes.
Pour ce 27 mai, il y aura donc une cérémonie au 48 rue du Four, avec la présence de la Secrétaire d’État aux armées, de la Maire de Paris et du Maire du 6e arrdt. Celle-ci ne pourra pas compter plus de 10 personnes et aura lieu à 17h30.
Une cérémonie tout autant limitée en nombre aura lieu à 18h30 à l’Arc de Triomphe pour le ravivage de la flamme. Les associations participant à la JNR y seront représentées par Jean Rol-t du CPL.
Dans ces conditions, le Comité Parisien de la Libération renouvelle son appel lancé pour les commémorations du 8 mai, en demandant pour ce 27 mai aux citoyens de fleurir les lieux et espaces portant mémoire de la Résistance avec une attention particulière pour les gares, stations de métro, de tram, de bus, rendant hommage aux résistant-e-s qui ont donné leur vie pour que nous vivions dans un monde meilleur.
Notre Comité de Paris de l’Amicale de Châteaubriant – Voves – Rouillé – Aincourt, réuni le 19 mai en bureau, a pris la décision d’organiser une cérémonie à la station de Métro Guy Môquet le 27 mai à 12h00, dans le respect des règles sanitaires actuellement en cours.
Guy Môquet, fusillé le 22 octobre 1941 avec 26 de ses camarades dont 10 parisiens, première exécution en nombre sur le sol français, est un des plus jeunes résistants à avoir donné sa vie.
Sur les planches de la Baraque N° 6 où les 27 avaient été regroupés pour écrire leur dernière lettre, il inscrira :
« Vous qui restez Soyez dignes de nous les 27 qui allons mourir »
Alors que les nazis pensaient, par cette exécution d’otages, stopper la résistance naissante, c’est l’inverse qui se produira et qui conduira le Général de Gaulle, en confiant cette mission à Jean Moulin, à réunir les différentes organisations de la Résistance Intérieure.
Ce sera chose faite le 27 mai 1943 par la première réunion du Conseil National de la Résistance au 48 rue du Four sous la Présidence de Jean Moulin.
Ce Conseil National de la Résistance qui moins d’un an après, et cela toujours dans la clandestinité, votera à l’unanimité, après bien des débats, son programme « Les jours Heureux » le 15 mars 1944 et qui fut mis en application de 1945 à 1946 dans un pays totalement détruit par la guerre.
Ce programme instaurait, entre autre, la Sécurité Sociale, les Services Publics et la nationalisation des grands moyens de production. Ces éléments majeurs qui ont permis au pays de se développer et qui sont depuis plusieurs décennies remis en cause par les différents gouvernements.
Alors oui, en ce jour où nous rendons hommage à la Résistance et dans ce contexte difficile de la pandémie, agissons pour que, comme l’a dit le Président de la République dans son intervention du 12 mars 2020 :  » … Ce que révèle cette pandémie, c’est qu’il est des biens et des services qui doivent être placés en dehors des lois du marché. Déléguer notre alimentation, notre protection, notre capacité à soigner notre cadre de vie au fond à d’autres est une folie. Nous devons en reprendre le contrôle, construire plus encore que nous ne le faisons déjà une France, une Europe souveraine, une France et une Europe qui tiennent fermement leur destin en main…. ».
Alors oui, aujourd’hui et demain, inspirons nous du contenu du Programme du Conseil National de la Résistance pour construire les « Jours d’Après »et l’autre monde que les résistant-e-s espéraient.
C’est comme cela que nous répondrons à l’appel de Guy Môquet.
« OUI, SOYONS DIGNES D’EUX ».
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Paris le 22 mai 2020

Résistance et Conscience Bretonne 1940-1945

Résistance et Conscience Bretonne 1940-1945

Samedi 23 mai 2020,nouveauté chez Yoran Embanner : Résistance et Conscience Bretonne 1940-1945- l’hermine contre la croix gammée de Jean-Jacques Monnier
Préface de Mona Ozouf

D’où vient cette image brouillée qui a vu un magazine parisien titrer : Ils ont des chapeaux ronds… vivent les nazillons. En fait, c’est l’attitude d’une partie des militants bretons qui en est en très grande partie responsable.

Certains ont effectivement collaboré avec l’occupant, espérant profiter des circonstances pour obtenir des nouvelles autorités ce que la République française avait refusé aux Bretons, en particulier la reconnaissance de leur langue et de leur culture. Loin de cette chimère, de nombreux militants bretons ont eux participé en revanche à toutes les formes de résistance. D’une façon plus large, nombre de résistants étaient animés d’une forte conscience bretonne et l’ont démontré par la suite, du colonel Rémy à Charles Tillon en passant par Jacques de Bollardière et beaucoup d’autres, plus anonymes. En enquêtant pendant 8 ans sur des centaines de cas, en accumulant les témoignages de résistants, aujourd’hui très âgés ou disparus, l’auteur présente un kaléidoscope, qui, peu à peu, révèle une autre Bretagne militante, celle de l’antinazisme, incroyablement plurielle et attachante.

Un travail sérieux et accessible qui met en lumière un aspect important et méconnu de la réalité historique.

Né à Londres à la fin de la guerre parce que ses parents avaient rejoint les Forces Françaises Libres, Jean-Jacques Monnier, docteur ès lettres, professeur d’histoire et chercheur, auteur de nombreux articles historiques et de plusieurs livres, a déjà publié un ouvrage sur le comportement politique des Bretons(1945-1994) et coordonné une série d’ouvrages collectifs sur l’histoire de la Bretagne.

Prix Camille Le Mercier d’Erm de l’Association des Ecrivains bretons 2008

Broché
15,5 x 22 cm
400 pages
Cahier photos noir et blanc de 16 pages
ISBN 978-2-916579-09-2

prix 20 euros

https://www.yoran-embanner.com/histoire/43-resistance-et-conscience-bretonne-1940-1945.html

Huit héroïnes de la Seconde Guerre mondiale que vous devez connaître

Huit héroïnes de la Seconde Guerre mondiale que vous devez connaître

Pensez à un acte d’héroïsme en temps de guerre.

Imaginez-vous un homme ou une femme agissant avec courage ?

Trop souvent, le rôle des femmes pendant les conflits n’est pas reconnu.

C’est pourquoi, pour commémorer le 75e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale cette année (la guerre a pris fin en Europe le 8 mai), nous célébrons huit femmes dont la bravoure et les réalisations les distinguent des millions d’autres qui ont fait preuve de courage dans ce conflit dévastateur.

Cheng Benhua : accueillir la mort avec un sourire

Cheng Benhua était une héroïne de la résistance qui a combattu les Japonais après qu’ils aient envahi la Chine en 1937.

Une photo d’elle prise peu avant sa mort à la baïonnette est devenue l’image emblématique d’une héroïne sans peur.

Elle a été prise par un photographe japonais qui a fait la chronique de ses derniers moments, après qu’elle ait été capturée pendant les combats et emprisonnée.

Elle avait été violée par ses ravisseurs à plusieurs reprises, mais cela n’a pas brisé son esprit.

Sur l’image, elle semble sourire face à la mort, les bras repliés sur sa poitrine, la tête relevée pour rencontrer l’œil de l’objectif en forme de défi.

Sa pose est commémorée par une statue de cinq mètres à Nankin, elle-même le site de l’un des pires massacres de la guerre, lorsque jusqu’à 300 000 hommes, femmes et enfants chinois ont été massacrés par les troupes japonaises.

Elle avait 24 ans lorsqu’elle est morte en 1938, un an avant que la guerre n’arrive en Europe, mais un an après le début de la guerre pour les Chinois.

Cheng Benhua avait « la personnalité la plus marquante, la plus impressionnante et la plus digne de respect » parmi les millions de morts, a déclaré l’historien chinois et directeur du musée, M. Fan Jianchuan, au Quotidien du peuple en 2013.

Noor Inayat Khan : la princesse espionne

Princesse indienne et espionne britannique, Noor Inayat Khan était la descendante directe du Sultan Tipu, le souverain musulman de Mysore au XVIIIe siècle.

Fille d’un père indien – un professeur soufi – et d’une mère américaine, elle est née à Moscou et a étudié à la Sorbonne à Paris.

Ses compétences linguistiques lui ont valu une place au sein du Special Operations Executive (SOE) britannique – des agents infiltrés qui ont été parachutés en France occupée pendant la guerre pour perturber les activités nazies par le sabotage, assurer la liaison avec la résistance française et espionner les mouvements de troupes.

Elle a travaillé comme opératrice radio – la première femme à assumer ce rôle dangereux – et changeait constamment de lieu pour éviter d’être repérée.

Elle a fini par être capturée par la police nazie, la Gestapo, interrogée et torturée.

Elle a tenté de s’échapper à plusieurs reprises – une fois, elle a failli s’enfuir par-dessus les toits.

Après chaque tentative, les conditions de son emprisonnement et de ses interrogatoires se sont aggravés, mais on pense qu’elle n’a jamais donné d’informations utiles aux Allemands, qui ne la connaissaient que par son nom de code Madeleine et ne savaient même pas qu’elle était indienne.

En septembre 1944, Inayat Khan et trois autres agents féminins du SOE furent transférés au camp de concentration de Dachau, où ils furent fusillés le 13 septembre.

Pour son courage, Inayat Khan a reçu à titre posthume la George Cross britannique et une Croix de Guerre française avec une étoile d’or. Elle existe également un monument dédié à sa bravoure dans les jardins de Gordon Square à Londres.

« Noor Inayat Khan continue d’inspirer encore aujourd’hui, non seulement pour sa bravoure exemplaire, mais aussi pour les principes qu’elle défendait », a déclaré Shrabani Basu, auteur de Spy Princess, The Life of Noor Inayat Khan, à la BBC.

« Bien qu’elle était soufie et qu’elle croyait en la non-violence, elle a fait le plus grand sacrifice – sa vie – dans la lutte contre le fascisme », a-t’il ajouté.

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À l’origine de la sécurité sociale

À l’origine de la sécurité sociale

Le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, le communiste Ambroise Croizat, présente en 1946 l’utopie humaniste qu’on appelle déjà la sécurité sociale, issue du programme du Conseil national de la Résistance. On est en avril 1946, lors de l’installation du conseil central de la sécurité sociale de la Région parisienne, et chacun des mots utilisés prend une signification particulière aujourd’hui.

Ambroise Croizat : « Nous avons en discussion un texte qui tend à généraliser par palier la sécurité sociale à toute la nation française. Cette révolution, excusez-moi cette formule, est attendue par tout le pays.

Nous construirons le grand édifice social qui prévoit dans son cadre toutes les améliorations possibles. Il est permis d’envisager que demain la sécurité sociale assurera à tous les hommes et à toutes les femmes une certitude quant à leur possibilité de vie, la prévention des accidents et leur réparation, l’indemnisation de toutes les pertes de travail, tel que le chômage et l’assurance contre tous les risques sociaux.

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