Mois : novembre 2019

VENDREDI 13 DECEMBRE 2019 COLLOQUE : « RÉPRESSION APRÈS LE DÉBARQUEMENT DU 6 JUIN 1944 »

VENDREDI 13 DECEMBRE 2019 COLLOQUE : « RÉPRESSION APRÈS LE DÉBARQUEMENT DU 6 JUIN 1944 »

Colloque organisé par l’Association Nationale des Fusillés et massacrés (Anffmrfa), l’association pour le souvenir des fusillés Mont Valérien (Asfmvid), l’Amicale de Châteaubriant (Acvra), l’Ujre ,en partenariat avec la Ville de Paris, le Musée de la Résistance Nationale, le Dictionnaire des fusillés et massacrés Maitron, le Cpl, l’Ihs Cgt

Lieu : Auditorium de la Ville de Paris 5 rue Lobau (M° Hôtel de Ville), vendredi 13 décembre 2019, de 9h à 17h

Inscription gratuite et carte d’identité obligatoires

PROGRAMME

La France après le débarquement, état des lieux : Claude PENNETIER chercheur au Cnrs, Centre d’Histoire sociale du 20è siècle, directeur du dictionnaire Maitron

Grèves insurrectionnelles dans la région parisienne
Jérome BEAUVISAGE Historien,syndicaliste, collaborateur de l’Institut d’Histoire Sociale CGT

Oradour sur Glane, un massacre impensable
Dominique TANTIN, historien, agrégé et docteur en Histoire, Président de l’association Maitron des fusillés

Les déportations après le débarquement
Claudine CARDON-HAMET agrégée et docteure en Histoire

LA REPRESSION DANS LES REGIONS

Dans la zone des combats
Jean QUELLIEN   agrégé et docteur en Histoire, professeur émérite d’histoire contemporaine à l’Université de Caen, ancien directeur de l’UFR d’Histoire à l’Université de Caen 3.

Présentation par Annie PENNETIER

En Bretagne.Exemple du Morbihan.
Jean Pierre et Jocelyne HUSSON , professeurs agrégés d’histoire, auteurs régionaux du dictionnaire des fusillés

Dans le Sud-Ouest: Repression de « Das Reich » en Ariège et Haute Garonne
André BALENT professeur d’histoire, auteur régional du dictionnaire des fusillés

Dans le Centre Ouest : Creuse, Vienne, Haute Vienne.
Michel THEBAULT, agrégé d’histoire, auteur régional du dictionnaire des fusillés

Renseignements et inscriptions pour le Colloque (gratuit),

Jean Darracq  tel : 06 10 98 84 15

Mail : sylvie-jean.darracq@wanado.fr

ou ANFFRMA : 9 rue Amédée Picard 94230 CACHAN

The Paris hotel that hosted Holocaust survivors

The Paris hotel that hosted Holocaust survivors

La BBC radio propose une émission d’Histoire en interviewant des témoins, intitulée Witness History. La réalisatrice de cette émission a sollicité l’AFMD 75 qui lui a proposé d’interviewer Maurice Cling, déporté, anglophone, accueilli à son retour de déportation à l’hôtel Lutetia et Christiane Umido, enfant de déportés, venue en juin 1945 au Lutetia retrouver son père survivant du camp d’Oranienburg-Sachsenhausen. Cette émission a été proposée plusieurs fois pendant le journée du 29 octobre 2019.

Maurice Cling, déporté, et Christiane Umido, enfant de déportés, témoignent devant les micros de la BBC de leurs souvenirs en 1945 à l’hôtel Lutetia. Maurice Cling témoigne en anglais. Les traductions sont assurées par la réalisatrice de la BBC.

« Chichinette, ma vie d’espionne »

« Chichinette, ma vie d’espionne »

Un documentaire sur l’histoire extraordinaire de Marthe Hoffnung Cohn, jeune juive infiltrée en territoire nazi

A 99 ans, la résistante française Marthe Hoffnung Cohn parcourt le monde pour raconter son histoire singulière. Celle d’une jeune juive originaire de Metz devenue par hasard espionne en Allemagne pour le compte de l’armée française début 1945. Un documentaire retraçant son parcours sort ce mercredi en salles.

On la surnommait Chichinette la petite casse-pieds. Un documentaire allemand revient sur l’histoire singulière de Marthe Hoffnung Cohn, jeune juive messine qui réussit à s’infiltrer en Allemagne quelques mois avant la capitulation des nazis pour fournir des renseignements capitaux aux armées alliées et à la Résistance. Aujourd’hui âgée de 99 ans, l’espionne venue de Lorraine parcourt inlassablement le monde pour transmettre ces souvenirs aux jeunes générations.

Marthe Hoffnung vit en Californie depuis la fin des années 50 et son mariage avec un médecin militaire américain, le major Lloyd Cohn. Mais chaque année, à l’occasion de ses nombreux voyages à travers le monde et notamment en Europe, le couple fait escale à Metz, la ville natale de Marthe, qu’elle a dû fuir avec sa famille en 1939. C’est ici, que France 3 a pu la rencontrer pour évoquer ce film que lui consacre la documentariste allemande Nicola Hens.

EN SAVOIR PLUS

Châteaubriant. Semaine du souvenir et de la citoyenneté

Châteaubriant. Semaine du souvenir et de la citoyenneté

Dans le cadre de la Semaine du souvenir et de la citoyenneté, le dimanche 5 novembre à 20 h, sera projeté en avant-première le film « Le Réseau Shelburn » au cinéma Émeraude. La sortie nationale de ce film, est programmée au 22 janvier. La projection du film sera suivie d’un échange avec le réalisateur Nicolas Guilloux et l’actrice Alexandra Robert. Il est à noter que ce film a été présenté au Festival de Cannes.

Ce film devoir de mémoire de 2 h 20 a été tourné en Bretagne avec 89 comédiens, 500 figurants et près de 2000 bénévoles.

Le thème est la résistance et les alliés, pendant la Seconde Guerre mondiale plus de 10 000 avions alliés tombent sur le sol français. De 1943 à 1944, le Réseau Shelburn est mis en place par les Alliés et la Résistance Française pour évacuer les aviateurs vers l’Angleterre.

Réservations auprès d’Émeraude Cinéma au 02 40 28 96 21 ou surwww.emeraude-cinemas.fr/chateaubriant.

Yvette Lundy ou le temps de la Mémoire

Yvette Lundy ou le temps de la Mémoire

Par , France Bleu Champagne-Ardenne

Yvette Lundy vient de s’éteindre à l’âge de 103 ans. Déportée dans les camps de Ravensbrück et Buchenwald, Yvette Lundy, une grande figure marnaise de la Résistance, a sillonné les collèges et les lycées de Champagne-Ardenne pendant 40 ans.

Retour sur un parcours hors norme. Yvette Lundy vient de s’éteindre à l’âge de 103 ans. Nous l’avions rencontrée à l’occasion de son centième anniversaire. Elle s’était confiée sur sa vie, ses engagements, son histoire hors du commun.

« Physiquement, on récupère, mais psychologiquement, c’est très dur », confesse-t-elle. Pendant 15 ans, Yvette Lundy n’ a rien dit de sa déportation. Elle commence à témoigner grâce au Concours National de la Résistance et de la Déportation. Elle va à la rencontre des jeunes dans les lycées et les collèges.

A Chaque fois, devant une assistance à l’écoute, Yvette Lundy raconte son cauchemar, le cauchemar vécu par tant d’autres comme elle dans les camps. « J’ai de la chance d’être en vie », reconnaît elle devant des élèves toujours attentifs même si son histoire semble être d’un autre temps. « Si je parle aujourd’hui, c’est pour qu’on n’oublie pas, pour vous transmettre un message de tolérance ».

Un parcours hors norme

Yvette Lundy inspire au réalisateur Tony Gatlif, le personnage de Mademoiselle Lundi dans son film « Liberté » avec Marc Lavoine et Marie José Croze en 2009. C’est l’histoire d’une institutrice qui va cacher une famille de tsiganes chez elle pendant la seconde guerre mondiale. « Le film ne raconte pas exactement mon histoire », explique l’ancienne résistante, « mais ça ressemble à ce que j’ai vécu ».

En 2011, le collège d’Aÿ est rebaptisé collège Yvette Lundy, en hommage à cette grande résistante, venue témoigner devant plusieurs générations d’élèves.

L'inauguration du collège Yvette Lundy à Aÿ dans la Marne - Aucun(e)

Deux ans plus tard, elle publie un livre Le fil de l’araignée, coécrit avec Laurence Boisson-Barbarot, dans la collection Book Mystère, Editions LB-com. Yvette Lundy a alors 95 ans. « Même si j’ai encore bon pied bon œil, et un joyeux optimisme qui me fait dire que j’ai que j’ai la vie devant moi », écrit-elle dans le dernier paragraphe, « je sais que je ne pourrai pas continuer éternellement. Je me suis attelée à l’écriture de cet ouvrage comme l’ultime étape de mon engagement pour la liberté ».

EN SAVOIR PLUS

Jacqueline Fleury-Marié

Jacqueline Fleury-Marié

À 17 ans, Jacqueline Fleury-Marié s’ engage contre l’ occupant nazi dans les réseaux Défense de la France puis Mithridate, comme ses parents et son frère. Distribution de journaux et de tracts, transport de messages, recherche de caches, elle effectue de nombreuses missions de liaison et de renseignement – jusqu’ à
recopier une partie des plans du mur de l’Atlantique. Elle est arrêtée et emprisonnée à Fresnes, torturée par la Gestapo, parquée dans un train de déportation, connaît l’horreur de Ravensbrück, puis l’enfer des marches de la mort… Dont elle revient, brisée, mais vivante.
Sur les 1 038 résistants élevés Compagnons de la Libération par le général de Gaulle, seulement six sont des femmes – un chiffre qui est loin de représenter leur réelle part à cette lutte clandestine. À 95 ans, Jacqueline Fleury-Marié livre un témoignage exceptionnel et rend hommage à toutes ses compagnes, héroïnes souvent inconnues, qui se sont sacrifées pour leur patrie, la liberté et dont les visages continuent de la hanter.
Pour que l’Histoire ne les efface pas. Et que les valeurs qui ont porté leur combat éclairent notre époque.

Madeleine Riffaud

Madeleine Riffaud

Première biographie d’une Française hors du commun, qui a vécu mille vies en une,  (1924-), combattante de tous les temps qui participa à trois guerres, comme jeune résistante pendant la Seconde Guerre mondiale à 19 ans, puis comme grand reporter durant les guerres d’Algérie et du Vietnam. Un fort tempérament qui fascina bien des hommes, dont ses amis Pablo Picasso, Paul Éluard, René Char, Vercors et Raymond Aubrac, avec lesquels elle entretint une correspondance, ici inédite. Et une femme de lettres engagée, militante communiste et anticolonialiste, qui publia poèmes et essais sur la politique.

Un parcours exceptionnel retracé par la belle plume d’Isabelle Mons, qui l’a côtoyée intimement durant deux ans et a eu accès à toutes ses archives.

Marcel Le Roy, résistant et déporté Nacht und Nebel au KL Natzweiler, fête ses cent ans.

Marcel Le Roy, résistant et déporté Nacht und Nebel au KL Natzweiler, fête ses cent ans.

Toute l’équipe du Centre européen du résistant déporté lui souhaite un très bel et joyeux anniversaire.

Une vie d’engagement :

Le résistant, agent de renseignement en Bretagne

Selon le général de Gaulle, « on ne fait rien de grand sans de grands hommes, et ceux-ci le sont pour l’avoir voulu ». Marcel Le Roy est de ces hommes.
Né à Niort-la-Fontaine en Mayenne le 26 octobre 1919, il s’engage à 20 ans pour la durée de la guerre en tant que Technicien supérieur radio dans l’Armée de l’Air, diplômé de l’Ecole Breguet.
A la suite de la fulgurante défaite française, et après avoir entendu l’appel du général de Gaulle, il décide de continuer le combat. Coûte que coûte. En décembre 1940, il tente de rejoindre l’Angleterre par les airs à partir de la base aérienne de Bergerac, puis par mer depuis un port de Bretagne au large duquel un sous-marin anglais devait le conduire en Angleterre mais ce dernier ne pourra finalement pas être au rendez-vous fixé. Enfin, à nouveau par mer depuis Marseille sur un cargo américain mais l’opération échouera du fait de la surveillance de la police.
En 1941, il est contacté par son ami de l’Ecole Breguet, Jean Le Roux, chef d’antenne du réseau de renseignement Johnny. Ce réseau, créé depuis peu, a pour mission de transmettre à Londres tous les renseignements disponibles sur l’envahisseur. Jean Leroux propose à Marcel Le Roy d’intégrer le réseau en tant qu’opérateur radio.
Le jeune homme accepte et, jusqu’en février 1942, réalise de nombreuses missions clandestines à travers la Bretagne et ailleurs. Des informations militaires importantes sont transmises à Londres au moyen d’un poste émetteur ; des documents relatifs aux forces allemandes sont également transmis en Angleterre par voie de sous-marins. Avec les services de renseignements alliés, le réseau « Johnny » jouera un rôle essentiel dans la mission consistant à mettre hors de combat dans le port de Brest les redoutables croiseurs de bataille Scharnost et Gneisenau qui décimaient les convois alliés dans l’Atlantique.

Arrestation par la Gestapo suivies de deux évasions

Poursuivi par la Gestapo, Marcel Le Roy est arrêté une première fois le 16 février 1942 à Quimper. Quelques heures après son arrestation, il parvient à s’échapper en sautant des étages de la Feldgendarmerie. En chutant, il se blesse à la cheville.
Fugitif, il tombe, avec plusieurs membres du réseau, une seconde fois entre les mains de la Gestapo. Il réussit à s’évader une seconde fois profitant d’un court instant d’inattention de ses gardes.

Arrestation définitive par la Gestapo – l’enfer des camps

Mais le 18 février 1942, dénoncé par un capitaine de gendarmerie français, il est définitivement capturé par la Gestapo à la ferme des Tourelles dans les environs de Quimper, où il avait trouvé refuge.
Emprisonné d’abord à Angers, Marcel Le Roy est transféré à la prison de Fresnes. A cette période, il est interrogé par la Gestapo et affreusement torturé ; puis son parcours carcéral se poursuit au Fort de Romainville.
Le 15 juillet 1943, il est déporté au camp de concentration de Natzweiler – Struthof en Alsace annexée.
Son convoi, composé de 56 hommes, est le troisième des trois premiers convois de déportés français classés « Nacht und Nebel « (Nuit et Brouillard) arrivés au KL Natzweiler en juillet 1943, et promis d’emblée à la mort par le régime nazi.
C’est le début de l’enfer concentrationnaire. Seul un courage admirable, sans doute aussi un destin miraculeux, pouvait sauver certains de ces condamnés.

En dépit de tout, l’honneur des N.N. : mourir la tête haute

Marcel Le Roy n’est plus pour les SS que le numéro 4590. Le jeune homme subit au quotidien leur violence et celle des Kapos qui s’acharnent avec une cruauté inouïe sur ces premiers déportés NN français.
Avec une vingtaine d’autres détenus, il est affecté à la Strassenbau I, dénommée le « ravin de la mort » placée sous les ordres d’un SS et d’un Kapo particulièrement sadiques. Du haut d’un mirador, les SS tirent sur les déportés comme au ball-trap.
Marcel Le Roy fait l’expérience de la faim intense, de la terreur nuit et jour, des coups incessants et du travail forcé qui conduisent à l’épuisement total et pour beaucoup à la mort.
Début mars 1944, il fait partie d’un groupe de 300 déportés transférés au camp annexe de Kochem, entassés pendant trois jours dans des wagons à bestiaux. Là, les déportés doivent aménager un ancien tunnel ferroviaire pour l’installation d’une usine. Les conditions de vie et de travail y sont épouvantables. Après un mois les SS rapatrient les NN au camp, pieds nus dans la neige. En seulement 30 jours, ils ont perdu 10% de leur effectif.
Marcel Le Roy est ensuite transféré dans un autre camp annexe de Natzweiler : Erzingen. Les conditions de vie y sont un peu moins terribles qu’au camp central.
En avril 1945, devant l’avancée des troupes alliées, les déportés sont évacués sur Allach, une annexe du camp de Dachau. A leur arrivée, le camp est complètement désorganisé et les déportés redoutent une extermination massive sous la pression de l’avancée des alliés. Marcel Le Roy pense, comme beaucoup de ses camarades que sa fin risque d’être imminente, assassiné d’une balle dans la tête.
La libération tant espérée

Mais le 28 avril, la garnison SS s’enfuit et le 30 avril le camp est libéré par les Américains.
Les libérateurs et les médecins déportés font des merveilles pour sauver les nombreux déportés aux portes de la mort ; mais beaucoup ne survivent pas longtemps à leur libération.
Marcel Le Roy, 1m 81, ne pèse plus que 41 kilos, mais il est vivant.

A la mi-mai, il éprouve une profonde émotion lorsque le général Leclerc rend visite aux déportés français. Emotion réciproque, le futur Maréchal, totalement horrifié et immensément reconnaissant, ne peut pas retenir ses larmes.

Vient enfin le temps du retour. Après une étape au lac de Constance où Marcel Le Roy et ses camarades reçoivent la visite du général de Lattre de Tassigny, c’est le retour en France via la Suisse.

Le 1er juin, il arrive à Paris. Après une courte halte à l’hôtel Lutétia, passage obligé pour de nombreux déportés, il prend un train en direction de Laval puis c’est le retour à Niort-la-Fontaine où il éprouve la joie indescriptible des retrouvailles avec les siens qui pensaient ne jamais devoir le revoir.

Le retour auprès des proches – Le très long retour à la vie ordinaire

L’état de santé de Marcel Le Roy est extrêmement précaire. Il reprend très progressivement des forces sur l’exploitation agricole de ses parents.

Atteint en particulier gravement aux poumons, il effectue de multiples séjours au sein d’établissements de convalescence et de soins où il séjourne pour de longues périodes.

Marcel Le Roy se marie en juillet 1951 avec Andrée Lainé, institutrice à Niort-la-Fontaine.
De cette union naissent trois enfants : Dominique en 1953, Bertrand en 1954 et Christine en 1959. Ils donneront au couple six petits enfants (Anne, Pierre, Jean, Constance, François et Sophie), et trois arrières petites filles (Juliette, Maëlle et Charlotte).

La reprise d’une activité et le citoyen engagé

Dans les années 50,60, il créé, à Niort la fontaine, une entreprise avicole importante mettant en œuvre les techniques les plus modernes de l’époque. Cette entreprise est une belle réussite.

Dans les années 60, il exerce pendant une courte période des responsabilités commerciales régionales au sein du laboratoire pharmaceutique Beecham implanté en Mayenne.

Jouissant d’une très grande estime des habitants de la région et spécialement de sa commune, très vite il est sollicité pour exercer des responsabilités électives.
Il est maire de Niort-la-fontaine de 1951 à 1974 et Conseiller général de la Mayenne pour le Canton de Lassay-les-Châteaux de 1962 à 1994. Novateur, il engage une modernisation déterminée de sa commune et du canton.
Administrateur au niveau départemental et régional de plusieurs établissements de crédit à vocation notamment solidaire, administrateur d’un foyer associatif de réinsertion d’anciens détenus … il déploie une intense activité à caractère social.

Ne jamais oublier les camarades des camps – l’infatigable témoin

Définitivement marqué par la tragédie des camps vécue dans sa chair, et inspiré par les combats de la Résistance, Marcel Le Roy, jusqu’aux limites de ses forces a partagé avec les jeunes générations le témoignage des héros de la liberté ; sans jamais négliger d’assortir cet hommage d’un message d’espoir. Fervent européen, il a inlassablement exhorté les jeunes générations à croire en un avenir de paix. Notamment sur le continent européen.
Pendant plusieurs années, il a apporté son concours actif au projet de création du Centre Européen du Résistant Déporté, au camp du Struthof, inauguré le 3 novembre 2005 par le Président de la République Jacques Chirac.

Distinctions
• Commandeur de la Légion d’honneur à titre militaire,
• Titulaire de la Croix de Guerre avec palme,
• Médaille de la Résistance,
• Médaille des Evadés,
• Médaille commémorative des Services volontaires dans la France Libre,
• Croix du Combattant volontaire de la Résistance,
• Croix du Combattant,
• Médaille de la Déportation pour faits de résistance,
• Reconnu Français Libre dans l’ordre de la France Libre,
• Titulaire d’un certificat délivré par le Field Marshal Montgomery pour services rendus au bénéfice des Nations Unies pour la grande cause de la liberté,
• Citoyen d’Honneur de la Ville de Verdun,
• Commandeur des Palmes académiques,
• Officier du mérite agricole.

Mandats divers

• Président du CEDAR (comité d’entente des associations de déportés et résistants de la Mayenne),
• Membre du Conseil d’administration de la délégation départementale de la France Libre,
• Membre de l’association mayennaise de l’Armée de l’air,
• Membre de la délégation départementale de la Légion d’Honneur,
• Assesseur au comité national du mémorial de la déportation du Struthof,

Sources :
• « Le prix de la liberté » de Marcel Le Roy (préfacé par Jacques Chaban-Delmas) disponible auprès du Mémoriel des Déportés de la Mayenne,
• Famille de Marcel Le Roy.
•CERD-Struthof