Mois : novembre 2019

16e édition du « livre résistant »

16e édition du « livre résistant »

Samedi 30 novembre de 14 h 00 à 18 heures

 

16e édition du « livre résistant » écrivains et historiens dédicaceront leurs derniers ouvrages sur la Résistance

 

Salons des Fondations de la Résistance et pour la mémoire de la Déportation

30 boulevard des Invalides 75007 Paris

Métro : ligne 13 – station Saint-François Xavier

 

MÉMOIRE ET ESPOIRS DE LA RESISTANCE

L’Association des Amis de la Fondation de la Résistance – Déclarée loi de 1901

Pavillon de la Mémoire – Place Marie-Madeleine Fourcade

16-18 place Dupleix – 75015 Paris

Téléphone : 01 45 66 92 32

E-mail : memoresistance@gmail.com

Site Internet : www.memoresist.org

 

Représentation théâtrale de « En ce temps-là, l’amour » de Gilles Ségal

Représentation théâtrale de « En ce temps-là, l’amour » de Gilles Ségal

En ce temps là, l’amour… de Gilles Segal avec David Brecourt from PM Productions on Vimeo.

L’Association de Défense des  Valeurs de la Résistance et le Comité « Ecole de la rue Tlemcen » vous proposent d’assister à une représentation théâtrale de « En ce temps-là, l’amour » de Gilles Ségal.

La représentation, offerte à ses membres par les deux associations, aura lieu :

Mardi 26 novembre à 14h30

A la maison des seniors Bluma Fiszer, 1ter rue Charles Baudelaire  Paris 12ème (métro Ledru-Rollin)

Le nombre de places étant limité, il est nécessaire de s’inscrire, au plus tard le 22 novembre :

Pour l’ADVR : Yves Blondeau 06 50 42 86 05  ou  blondeauyves2000@yahoo.fr

Pour le Comité Tlemcen : Claude Smadja 06 12 53 24 08  ou  claudesmadja@club-internet.fr

Invitation en PJ.

Bien Cordialement.

Yves Blondeau, secrétaire général de l’ADVR

L’historien Grégoire Kauffmann raconte une bavure de la Libération à Quimperlé

L’historien Grégoire Kauffmann raconte une bavure de la Libération à Quimperlé

L’écrivain et historien Grégoire Kauffmann, vient de terminer son livre, « Hôtel de Bretagne », qui traite, entre autres, de l’immédiat après-guerre à Quimperlé, dans le Finistère sud. Il évoque l’exécution sommaire d’un prétendu collaborateur. Une bavure de la Libération à laquelle son grand-père, Pierre Brunerie, militaire et résistant, n’a peut-être pas été étranger.

 

TEXTE DE L’ÉDITEUR :
9 août 1944, Quimperlé, Finistère sud.
Sous les yeux de sa femme et de son petit-fils, Adolphe Fontaine est arrêté à son domicile par les maquisards qui viennent de libérer la ville. Roué de coups, promené dans les rues, il est fusillé quelques heures plus tard.
Cette exécution sommaire est le point de départ de l’enquête menée par Grégoire Kauffmann. Avec l’œil de l’historien, il remonte la piste de son grand-père, Pierre Brunerie, l’un des meneurs de la Résistance. A-t-il commandité le meurtre du 9 août ?
En suivant les traces de ce fils d’ébéniste, jeune sympathisant communiste devenu militaire, c’est un destin français que l’on découvre dans ce récit haletant, de la déroute de 1940 aux premières heures de la Résistance, de la clandestinité sous l’Occupation aux débordements de l’épuration…
Exhumée des archives, une étonnante galerie de personnages gravite autour de l’hôtel de Bretagne, repaire de la Résistance quimperloise : notables en cheville avec l’occupant, agents infiltrés, officiers allemands noceurs et tortionnaires, femmes amoureuses qui finiront tondues, héros ordinaires, résistants improbables…
Une véritable comédie humaine de la France des années sombres.
L’enquête intime d’un historien au cœur d’un secret de famille.
  • Hors collection – Histoire
  • Paru le 06/11/2019
  • Genre : Histoire
  • 432 pages – 146 x 221 mm
  • Broché
  • EAN : 9782081421790
  • ISBN : 9782081421790
VIDEOS – La carrière des Fusillés à Châteaubriant : un lieu chargé d’émotion

VIDEOS – La carrière des Fusillés à Châteaubriant : un lieu chargé d’émotion

Par , France Bleu Loire Océan
 
 
Le 22 octobre 1941, à Châteaubriant, au lieu-dit La Sablière, 27 prisonniers sont tués par les nazis en représailles à l’exécution d’un officier allemand. La carrière des Fusillés garde la mémoire de ces martyrs de la première heure.
Ce mercredi 22 octobre 1941, c’est jour de marché à Châteaubriant.  Dans l’après-midi, 27 prisonniers du camp de Choisel, sont conduits dans des camions à La Sablière, près d’une ancienne ferme et d’une carrière de sable bordée de genêts et d’ajoncs. Neuf poteaux en bois y ont été plantés. 27 hommes, en majorité des communistes, sont exécutés. Quelques heures avant, ils ont juste le temps d’écrire un mot à leurs familles. Ils sont abattus en représailles de l’attentat du « Feldkommandant Hotz » de la place de Nantes. Parmi ces hommes, Guy Môquet, 17 ans, étudiant et militant communiste.  Le même jour, 21 autres otages sont fusillés, 16 à Nantes et cinq au Mont-Valérien en région parisienne. Une première exécution collective en France qui va « indigner le monde entier » raconte Thomas Ginsburger-Vogel, fils de résistant et de déportée à Auschwitz et Ravensbrück. Il est président des « Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation de Loire-Atlantique », membre des « Amis du Musée de la Résistance de Châteaubriant ».  

EN SAVOIR PLUS

Journée d’étude : « LE CORPS DU DÉPORTÉ, ICÔNE TRAGIQUE DU XXe SIÈCLE »

Journée d’étude : « LE CORPS DU DÉPORTÉ, ICÔNE TRAGIQUE DU XXe SIÈCLE »

L’UNION DES ASSOCIATIONS DE MÉMOIRE DES CAMPS NAZIS

Buchenwald, Dachau, Mauthausen, Neuengamme, Ravensbrück, Sachsenhausen

 

vous prie d’assister à la journée d’étude

  

LE CORPS DU DÉPORTÉ, ICÔNE TRAGIQUE DU XXe SIÈCLE

 

dimanche 24 novembre 2019

de 9h30 à 16h30

 à l’Auditorium de la Préfecture de Paris / Ile-de-France

5 rue Leblanc 75015 Paris

 

Accès dans la limite des places disponibles

Réponse impérative avant le 18 novembre 2019

de préférence par mail : interamicale1945@gmail.com

tél : 06 16 46 06 21

 

Métro ligne 8 : arrêt Balard – RER C : arrêt Pont du Garigliano – Tramway 3 ou en bus PC1 : arrêt Pont du Garigliano –

Bus 30, 88, 169 : arrêt terminus Hôpital Européen Pompidou

 

Représentations visuelles et textuelles par des déportés ou des artistes non déportés

 

Visées didactiques

Statuaire et images, sur les sites des camps ou dans l’espace commémoratif

(Père-Lachaise, Buchenwald, Mauthausen, Natzweiler, Vél d’Hiv, média).

Avec la contribution de Walter Spitzer, déporté, peintre et plasticien.

 

Images à vif 

Quatre cas, parmi les créations dans ou après le camp : Thomas Geve (Auschwitz, Gross Rosen, Buchenwald) – Jeannette L’Herminier (Ravensbrück) – Pierre Provost (Buchenwald) –

Walter Spitzer (Auschwitz, Gross Rosen, Buchenwald)

 

Gestes d’artistes 

Ceija Stojka (Auschwitz, Ravensbrück, Bergen Belsen) – Edith Kiss (Ravensbrück) –

Zoran Mušič (Dachau) et Miklos Bokor (Auschwitz, Buchenwald).

 

Avec la participation de Pascal Convert (plasticien, écrivain et réalisateur) et Lou Simon (comédienne).

Journée animée par Agnès Triebel (Association Buchenwald-Dora)

et Daniel Simon (Amicale de Mauthausen).

 

Les œuvres choisies seront présentées par :

Anne Bernou, Yvonne Cossu*, Aurélie Cousin, Dominique Durand*, Marie Janot, Sylvie Ledizet*,

Gisèle Provost*, Daniel Simon*, Walter Spitzer*, Agnès Triebel*, Caroline Ulmann*.

 

*membres des associations organisatrices

L’histoire de la Rose blanche, mouvement de résistance allemand au nazisme

L’histoire de la Rose blanche, mouvement de résistance allemand au nazisme

Sous le nom la Rose blanche, deux étudiants munichois se constituèrent à partir du printemps 1942, en groupe de résistance contre le régime nazi. Ils s’appelaient Hans Scholl et Alexander Schmorell.

Ils rassemblèrent autour d’eux un petit nombre de parents et d’amis. L’activité du groupe consista pour l’essentiel dans la diffusion de tracts, d’une haute tenue littéraire et philosophique, soutenant que tout Allemand qui ne s’opposerait pas ouvertement au régime nazi serait tenu pour coupable des crimes du régime. Cette campagne de tracts dura jusqu’en Février 1943, date de l’arrestation de Hans Scholl et de sa sœur Sophie. Par sa forme organisationnelle et par son mode d’action, par la nature des thèmes qu’elle mit en avant, par sa composition sociale, la Rose blanche révèle que subsistait, dans la société allemande, un fond idéologique antérieur au nazisme et radicalement incompatible avec le tout-puissant régime. Au cœur de cet héritage, on trouve la spiritualité chrétienne, sans référence aucune à quelque idéal démocratique ou révolutionnaire que ce soit. Aussi est-on tenté de mettre à l’écart ce qu’on peut appeler la doctrine de la Rose blanche. On se borne à admirer le courage de ses membres. Or, cela ne suffit pas. Leur doctrine importe ; elle annonce la forme qu’a prise, après 1945, la pensée politique allemande. On ne comprend pas l’Allemagne de l’Ouest naissante si l’on ne prend pas en compte une donnée : dans ce qu’elle avait de respectable, elle a été construite par des hommes et des femmes qui avaient exactement l’âge et la formation intellectuelle des membres de la Rose blanche.

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DÉCLARATION DE L’ASSOCIATION FRANCAISE BUCHENWALD, DORA ET KOMMANDOS CONCERNANT LA RÉSOLUTION DU PARLEMENT EUROPÉEN DU 19 SEPTEMBRE 2019 SUR L’IMPORTANCE DE LA MÉMOIRE EUROPÉENNE POUR L’AVENIR DE L’EUROPE

DÉCLARATION DE L’ASSOCIATION FRANCAISE BUCHENWALD, DORA ET KOMMANDOS CONCERNANT LA RÉSOLUTION DU PARLEMENT EUROPÉEN DU 19 SEPTEMBRE 2019 SUR L’IMPORTANCE DE LA MÉMOIRE EUROPÉENNE POUR L’AVENIR DE L’EUROPE

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L’Association Française Buchenwald, Dora et Kommandos exprime sa totale réprobation de la Résolution du Parlement européen du 19 septembre 2019 concernant l‘importance de la mémoire européenne pour l’avenir de l’Europe.

Si elle approuve sans réserve l’importance de la mémoire historique pour l’éducation de la jeunesse et la construction d’une Europe libre et démocratique, elle ne saurait reconnaître comme fondée sur le plan historique la confusion entre communisme et nazisme et ses conséquences éminemment préjudiciables et contestables sur le plan mémoriel, politique et juridique.

Notre association, apolitique de par ses statuts, a été fondée en 1945 par des rescapés d’opinions diverses et reste profondément attachée à cette pluralité et à l’unité forgée dans la Résistance en France autour du Conseil national de la Résistance et poursuivie derrière les barbelés du camp de concentration de Buchenwald au sein du Comité des intérêts français. Parmi ces résistants figuraient de nombreux communistes. Nous ne saurions donc assimiler les communistes aux criminels nazis et leurs collaborateurs qui furent leurs bourreaux comme ceux du continent européen tout entier. Nous ne saurions accepter de ne pouvoir rendre hommage à tous les Résistants au IIIe Reich, en cautionnant une réécriture de l’histoire qui en exclurait les communistes lesquels pourtant en payèrent un lourd tribut.

Cette réécriture de l’histoire présente dans la Résolution du Parlement européen est également inacceptable concernant l’évocation des origines de la Seconde Guerre mondiale fondée sur une interprétation historique parcellaire et biaisée.

L’Association française Buchenwald, Dora et Kommandos apporte son plein soutien à la déclaration du Comité international Buchenwald-Dora du 8 octobre 2019.

Les mémoires des crimes contre l’humanité et le combat contre les dictatures sont des composantes majeures de la construction européenne. Il importe de les préserver sans opposer les victimes, ni procéder à des amalgames ou des réécritures funestes qui contribuent à occulter la nécessité de poursuivre, en Europe comme ailleurs, la lutte pour les valeurs démocratiques et les droits fondamentaux, contre le racisme, l’antisémitisme, la xénophobie et les populismes.

C’est pourquoi l’Association Française Buchenwald, Dora et Kommandos exige le retrait immédiat de la Résolution P9_TA-PROV(2019)0021.

Paris, le 8 novembre 2019