Mois : septembre 2018

25 août 1944 : le massacre de Maillé

25 août 1944 : le massacre de Maillé

Maillé (Indre et Loire), 500 habitants en 1944. Face à l’héroïsme de la résistance locale, les troupes du IIIème Reich massacrent 124 civils du village
La reconnaissance de ce massacre a été tardive, notamment parce qu’il a eu lieu en parallèle de la Libération de Paris et que contrairement à Oradour sur Glane, le village a vite été reconstruit.

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25 août 1944 : Paris libéré par l’insurrection de son peuple

25 août 1944 : Paris libéré par l’insurrection de son peuple

Lundi, 25 Août, 2014

Après quatre ans sous le joug allemand, la capitale sort de la nuit. L’action armée des résistants unis au sein des FFI, 
conjuguée avec le soulèvement de la population, 
parachevée par les blindés de Leclerc, chasse l’occupant.

Samedi 26 août 1944, 15 heures. À l’Arc de triomphe, de Gaulle contemple le spectacle des Champs-Élysées, qu’il s’apprête à descendre. « Ah ! C’est la mer ! » relate-t-il, lyrique, dans ses Mémoires de guerre. « Une foule immense est massée de part et d’autre de la chaussée. Peut-être deux millions d’âmes. (…) Si loin que porte ma vue, ce n’est qu’une houle vivante, dans le soleil, sous le tricolore. Je vais donc, ému et tranquille au milieu de l’exultation indicible de la foule, sous la tempête des voix qui font retentir mon nom. (…) Il se passe, en ce moment, un de ces miracles de la conscience nationale, un de ces gestes de la France qui parfois, au long des siècles, viennent illuminer notre histoire. » Le peuple de Paris fête sa victoire, même si, chez beaucoup, le coeur n’y est pas vraiment, trop lourd encore des drames vécus. Le général de Gaulle, fort de l’auréole de celui qui a su dire non dès juin 1940 à l’asservissement du pays, ramasse les lauriers de la gloire.

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Un ancien résistant fait un don d’exception à sa ville

Un ancien résistant fait un don d’exception à sa ville

Michel Baudot, fils de Marcel, l’ex-patron des maquisards de l’Eure, lègue les carnets de son père. Lesquels recèlent les noms de 5 000 résistants eurois des Forces françaises de l’Intérieur (FFI).

La source, au sens historique du terme, est inestimable. Les carnets de Marcel Baudot, responsable des maquisards des Forces françaises de l’Intérieur (FFI) de l’Eure, répertorient quelque 5 000 noms. Ceux des résistants qui se sont opposés à l’occupant nazi durant la Seconde Guerre mondiale.

Son fils Michel âgé de 93 ans aujourd’hui, lui aussi résistant en son temps, léguera officiellement ces carnets à la ville d’Évreux (Eure) dimanche 26 août. « Il s’agit bien uniquement d’un répertoire, rappelle Michel Baudot. Il référence tous les résistants FFI de l’Eure. Je n’en avais pas connaissance jusqu’à l’été dernier. C’est grâce aux époux Calame que nous avons découvert ces carnets. »

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