Catégorie : Actualité de la Déportation

Cinq nouveaux Stolpersteine ont été posés à Roubaix

Cinq nouveaux Stolpersteine ont été posés à Roubaix

3 j 
« Elle s’appelait Lili, elle avait juste 11 ans,
Sa vie c’était douceurs et nuages blancs
Mais d’autres gens en avaient décidé autrement » *
Cinq nouveaux #stolpersteine ont été posés à Roubaix ce 22 mai 2025 pour la famille Keller-Rosenberg déportée en décembre 1943.
Charlotte et ses trois enfants, Lili, Robert et André ont été déportés à Ravensbrück puis Bergen-Belsen. Leur père, Joseph, a été déporté à Buchenwald où il a été assassiné quelques jours avant la libération du camp.
Charlotte et ses enfants sont revenus en 1945 après 18 mois d’enfer.
Depuis plus de 40 ans, Lili témoigne inlassablement en France et à l’étranger.
« Condamnée, dénoncée, déportée, maltraitée
Résiliante, courageuse, combattante, résistante
Résistante à travers le combat
Que tu mènes afin que l’on oublie pas
Cette folie, ces horreurs, cet effroi, la Shoah
Pour combattre l’oubli, tu débordes d’énergie
Pour que jamais ressurgissent ces idéologies » *
Les élèves de CM1-CM2 de l’école Voltaire-Diderot de Lili et Robert ont été avec leurs enseignants Madame Darcheville et Monsieur Bray les acteurs émouvants de cette cérémonie et nous les remercions de leur engagement 🙏
Le public était très nombreux et nous sommes heureux que des établissements scolaires ayant déjà reçu l’association ou ayant posé des Stolpersteine à Lille aient fait le déplacement avec leurs élèves pour assister à cette pose.
Nous remercions le Collège Immaculée Conception de Bailleul, le Lycée Valentine Labbé de La Madeleine, l’École européenne Jacques Delors et l’Institution Sainte-Odile de Lambersart.
Après la pose des Stolpersteine, une fresque a été inaugurée à l’école Voltaire-Diderot où les élèves avaient préparé une chanson en l’honneur de Lili.
Mille mercis à notre formidable Lili pour sa présence rayonnante, son attention et ses petits mots envers chacun 🙏❤️❤️❤️
*Paroles extraites de la chanson écrite par les élèves de l’école Voltaire-Diderot sur l’air de la chanson « Comme toi » de Jean-Jacques Goldman
Résistance : le combat des Justes pour sauver les juifs pendant la Seconde Guerre mondiale

Résistance : le combat des Justes pour sauver les juifs pendant la Seconde Guerre mondiale

Quand les grandes rafles débutent à l’été 1942, des pasteurs, des prêtres et des professeurs s’insurgent contre les déportations vers les camps de la mort. Leurs mots viennent briser le silence des institutions et alimenter la flamme de la Résistance, tandis que des écoles et des couvents ouvrent leurs portes aux réfugiés juifs.

Au printemps 1940, l’armée française est défaite par la Wehrmacht et le Maréchal Pétain s’engage à collaborer avec les forces d’occupation. Parmi les mesures prises par son gouvernement, installé à Vichy : le statut des juifs, daté du 18 octobre, qui les exclut de la vie publique. Beaucoup de réfugiés juifs étrangers sont également regroupés dans des camps d’internement.

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Exposition itinérante « Toutes les couleurs de la liberté : la Résistance dans les BD de la libération à 1949 »

Exposition itinérante « Toutes les couleurs de la liberté : la Résistance dans les BD de la libération à 1949 »

Retour sur deux journées organisée dans la Ville d’Ormesson sur Marne autour de notre exposition itinérante « Toutes les couleurs de la liberté : la Résistance dans les BD de la libération à 1949 ».
L’occasion, à travers des ateliers et des visites, de découvrir comment une certaine image de la Résistance s’est construite à partir de l’automne 1944, à travers la bande dessinée.
Merci à la Médiatheque d’Ormesson-Sur-Marne, à la Ville d’Ormesson sur Marne et au #GPSEA d’avoir rendu possible ce projet citoyen.
Nous vous ferons prochainement découvrir des productions inédites réalisées lors de ces journées par les scolaires de la ville d’Ormesson. Saluons l’engagement de cette ville, et notamment Odile Hugnet (Déléguée à la culture, aux relations internationales et au devoir de mémoire), dans le développement de projets d’histoire et de mémoire autour de la période de la Seconde Guerre mondiale.
L’exposition est visible jusqu’au 17 mai à la Médiatheque d’Ormesson-Sur-Marne.
Date à retenir : Je fais une conférence sur ce sujet le vendredi 16 mai 2025, à la médiathèque à 19h
#museedelaresistancenationale# Médiatheque d’Ormesson-Sur-Marne#mairiedormesson#Pole culturel d’Ormesson sur Marne#GPSEA#bandedessineejeunesse#80ansdelaliberation#champignysurmarne
Parution

Parution

Centre mis en place en avril 1945 par des membres issus de la résistance et sous l’égide du ministère des Prisonniers de guerre Déportés et Rapatriés, dirigé par Henri Frenay, lui-même fondateur du Mouvement Combat. On remarquera l’importance des résistants dans cette initiative et dans son organisation. L’équipe d’encadrement a dû faire face en quelques mois à une arrivée massive de déportés rapatriés en France dans l’improvisation la plus grande. Elle fut secondée par de nombreux bénévoles, assistantes sociales, scouts, infirmières, Croix-Rouge et personnel de l’hôtel. Riche de 600 chambres, le Lutetia fut un lieu spécial, réservé aux déportés survivants, «â??Le palace des bagnards d’honneurâ??» comme le nomma le journal Libres, par où sont passés entre 17.000 à 20.000 déportés, soit plus d’un rapatrié sur trois. Quatre-vingt ans après la libération des camps de concentration et d’extermination, son histoire reste encore mal connue. Qui a réquisitionné l’hôtel et que s’est-il passé pendant ces quatre terribles mois marqués par l’attente des familles, le choc du retour et la difficile prise de conscience de l’ampleur de la tragédieâ??? Ce livre est issu d’une exposition réalisée en 2015 sous le commissariat de Marie-Jo Bonnet, et organisée par les Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation (AFMD-Paris). Nous avons actualisé les recherches avec un cahier photo de documents d’archives qui attestent de cette histoire dans toutes ses dimensions humaines et institutionnelles.

« Nous sommes là pour dire : N’oubliez pas » : à Buchenwald, avec les mots de Jorge Semprun, la jeunesse franco-allemande devient passeuse de mémoire

« Nous sommes là pour dire : N’oubliez pas » : à Buchenwald, avec les mots de Jorge Semprun, la jeunesse franco-allemande devient passeuse de mémoire

Dans l’indicible du camp de Buchenwald, les artistes Hiam Abbass et Jean-Baptiste Sastre ont réuni 30 jeunes de Berlin, Clichy et Bourges pour dire « l’Écriture ou la vie », de l’auteur résistant espagnol, Jorge Semprun, déporté en 1944. En devenant garante de cette mémoire, la jeunesse raconte quelque chose d’elle-même.

Il y a le silence. Celui, tout particulier, d’un camp de concentration vide, un silence lourd de tous les morts, ces 56 000 hommes, femmes et enfants tombés de froid, de faim, d’épuisement ou de maladies, pendus ou fusillés, entre 1937 et 1945. Puis il y a un autre silence, actif, tendu celui-là, celui gardé par une petite foule de jeunes gens debout dans le vent et le noir de la nuit thuringienne. Il est brisé par une voix : « Nous partagions cette mort qui s’avançait, obscurcissant leurs yeux, comme un morceau de pain. »

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Parution

Parution

Publication en français de l’ouvrage: K. L. Reich, Les Espagnols dans l’enfer de Mauthausen
de Joaquim Amat-Piniella, déporté à Mauthausen, le 21 avril 1941 , libéré le 07 mai 1945 au Kommando d’Ebensee. Matricule N° 6211.

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