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MUSÉE DE LA LIBÉRATION DE PARIS – MUSÉE DU GÉNÉRAL LECLERC – MUSÉE JEAN MOULIN

MUSÉE DE LA LIBÉRATION DE PARIS – MUSÉE DU GÉNÉRAL LECLERC – MUSÉE JEAN MOULIN

LE NOUVEAU MUSÉE DE LA LIBÉRATION DE PARIS – MUSÉE DU GÉNÉRAL LECLERC – MUSÉE JEAN MOULIN OUVRE EN AOÛT 2019

Inauguré officiellement le 25 août 2019 place Denfert-Rochereau à l’occasion du 75e anniversaire de la Libération de Paris, le nouveau musée de la Libération de Paris – musée du général Leclerc – musée Jean Moulin ouvrira au public le 27 août 2019.

Un nouveau musée au cœur de la capitale

Après avoir été installé pendant vingt-quatre ans au-dessus de la gare Montparnasse, la Ville de Paris a décidé de déménager le musée au cœur de la capitale, dans les pavillons conçus par Claude-Nicolas Ledoux de la place Denfert-Rochereau.
Un nouveau lieu qui appartient à double titre à l’histoire de la période : le 25 août 1944, c’est cette place que traverse le général Leclerc pour libérer Paris, alors que depuis quelques jours déjà, le sous-sol du pavillon abrite le PC du colonel Rol Tanguy, chef des Forces françaises de l’intérieur (FFI) d’Île-de France.

Ce site historique sera pour la première fois ouvert au public. Entièrement restauré, il offrira une expérience de visite inédite, grâce à des outils de médiation innovants.

Les dates clés du nouveau musée :

27 août 2019 – Ouverture au public
25 août 2019 – Inauguration officielle
Avril à juin 2019 – Déménagement des collections et installation des œuvres
Avril 2019 – Début des travaux
Juillet 2018 – Fermeture du site à Montparnasse, pour mener le chantier des collections
Mai 2017 – Fin des travaux
Mars 2017 – Sylvie Zaidman, conservatrice du patrimoine, prend la direction du musée après sa mission sur le projet de préfiguration

Pendant la fermeture, les futurs visiteurs peuvent suivre l’avancée du chantier et les coulisses du futur musée dès maintenant sur chantiermuseeliberation.paris.fr

Disparition de Arlette Ratard

Disparition de Arlette Ratard

Il y a quelques jours, Arlette Ratard s’est éteinte à l’âge de 99 ans. C’était une des dernières Rochambelles, une de ces rares femmes ambulancières qui ont suivi la 2e Division blindée du général Leclerc jusqu’à Berchtesgaden. Elles ont soigné et évacué les blessés, toujours au plus près des combats. Elles embarquent ici à Southampton (Royaume-Uni), direction Utah Beach en Normandie.

ANNIVERSAIRE DU DÉCÈS D’UN HÉROS BELGE DE LA RÉSISTANCE

ANNIVERSAIRE DU DÉCÈS D’UN HÉROS BELGE DE LA RÉSISTANCE

Il y a très exactement septante-cinq ans que Walthère Dewé, une des figures de proue de la résistance belge, était abattu à Ixelles, à l’angle de la rue de la Brasserie et de l’avenue de la Couronne.
Né à Liège en 1880, l’homme s’illustre pendant la Première Guerre en tant que principal animateur du réseau de renseignement ‘La Dame blanche’ qui fournissait des informations au Secret intelligence service britannique.
Dès septembre 1939, il réactive son réseau et noue des contacts avec d’’honorables correspondants’ anglais et français. En juin 1940, il fonde ce qui va devenir le réseau ‘Clarence’ qui comptera près de 1500 agents. Il fournit des renseignements en Grande-Bretagne et est, à de très nombreuses reprises, consulté par le gouvernement belge de Londres.
En juillet 1941, Dewé bascule totalement dans la clandestinité. Mais l’étau se resserre.
Le 7 janvier 1944, ses deux filles sont arrêtées. Une semaine plus tard, alors qu’il veut prévenir sa vieille amie, Thérèse de Radiguès, l’une de ses agents, il se retrouve nez-à-nez avec la Geheime Feldpolizei à son domicile. Il réussit à s’enfuir mais est abattu non loin de là. Ironie du sort, il porte sur lui une fausse carte d’identité au nom de Muraille.
Les Allemands ignoreront jusqu’au bout qu’ils ont abattu une des figures majeures de la résistance.
Si vous souhaitez en savoir plus sur le réseau Clarence et sur la personnalité de Walthère Dewé, n’hésitez pas à consulter notre catalogue en ligne (http://pallas.cegesoma.be/pls/opac/plsp.getplsdoc… ).
Le CegeSoma conserve quantité de documents d’archives du réseau, des coupures de presse, des renseignements biographiques ainsi que des publications relatives à la Dame blanche et à Clarence.

* Buste de Walthère Dewé (momument de la ‘Dame blanche’), © CegeSoma/Archives de l’Etat, photo n° 92730.

Montluc à Lyon, les mémoires d’une prison

Montluc à Lyon, les mémoires d’une prison

Le bref séjour de Klaus Barbie, en 1983, dans le lieu où il avait  enfermé Jean Moulin fut un moment d’exception dans l’ultime période de Montluc. La prison avait fini par acquérir une réputation de calme et elle était promise à une fermeture proche. Celle-ci intervint pour l’aile des hommes en 1997 et pour le secteur des femmes en 2009.

S’est posée alors la question du destin du site

France Domaine aurait voulu le valoriser – entendez : le vendre. L’université Lyon III, qui a fini par s’appeler Jean Moulin, l’utiliser pour ses étudiants. Le préfet de l’époque préféra tendre l’oreille à l’association des rescapés qui rappelait ce qui s’était passé ici en 1943-1944. La prison était sous le contrôle des Allemands; plus de 9000 personnes y furent enfermées; deux seulement purent s’en évader- ce sont les personnages  du film de Bresson, « Un condamné à mort »; les autres, à commencer par les juifs, n’avaient pas d’autre perspective que l’exécution ou la déportation.

Intervint finalement le classement de Montluc et, dès 2010,  le début de son ouverture au public. Mais la sédimentation des histoires en cet endroit est telle qu’il est impossible de polariser exclusivement l’attention sur la seule période 43-44. Depuis l’ouverture en 1921, ont séjourné ici, outre les victimes de la Section spéciale de Vichy et des nazis, des collaborateurs entre 1945 et 1954, des détenus de droit commun, hommes et femmes, et aussi des insoumis envoyés par les tribunaux militaires, et enfin 75 condamnés à mort algériens entre 1958  et 1971 dont onze furent exécutés. On a même vu arriver une équipe de télévision chinoise qui venait enquêter sur le passage,  dès 1921 de Zhou en Laï  qui faisait partie des étudiants-ouvriers chinois amenés en France pour les besoins de la Première Guerre et devenus récalcitrants.

Il n’y a guère en France, parmi les lieux pénitentiaires, que l’abbaye-prison de Clairvaux qui nécessite une telle variété de points de vue pour être visitée et un peu comprise.

Dans le film de Bresson, le personnage principal voit surgir dans sa cellule un petit bonhomme informe qui a mené jusque-là une vie aveugle. « Est-ce que je savais ? », lui dit le petit bonhomme. Le personnage principal répond : « Il fallait savoir ». C’est l’intention de l’exposition « Traces » ouverte actuellement au Mémorial Prison de Montluc : « Il faut savoir ».

 

 

Val-de-Marne : plongée dans les archives de la résistance pour les élèves

Val-de-Marne : plongée dans les archives de la résistance pour les élèves

Île-de-France & Oise>Val-de-Marne|Marion Kremp @marionkremp| 19 décembre 2018, 17h38 | MAJ : 19 décembre 2018, 19h42

Le musée de la résistance nationale présentait aux élèves du département le concours national de la résistance et de la déportation auquel ils participeront en 2019.

Créteil, ce mercredi. Des collégiens et des lycéens du département vont participer au concours national de la résistance en 2019. LP/M.K.

« Pendant cinq jours et pendant cinq nuits, nous allons être cahotés de ville en ville, on constatait les morts dans le wagon ». Pas un mot, pas même un soupir. A l’écoute du témoignage de Jean-Marie Fossier, déporté à Buchenwald (Allemagne) en 1944, les près de 200 collégiens et lycéens sont plongés dans le sordide de la déportation.

Une introduction au travail de mémoire qu’ils s’apprêtent à entamer dans le cadre du concours national de la résistance et de la déportation. Ce mercredi, les historiens du musée de la résistance nationale de Champigny et des archives départementales du Val-de-Marne ont présenté les outils dont les élèves pourront s’emparer jusqu’à la fin mars.

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Le numéro 228 de Notre Musée revue trimestrielle du MRN est sorti

Le numéro 228 de Notre Musée revue trimestrielle du MRN est sorti

Au sommaire de ce numéro, vous trouverez en particulier un entretien avec Georges Duffau-Epstein évoquant la récente donation des archives de son père Joseph Epstein au MRN ; ainsi que des informations sur les réalisations des sites et associations qui composent le réseau Musée de la Résistance nationale ; des comptes rendus d’initiatives organisées par le MRN et des notes de lecture.
Pour s’abonner à la revue, il suffit de nous retourner ce bulletin d’adhésion.

Souscription | Pour un nouveau MRN à Champigny-sur-Marne

Souscription | Pour un nouveau MRN à Champigny-sur-Marne

La souscription citoyenne lancée en octobre 2017 pour aider à l’édification du nouveau MRN a toujours cours. Elle a déjà amené plus de 20 000 euros supplémentaires au projet et des dizaines de personnes attentives à sa réussite.
Chacun d’entre nous peut contribuer soit en faisant un don au musée soit en accompagnant le projet et en incitant vos relations à souscrire pour le nouveau musée. Pour ce faire, le MRN tient à votre disposition des lots de dépliants présentant le projet de nouveau musée et la souscription (envoyez-nous votre demande par courriel à communication@musee-resistance.com pour en obtenir).
Vous pouvez également faire un don via le site du MRN.

Nouveau MRN à Champigny-sur-Marne – Avancement du chantier

Nouveau MRN à Champigny-sur-Marne – Avancement du chantier

À Champigny-sur-Marne, la préparation de la nouvelle exposition permanente, sur le nouveau site Aimé Césaire, se poursuit intensément. Toutes les énergies, et en premier lieu celles du personnel du MRN, de ses stagiaires et de ses bénévoles, sont concentrées pour assurer la réussite de ce projet. Les avancées sont notables, en particulier sur le chantier des œuvres avec au moment présent près de 1 500 pièces susceptibles d’être sélectionnées pour être présentées dans le futur musée. L’aide d’une vingtaine de bénévoles qui viennent chaque semaine au MRN est tout particulièrement à souligner. Grâce à eux, les différents chantiers se poursuivent en parallèle. Un soutien de la DRAC Île-de-France a permis également l’embauche d’une nouvelle archiviste, Paola Cantalini, qui a notamment en charge le suivi de la conservation préventive, de la restauration et du déménagement des œuvres. De même, trois jeunes en service civique (Doriane Hervé, Mougamadou Bashir et Romain de Carvalho) ont intégré l’équipe à la rentrée.