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Sauvegarde du Fort de Romainville

Sauvegarde du Fort de Romainville

Ce matin, 19 janvier 2018, s’est déroulé la commémoration en hommage au premier convoi de femmes parti de Romainville dans les camps nazi.

Le Fort de Romainville est le premier camp allemand ouvert en France. Dès son installation, l’armée allemande procède à une répression extrajudiciaire et à des détentions administratives par mesures de sûreté .A partir de janvier 1943, le camp devient un point de départ en déportation vers les camps de concentration nazis. Près de 4000 femmes ont été internées au camp de Romainville, qui fut ainsi le plus grand camp d’internement de femmes otages, résistantes, déportées en France. Le premier convoi est le convoi du 24 janvier 1943, dit des « 31000 », composé de 230 femmes, déportées à Auschwitz-Birkenau, via le camp de Compiègne, elles rejoignent le train des 1557 hommes qui partent, eux, pour le camp de concentration de Sachsenhausen. Ce convoi est celui de Marie-Claude Vaillant-Couturier, Danielle Casanova, Maï Politzer, Hélène Langevin et Charlotte Delbo…..Certaines femmes du convoi relevaient de la catégorie Nacht und Nebel (NN).

L’histoire des femmes résistantes et déportées reste largement à approfondir et à réévaluer, dans la diversité de leurs engagements, de leurs parcours dans les prisons et les camps d’internement ainsi que dans le complexe concentrationnaire, en lien avec l’histoire des mouvements de Résistance et de la Déportation dans sa cohérence et sa globalité.

Par sa problématique centrale relative aux parcours des femmes dans la Résistance et la Déportation, ce lieu Mémoriel serait un outil pédagogique. Il pourrait s’inscrire ainsi dans un parcours pédagogique d’Ile de France, avec les principaux lieux, musées et mémoriaux de la Résistance et de la Déportation.

 

Actualité de la Résistance : conférence de Francçoise Basch, avec l’ADVR

Actualité de la Résistance : conférence de Francçoise Basch, avec l’ADVR

L’ADVR vous invite à la conférence de Françoise Basch :

Françoise Basch petite-fille de Victor Basch, enfant cachée

Mardi 16 janvier 2018 à 18h

Basch-Francoise-Victor-Basch-Livre-903482947_LFrançoise BASCH a enseigné de nombreuses années à l’Université Paris 7 Denis Diderot dans le département de Civilisation anglo-américaine. Spécialiste de l’histoire des femmes, elle a publié plusieurs ouvrages sur des pionnières britanniques et américaines.C’est son expérience vécue pendant l’Occupation avant et après l’assassinat de ses grands-parents par la Milice et la Gestapo en janvier 1944, y compris sa condition d’enfant cachée quelques mois de 1944, qui l’incita, bien des années plus tard, à se lancer dans une biographie de son grand-père, Victor Basch. Ses engagements pour l’indépendance de l’Algérie, puis dans les luttes féministes s’inscrivent dans les traces des combats que Victor Basch (1863-1944) avait menés dans les rangs puis à la tête de la Ligue des Droits de l’Homme. Dreyfusard pendant l’Affaire, il milita ensuite de toutes ses forces contre le régime nazi, et pour l’accueil des réfugiés allemands, autrichiens, enfin des Républicains espagnols à la fin de la guerre d’Espagne.
A l’issue de sa conférence, Françoise Basch dédicacera son livre « Ilona, ma mère et moi , une famille juive à l’épreuve de l’Occupation. » Editions iXe.

Auditorium du Pavillon Carré de Baudoin, 121 rue de Ménilmontant
Métro Gambetta ou Jourdain, bus 96 ou 26

Réservation conseillée par tel, SMS ou mail : 06 50 42 86 05 blondeauyves2000@yahoo.fr

Actualité de la Résistance : séance CNRD 2018 avec Ciné Histoire

Actualité de la Résistance : séance CNRD 2018 avec Ciné Histoire

Séance pour le CNRD 2018

25 Janvier 2018
Auditorium de l’Hôtel de ville de Paris
Thème : « S’engager pour libérer la France »

Cine Histoire organise le 25 janvier prochain sa séance traditionnelle de soutien aux élèves préparant le concours National de la Déportation et de la Résistance. Cette séance aura lieu à l’Auditorium de l’Hôtel de Ville de Paris de 14h à 17h avec la participation de M. Serge Barcellini Président Géneral du Souvenir français.

Comme à l’accoutumée, le thème de l’année : « s’engager pour libérer la France » sera illustré par des extraits de films, et des archives vidéos très peu connues et presque inédites.(Christian Pineau ; Joseph Epstein, chef de Manouchian ; Lucie et Raymond Aubrac ; Romain Gary ) Stéphane Hessel… Elles seront entrecoupées par les témoignages de résistants présents. Les élèves pourront ainsi poser des questions aux témoins et ils auront des pistes de travail

Le plan sera le suivant :

pourquoi s’engage-t-on ?
qui s’engage ?
comment arrive-t-on à s’engager
que fait on de cet engagement ?

Le programme détaillé sera adressé sur demande aux professeurs qui souhaitent assister avec leurs élèves.

Pensez à vous inscrire à temps avec vos élèves.

Adresse : cinehistoire2@gmail.com

Actualité de la Résistance : CNRD 2017/2018

Actualité de la Résistance : CNRD 2017/2018

La séance traditionnelle de Ciné Histoire autour du CNRD aura lieu le 25 janvier de 14h à 17h à l’Hôtel de Ville (auditorium).
Comme d’habitude, le thème de l’année – « s’engager pour libérer la France » – sera illustré par des extraits de films, des archives vidéo inédites et la parole de témoins engagés.
Le programme définitif vous sera communiqué par notre newsletter et le site vers la fin du mois de décembre. Il comprendra, entre autres, une interview de Christian Pineau, un témoignage de Stéphane Hessel et un extrait du film de Pascal Convert sur Joseph Epstein, chef de Manouchian.

Pensez à vous inscrire à temps avec vos élèves qui préparent le concours.

Actualité de la Résistance : Visite du Mémorial de l’Internement et de la Déportation de Compiègne- Royallieu

Actualité de la Résistance : Visite du Mémorial de l’Internement et de la Déportation de Compiègne- Royallieu

L’ADVR, en partenariat avec le SNES, vous invite à

La visite du Mémorial de l’Internement

et de la Déportation de Compiègne- Royallieu

Lundi 11 décembre 2017

Infos pratiques

  • Rendez-vous à 14h30 au Mémorial ou au train de 12h34 à la gare du Nord.
  • Adresse : 2 bis, avenue des Martyrs de la Liberté 60200 Compiègne
  • Accès par le train : départ à 12h34, corail direct, arrivée à 13h26 puis bus (tous les 1/4 d’heures, trajet 10 minutes) ligne 5 qui relie la gare à l’hôpital, arrêt « Saint- Cême-Mémorial. »
  • Retour : soit par le train de 17h35 ou celui de 18h09.
  • Accès en voiture : autoroute A1, sortie 9.
  • La visite est gratuite et dure entre 2h et 2h30 (avec audio-guides).
    Inscriptions auprès de

Inscriptions :

Yves Blondeau : blondeauyves2000@yahoo.fr ou 06 50 42 86 05
ou de Claude Smadja : claudesmadja@club-internet.fr ou 06 12 53 24 08

Le Mémorial :

Trois bâtiments du camp de concentration ont été conservés et servent de cadre au Mémorial inauguré en 2008.
A l’origine, une caserne construite en 1913 regroupait 25 bâtiments sur une superficie de 16 hectares. De 1941 à 1944, cette caserne est transformée par l’armée allemande et devient l’un des principaux camps de transit de France. Près de 45 000 personnes y ont été internées : des détenus politiques, des résistants, le plus souvent communistes, mais également des Russes, des Américains, des juifs. Les prisonniers, soumis aux mauvais traitements, sont déportés en Allemagne. Près de la moitié des internés à Compiègne meurent pendant les transports ou dans les camps.

 

Actualité de la Résistance : Colloque de l’ANFFMRF-A : « Les fusillés et massacrés de 1940 à 1945 »

Actualité de la Résistance : Colloque de l’ANFFMRF-A : « Les fusillés et massacrés de 1940 à 1945 »

1er DÉCEMBRE 2017

Colloque « LES FUSILLÉS ET MASSACRÉS DE 1940 À 1945 »

à l’auditorium de l’Hôtel de ville de Paris
5, rue Lobau 75004 Paris

9h30

Accueil

  • Mairie de Paris (Mme Catherine VIEU-CHARIER, adjointe au Maire en charge de la Mémoire et du Monde Combattant, Correspondant-Défense, ou son représentant)
  • Georges DUFFAU-EPSTEIN, président du Musée de la Résistance nationale et de l’Association pour le souvenir des fusillés du Mont Valérien et de l’Île-de-France

LES FUSILLÉS

Modérateur : Jean DARRACQ, président de l’Association nationale des fusillés et massacrés de la Résistance française et leurs ami(e)s (ANFFMRFA)

  • Les Fusillés, par Claude PENNETIER, chercheur au CNRS, centre d’Histoire sociale du XXe siècle, directeur du dictionnaire MAITRON
  • Les conseillers municipaux parisiens fusillés et les fusillades du Mont Valérien, par Antoine GRANDE, de l’Office national des anciens combattants
  • Les fusillés de Souge, par Jean LAVIE et Dominique MAZON de l’Association des familles de fusillés de Souge
  • Les fusillés de Rouen, par Jean-Paul NICOLAS, correspondant du Maitron des fusillés pour la Seine Maritime

12h-14h : Pause déjeuner au Restaurant le TRUMILOU, 84 quai de l’Hôtel de Ville 75004 PARIS 01 42 77 63 98 (inscriptions : sylvie-jean.darracq@wanadoo.fr ou par téléphone : 06 10 98 84 15)

14h

LES MASSACRÉS

Modérateur :  Philippe BEAUDELOT, président du Comité de Paris de l’Amicale Châteaubriant-Voves-Rouillé-Aincourt

  • Les Massacrés, par Dominique TANTIN, historien, agrégé d’Histoire et Géographie, docteur en Histoire, président de l’Association pour un Maitron des fusillés et éxécutés
  • Les massacres de Maillé par Sébastien CHEVREAU des Archives départementales d’Indre-et-Loire
  • Les massacres de Signe par Jean-Paul CHINY de l’Association des familles des massacrés de Signe
  • Les massacres de Haute Savoie, par Bernard NEPLAZ, de l’Association nationale des anciens combattants de la Résistance (ANACR) de Haute-Savoie

Conclusion, par Jean DARRACQ, Président de l’Association nationale des fusillés et massacrés de la Résistance française et leurs ami(e)s (ANFFMRFA)


INSCRIPTION

Entrée libre, réservation obligatoire dans la limite des places disponibles.
Carte d’identité nationale exigée sur place.
Pour vous inscrire, il vous suffit d’envoyer avant le 30 novembre votre demande par mail à sylvie-jean.darracq@wanadoo.fr
(indiquez simplement votre nom, le nombre de places désirées et si vous souhaitez venir le matin, l’après-midi ou toute la journée)

ADRESSE

Auditorium de l’Hôtel de ville
5 rue Lobau
75004 Paris

COMMENT VENIR ?

Métro : lignes 1 et 11, station « Hôtel de Ville »
Bus : n° 58, 69, 70, 72, 74
RER A, B, C, D, station « Châtelet-les-Halles


ORGANISATION/PARTENARIAT

L’ASSOCIATION DES FAMILLES DE FUSILLÉS ET MASSACRÉS DE LA RÉSISTANCE FRANÇAISE ET AMI(E)S (ANFFMRFA)
LES FAMILLES DE FUSILLÉS DE CAEN
L’AMICALE DE CHATEAUBRIANT-VOVES-ROUILLÉ-AINCOURT
L’UNION DES JUIFS POUR LA RÉSISTANCE ET L’ENTRAIDE (UJRE-MRJ-MOI)
L’ASSOCIATION POUR LE SOUVENIR DES FUSILLÉS DU MONT VALÉRIEN
ET DE L’ILE DE FRANCE
EN PARTENARIAT AVEC LA VILLE DE PARIS
LE MUSÉE DE LA RÉSISTANCE NATIONALE
ET LE DICTIONNAIRE DES FUSILLÉS ET MASSACRÉS

Actualité de la Résistance : Médéric, Maxime, Raymond et les autres… Héros oubliés (1940-194) par Laurent Védy

Actualité de la Résistance : Médéric, Maxime, Raymond et les autres… Héros oubliés (1940-194) par Laurent Védy

Résumé : Ce livre retrace le combat inflexible mené contre l’occupant, et son séide vichyssois, par les trois frères Védy et leurs compagnons d’armes. Accusé d’être un chef de propagande communiste-terroriste, Maxime sera condamné à mort par un tribunal allemand et fusillé le 7 mars 1944 dans la clairière du Mont-Valérien. Juste avant de mourir, il reviendra sur son action en écrivant une dernière lettre à sa femme et à sa fille adoptive:  « J’avais déjà parcouru les deux tiers de mon existence, le tiers qui me sera enlevé cet après- midi sera compensé par l’immortalité de ma personnalité, car je meurs en bon français, conscient d’avoir toujours bien servi mon pays ».
Quinze jours plus tard, Médéric, le Délégué de la zone Nord à Londres, puis à l’Assemblée Consultative d’Alger, se suicide au cyanure lors d’un interrogatoire de la Brigade Spéciale. Il déclarera: « Vous allez voir comment un français sait mourir ».

Actualité de la Résistance : La Résistance oblitérée – sa mémoire gravée par les timbres

Actualité de la Résistance : La Résistance oblitérée – sa mémoire gravée par les timbres

Cet ouvrage n’est pas une histoire de la Résistance mais bien un examen de sa mémoire dans l’espace public telle que l’émission des timbres commémoratifs la donne à voir. Il accorde une attention particulière aux cinq séries dites des « héros de la Résistance » (1957-1961) qui constituent une remarquable anomalie.

Depuis la Libération, la Résistance a été chichement célébrée par les timbres, avec de longues éclipses. À sa manière, la politique d’État conduite pour les émissions de timbres aura ainsi vérifié la difficulté extrême de trouver le registre approprié pour évoquer la mémoire de la Résistance. Comment transposer en images simples la réalité cachée et complexe de l’univers de la lutte clandestine ?

Au fil de leur recherche, les auteurs ont eu accès aux archives postales, aux maquettes et projets élaborés pour réaliser les timbres ainsi qu’aux demandes d’émissions postales venues de tous les horizons.

Laurent Douzou, professeur des universités en histoire contemporaine à Sciences Po Lyon, membre de l’Institut Universitaire de France et du Laboratoire de Recherche Historique Rhône-Alpes, est spécialiste de l’histoire et de la mémoire de la deuxième guerre mondiale. Il est notamment l’auteur de La Résistance française : une histoire périlleuse (Seuil, 2005) et de Lucie Aubrac (Perrin, 2009).

Jean Novosseloff, aujourd’hui président de l’Association des Amis de la Fondation de la Résistance, est un amateur éclairé et passionné par la philatélie et l’histoire de la Résistance française. Il est l’auteur de nombreux articles de vulgarisation sur la Résistance et sa mémoire dans des publications associatives liées à la Fondation de la Résistance.

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