Mois : février 2024

Résistance française : 80 ans plus tard, les fusillés d’Eysses symboles de la liberté et de la fraternité

Résistance française : 80 ans plus tard, les fusillés d’Eysses symboles de la liberté et de la fraternité

La cérémonie en hommage aux 1 200 détenus de la prison de Villeneuve-sur-Lot, durant la Seconde Guerre mondiale, a pris un caractère exceptionnel avec la présence de Jean Lafaurie, ancien résistant d’Eysses

« La centrale d’Eysses devait nous broyer. Elle nous a appris à vivre ensemble et ce qu’était la solidarité. » Ce dimanche 18 février, Jean Lafaurie a été le premier à parler, devant le mur des fusillés de la prison villeneuvoise. Quatre-vingts ans plus tard, l’ancien résistant, âgé de 100 ans, était de retour dans les murs où il a été emprisonné par le régime de Vichy, comme opposant politique.

Le dernier survivant de l’insurrection d’Eysses – et membre du bataillon résistant FFI de la centrale – n’a pas caché son émotion tout au long de la cérémonie, devant les 12 portraits peints de ses anciens camarades passés par les armes. Plusieurs centaines de personnes, de tous âges, étaient présentes dans la petite cour de la prison.

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Le musée de la Shoah rend hommage aux étrangers dans la résistance en France

Le musée de la Shoah rend hommage aux étrangers dans la résistance en France

À quelques jours de la panthéonisation de Missak et de Mélinée Manouchian, c’est toute l’histoire des résistants étrangers de la seconde guerre mondiale qui est célébrée en France. À cette occasion, le musée de la Shoah à Paris consacre une exposition aux étrangers dans la résistance, une histoire occultée.

Missak et Mélinée Manouchian rejoignent le tombeau des grandes personnalités qui ont marqué l’histoire de France. Ils ont pourtant été nombreux et actifs, les résistants dits étrangers durant la Seconde Guerre mondiale. Bien déterminés à défendre le pays, la France, qui leur avait donné asile.

Juifs d’Europe de l’Est chassés par la montée du nazisme et les pogroms, Arméniens rescapés du génocide turc de 1915, républicains espagnols réfugiés après la prise du pouvoir par le dictateur Franco, italiens en lutte contre la montée du fascisme, force de travail immigrée que la France avait fait venir par millions après la saignée de la Première Guerre mondiale.

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Exposition

Exposition

C’est aujourd’hui que démarre l’exposition de 27 planches extraites de « Vivre à en mourir » (Le Lombard avec Laurent Galandon) à la Médiathèque Lucie Aubrac de Vénissieux.
L’album retrace le parcours de Marcel Rayman, compagnon d’armes de Missak Manouchian ; et évoque aussi tous les membres du groupe, comme ici dans les dernières pages.
Vernissage vendredi 16 février à 18h en présence des auteurs.
Médiathèque Lucie Aubrac
Du mardi 13 au samedi 24 février 2024
2-4 avenue Marcel Houël
69200 Vénissieux
Rediffusion

Rediffusion

 

Rediffusion de « La Rafle du Vel d’Hiv » de David Korn-Bzorza dimanche 18 février 2024 sur France 5 à 21h05. Occasion de retrouver des témoins forts et bouleversants, dont l’une est récemment partie, Annette Krajcer (1929-2024), après Léon Fellmann (1925-2021) et Annette Zaidman (1934-2022). Rachel Jedinak, Esther Senot, Arlette Testyler et mes chers « vieux » amis Jenny Plocki et Joseph Schwartz sont toujours parmi nous – et dans la meilleure forme qu’on peut l’être à leur âge !

Au mémorial de la Shoah : des documents inédits pour présenter Manouchian et tous les étrangers de la résistance

Au mémorial de la Shoah : des documents inédits pour présenter Manouchian et tous les étrangers de la résistance

À l’occasion de la panthéonisation de Missak et Mélinée Manouchian, le mémorial de la Shoah présente une exposition pour célébrer l’engagement des étrangers dans la Résistance.

Au cœur du mémorial de la Shoah, au pied de l’escalier qui mène à l’exposition, gît la « tache de sang », comme l’appelait Louis Aragon. L’Affiche rouge, haute de près d’un mètre, accueille le visiteur. Les visages des combattants de « l’armée du crime » y sont présentés comme autant de cibles « terroristes » abattues par les nazis. Une propagande qui dès ses origines « n’a pas fonctionné », rappelle la commissaire d’exposition Renée Poznanski.

Placardée partout sur les murs de Paris et dans plusieurs formats, elle avait pour but de désigner les ennemis : tous des étrangers coupables d’attentats contre les Français. Faux, leurs actions étaient ciblées et ne tuaient que des occupants allemands. Leur assignation à résidence communautaire est « un anachronisme déjà pour l’époque ». « Ces résistants étaient traversés par une convergence ou une polyvalence identitaires. » Juifs, Hongrois, Polonais, Arméniens, Italiens, Espagnols, communistes… Ces identités ne rentraient pas en concurrence, ne se hiérarchisaient pas. Ce qui prévalait, c’était leur volonté de libérer la France. Le dénominateur commun de leur combat : l’idéal des Lumières contre le fascisme et le nazisme.

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Huit livres et une exposition pour mieux connaître Missak Manouchian

Huit livres et une exposition pour mieux connaître Missak Manouchian

À l’occasion de la panthéonisation de Missak et Mélinée Manouchian, le mémorial de la Shoah présente une exposition pour célébrer l’engagement des étrangers dans la Résistance.

Au cœur du mémorial de la Shoah, au pied de l’escalier qui mène à l’exposition, gît la « tache de sang », comme l’appelait Louis Aragon. L’Affiche rouge, haute de près d’un mètre, accueille le visiteur. Les visages des combattants de « l’armée du crime » y sont présentés comme autant de cibles « terroristes » abattues par les nazis. Une propagande qui dès ses origines « n’a pas fonctionné », rappelle la commissaire d’exposition Renée Poznanski.

Placardée partout sur les murs de Paris et dans plusieurs formats, elle avait pour but de désigner les ennemis : tous des étrangers coupables d’attentats contre les Français. Faux, leurs actions étaient ciblées et ne tuaient que des occupants allemands. Leur assignation à résidence communautaire est « un anachronisme déjà pour l’époque ». « Ces résistants étaient traversés par une convergence ou une polyvalence identitaires. » Juifs, Hongrois, Polonais, Arméniens, Italiens, Espagnols, communistes… Ces identités ne rentraient pas en concurrence, ne se hiérarchisaient pas. Ce qui prévalait, c’était leur volonté de libérer la France. Le dénominateur commun de leur combat : l’idéal des Lumières contre le fascisme et le nazisme.

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Pourquoi les Invalides ont été le théâtre d’une histoire incroyable de la résistance française

Pourquoi les Invalides ont été le théâtre d’une histoire incroyable de la résistance française

On a rendu hommage mercredi 7 février aux victimes françaises tuées le 7 octobre dernier lors de l’attaque du Hamas. La cérémonie s’est déroulée aux Invalides qui ont été le théâtre d’une histoire incroyable de la résistance française.

On est en décembre 1940. Les Invalides sont alors occupés par la Wehrmacht qui les ont transformés en caserne. On s’apprête à accueillir en grandes pompes les cendres de l’Aiglon, le fils de Napoléon, qu’Hitler a accepté de rendre à la France. Des drapeaux nazis ont été installés partout. Mais le jour de la cérémonie, ils ont disparu. Les Allemands sont furieux, il est trop tard pour les réinstaller.

C’est la famille Morin qui a fait ça. Georges, le papa, vit avec sa femme Denise et sa fille Yvette dans un petit appartement de fonction de l’hôtel des Invalides, puisqu’il travaille au service des Anciens Combattants. Ils ne payent pas de mine, les Morin, mais ils ont en fait intégré la résistance. Et sont très actifs.

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Rencontre avec Louis Poulhès

Rencontre avec Louis Poulhès

Les Amis du Musée de la Résistance sont heureux de vous inviter à son événement.
Venez rencontrer Louis POULHÈS, agrégé et docteur en histoire, ancien directeur régional des Affaires culturelles de Bourgogne
qui présentera son livre « Les camps d’internement de Châteaubriant, Choisel et Moisdon-la-Rivière (1940-1945) », récemment publié aux éditions Atlande.
Le samedi 6 avril 2024 à 15h à la Médiathèque de Châteaubriant (6 place Saint-Nicolas 44110 Châteaubriant)
Entrée libre et gratuite – sans réservation
Sur place, le livre sera vendu au prix de 25,00€*.
*Une partie des bénéfices sera reversée à l’association des amis du musée, co-organisatrice de l’événement.
Vous pourrez ainsi le faire dédicacer par l’auteur à l’issue de la présentation. Ceux qui ont déjà l’ouvrage, n’hésitez pas à venir avec.
Pour rappel, le livre est en vente à la boutique du musée à Châteaubriant ouvert au public les mercredis et samedis après-midis (14h à 17h).
Une belle action à ne pas manquer à Châteaubriant autour d’un livre remarquable sur l’histoire des camps!
Au plaisir de vous y voir nombreux.
Renseignements : par mail à contact.musee.resistance@orange.fr ou par téléphone au 02 40 28 60 36 ou au 06 49 73 09 05 (du mardi au vendredi)