Résistance française : 80 ans plus tard, les fusillés d’Eysses symboles de la liberté et de la fraternité
« La centrale d’Eysses devait nous broyer. Elle nous a appris à vivre ensemble et ce qu’était la solidarité. » Ce dimanche 18 février, Jean Lafaurie a été le premier à parler, devant le mur des fusillés de la prison villeneuvoise. Quatre-vingts ans plus tard, l’ancien résistant, âgé de 100 ans, était de retour dans les murs où il a été emprisonné par le régime de Vichy, comme opposant politique.
Le dernier survivant de l’insurrection d’Eysses – et membre du bataillon résistant FFI de la centrale – n’a pas caché son émotion tout au long de la cérémonie, devant les 12 portraits peints de ses anciens camarades passés par les armes. Plusieurs centaines de personnes, de tous âges, étaient présentes dans la petite cour de la prison.