Mois : octobre 2020

16 octobre 1943 : Rafle du ghetto de Rome.

16 octobre 1943 : Rafle du ghetto de Rome.

Le saviez-vous?
À l’aube du samedi 16 octobre 1943, jour choisi spécialement car férié pour les Juifs, plus de 350 hommes de la police allemande, sous les ordres de 14 officiers et sous-officiers effectuent une rafle dans le ghetto de la communauté juive romaine, principalement dans la Via del Portico d’Ottavia et les rues adjacentes, ainsi que dans d’autres quartiers de Rome. Aucun italien n’étaient estimé digne de confiance pour effectuer cette tâche.
Le dimanche 17 septembre, un fonctionnaire du Vatican se rendit au Collegio Militare, se limitant à demander la libération des Juifs baptisés. Cette requête fut rejetée car, sur la base de la législation allemande en vigueur à l’époque, les Juifs convertis appartenaient toujours à la race juive.
Les personnes arrêtées furent transférées à la gare de Rome Tiburtina, chargées sur un convoi composé de 18 wagons à bétail.
Le convoi, parti le lundi 18 octobre à 14h05, arriva au camp d’Auschwitz le 22 octobre à 23h. Les déportés restèrent enfermés dans les wagons jusqu’à l’aube.
Une fois sortis des wagons, les déportés furent divisés en deux colonnes : d’un côté 820 personnes jugées physiquement inaptes au travail et de l’autre 154 hommes et 47 femmes déclarées physiquement sains. Les 820 personnes du premier groupe furent immédiatement conduites dans les chambres à gaz nommées « zone douche ». Le jour même, leurs cadavres lavés avec un jet d’eau et privés des dents en or furent brûlés dans les fours crématoires.
Ceux du deuxième groupe furent transférés dans d’autres camps d’extermination. Les juifs qui restèrent à Auschwitz périrent tous.
À la fin du conflit, seuls 15 hommes et une femme retournèrent en Italie.
Lors des rafles suivantes, la majorité des juifs parvint à se cacher, souvent aidés par la population italienne.
Ci-dessous, une photo de Lello di Segni, dernier survivant de la rafle du 16 octobre 1943, décédé le 26 octobre 2018 à l’âge de 91 ans. 🐝
1940 : LES PARISIENS DANS L’EXODE

1940 : LES PARISIENS DANS L’EXODE

Actuellement : première exposition temporaire

1940 : LES PARISIENS DANS L’EXODE

jusqu’au 13 décembre 2020

Inauguré le 25 août 2019 à l’occasion du 75e anniversaire de la Libération de Paris, le musée de la Libération de Paris – musée du général Leclerc – musée Jean Moulin retrace, dans sa première exposition temporaire, l’épisode tragique de l’exode vécu par les Parisiens en juin 1940. Alors que cette année a lieu la commémoration de cette période charnière dans l’histoire de la France, des archives, photographies, films, dessins et témoignages réunis pour la première fois dans une exposition, éclairent ce traumatisme collectif.

Juin 1940 : il y a 80 ans, Belges, Luxembourgeois et Français partent sur les routes, fuyant l’avancée des troupes allemandes.

Deux millions d’hommes, de femmes et d’enfants quittent Paris en quelques jours… Ils rejoignent les six millions de personnes déjà prises dans la tourmente. Ce mouvement de masse vers le sud ou l’ouest de la France prend de telles proportions que la référence à la Bible s’impose rapidement pour le nommer : l’exode.
Au fil du parcours les principales origines de ce mouvement de panique inédit sont expliquées. Les imaginaires des Parisiens, comme ceux de tous les Français, ont été nourris par les descriptions des violences à l’encontre des civils lors des précédentes guerres. Par ailleurs, les pouvoirs publics ont préparé une guerre défensive, sans prendre en compte l’éventualité d’une invasion ennemie sur le territoire français jusqu’à la capitale.

COMMISSAIRES :

Hanna Diamond, historienne, professeur à l’université de Cardiff, auteur de l’ouvrage : « Fleeing Hitler » ; Sylvie Zaidman, historienne, conservatrice en chef, directrice du musée de la Libération de Paris – musée du général Leclerc – musée Jean Moulin.

L’accent est mis sur une expérience collective faite de millions d’histoires individuelles, mêlant les Parisiens aux autres Français, aux Belges ou aux Luxembourgeois.

PHOTOGRAPHIES ET FILMS D’ARCHIVES MÉCONNUS

En s’appuyant sur des films d’époque, des témoignages, des dessins – d’enfants notamment – et des archives, les commissaires ont choisi de plonger le visiteur dans cette période singulière de l’histoire. Il découvre peu à peu le sentiment d’urgence qui saisit les Parisiens et leur départ en catastrophe pour se retrouver dans la masse de réfugiés qui encombrent les routes. « 1940 : les Parisiens dans l’exode » permet de suivre les itinéraires de quatre familles partant de Paris, plongées au milieu de la masse de tous ceux qui s’en vont de façon parfois désordonnée et irrationnelle.

la gare de déportation de Bobigny en lieu de mémoire

la gare de déportation de Bobigny en lieu de mémoire

LE PARISIEN

Les travaux enfin lancés pour transformer la gare de déportation de Bobigny en lieu de mémoire

Prévus depuis plusieurs années, les travaux de transformation de la gare de déportation de Bobigny en lieu de mémoire ont débuté. La ville espère pouvoir inaugurer ce nouveau lieu en janvier 2022.

Le 11 octobre 2020 à 18h59, modifié le 11 octobre 2020 à 19h14

C’est un lieu empli d’histoire, encore peu connu du grand public. Un endroit qui a joué un rôle dans les temps les plus sombres du XXe siècle. Entre juillet 1943 et août 1944, durant la Seconde Guerre mondiale, 22 453 personnes de confession juive ont été déportées depuis la gare de Bobigny (Seine-Saint-Denis).

Une station aujourd’hui désaffectée, qui permettait de relier la commune, alors village maraîcher, à Sucy-en-Brie (Val-de-Marne). Et qui sera demain un lieu de mémoire : les travaux ont en effet débuté en août dernier avec pour objectif de l’inaugurer en 2022.

Les convois partaient vers Auschwitz

Ouverte dans un premier temps aux voyageurs, cette gare de la Grande Ceinture est devenue uniquement réservée au transport de marchandises dès 1939. Située seulement à deux kilomètres du camp de Drancy, où étaient internés de nombreux juifs, la gare a sans doute été choisie par les Allemands pour son emplacement plus discret que celle du Bourget où ont débuté les déportations.

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Si je reviens un jour : les lettres retrouvées de Louise Pikovsky

Si je reviens un jour : les lettres retrouvées de Louise Pikovsky

les dates de dédicaces et de conférences pour les prochaines semaines:
➡️mardi 3 novembre : conférence virtuelle avec l’Institut français d’Edimbourg en Ecosse.
➡️samedi 7 et dimanche 8 novembre : dédicace au salon du livre d’Histoire de Verdun (55).
➡️vendredi 13 novembre : dédicace à partir de 17h30 à la librairie Le Chat Pitre de Fécamp (76)
➡️mercredi 18 novembre: conférence à 15h au musée de la Résistance et de la Déportation de Toulouse (31).
➡️dimanche 22 novembre: conférence à 16h au musée de la Résistance et de la Déportation de Blois (45) dans le cadre de BD Boum.
➡️samedi 28 novembre : conférence à 15h au café historique de Chaville (92).

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Documentaire. « Les 7 vies de Madeleine Riffaud » de Jorge Amat.

Documentaire. « Les 7 vies de Madeleine Riffaud » de Jorge Amat.

Tous les jours à 13h au Cinema saint-André des Arts.

« Combattante en quête de vérité
À partir d’archives et d’entretiens, Jorge Amat retrace le parcours de la résistante, poétesse et journaliste qui couvrit pour l’Humanité les guerres d’Algérie et du Vietnam.
Les 7 vies de Madeleine Riffaud
de Jorge Amat
France, 100 minutes
Une existence, l’écriture, trois guerres et un amour. Dans un documentaire où s’entrelacent images d’archives et longs entretiens avec la résistante, poétesse et journaliste, Jorge Amat explore la vie dense et folle de Madeleine Riffaud, depuis ses premiers pas dans la Résistance jusqu’aux maquis du Sud-Vietnam.
Dans son appartement parisien, à 95 ans, la vieille dame, front plissé, traits durs, regard perçant malgré la cécité, déplie un récit sûr, précis, ponctué du pépiement des oiseaux qui l’entourent, dans leurs grandes volières. Vêtue de noir, cheveux nattés de côté, elle fume et se souvient, l’intime et l’histoire, et jusqu’à la première blessure, longtemps enfouie dans l’oubli, un viol enduré alors qu’elle devait passer, adolescente, la ligne de démarcation pour rejoindre le sanatorium. La tuberculose est tombée sur elle comme un malheur de plus, dans l’exode, alors que sa famille fuyait Paris occupée. De la maladie, elle se relève, pour embrasser le combat. « Je suis entrée dans la Résistance avec un nom d’homme, un nom d’Allemand, un nom de poète » : dans la clandestinité, elle sera Rainer, pour Rainer Maria Rilke. « Je suis un antihéros, quelqu’un de tout à fait ordinaire. Il n’y a rien d’extraordinaire dans ce que j’ai fait, rien du tout », insiste-t-elle.
Arrêtée et torturée par la Gestapo
Elle organise d’abord le ravitaillement des clandestins, puis passe à des actions « plus dures » : recrutements, planques, attaques de dépôts d’armes. L’affiche rouge placardée dans les couloirs du métro lui brise le cœur. Comme Missak Manouchian, comme Joseph Epstein qu’elle admire, elle est de ceux que l’occupant tient pour des « terroristes ». Ce mot-là lui reste encore en travers de la gorge : « Jamais nous n’attaquions des civils. Jamais nous ne faisions quoi que ce soit qui puisse les mettre en danger. On se serait plutôt fait crever. » Des explosifs cachés sous le manteau, dans Paris quadrillée par l’occupant, elle échappe par miracle à l’arrestation, grâce au langoureux baiser d’un camarade. La mort d’un ami abattu d’une balle tirée dans le dos, à bout portant, décuple sa rage. Elle se vengera. Sur le pont de Solférino, elle attendra que le soldat allemand qu’elle a choisi pour cible se retourne vers elle pour lui mettre deux balles dans la tempe. « Il n’a pas souffert. J’ai enfourché ma bicyclette, je suis repartie sur les quais. » Elle est arrêtée, conduite rue des Saussaies, au quartier général des SS. « La suite, je n’aime pas la raconter. » Elle est torturée, passe entre les mains de la police de Vichy, puis de la Gestapo, manque d’être fusillée, se soustrait in extremis à la déportation.
Oublier la fureur nazie, la boue, le sang
Quand l’insurrection éclate, elle est libérée de prison, prend part au combat, dirige la capture d’un train allemand aux Buttes-Chaumont. Ce soir-là, avec ses camarades, elle s’offre un festin : « Jamais depuis quatre ans nous n’avions si bien mangé. » Paris est libérée, elle a 20 ans, il faut oublier la fureur nazie, la boue, le sang. Mais elle se sent vide, n’a pas de métier, traîne sur le pavé, sans but. Elle est prête à se noyer, lorsqu’elle rencontre Claude Roy qui la présente à Aragon, Tzara, Vercors. Dans ses yeux, Éluard décèle une infinie détresse. Elle lui fait lire les poèmes griffonnés dans sa prison : « Je n’ai jamais donné vos noms / Je serai fusillée demain. » Il les fait publier, Picasso fait son portrait, elle apprend le métier de journaliste en couvrant les grèves.

Lire aussi : Madeleine Riffaud « Et nous partirons réveiller les hommes »
À Berlin, au Festival mondial de la jeunesse, elle rencontre le poète vietnamien Nguyen Dinh Thi, l’amour de toute une vie. Lorsqu’elle le retrouve à Hanoi en 1955, leur idylle fait grand bruit : « Tout le monde voulait nous marier, comme un symbole de la paix retrouvée. » Hô Chi Minh ne l’entend pas ainsi, il lui demande de repartir à Paris. Elle pleure. « On ne fait rien avec des larmes. Tu es journaliste : fais ton travail », tranche-t-il. Une autre guerre, déjà, s’est allumée.
Jamais, de ma vie, je n’ai vu une guerre aussi sale.
Madeleine Riffaud, à propos de la guerre d’Algérie
Au retour, l’Humanité l’envoie en Algérie. Dans ses reportages, elle témoigne des atrocités, de la violente répression qui s’abat sur tout un peuple : « Jamais, de ma vie, je n’ai vu une guerre aussi sale. » La tuberculose la rattrape, la cloue en France. Aux Algériens, elle dédie alors un recueil de poésie : Si j’en crois le jasmin. Le préfet Papon la poursuit pour ses articles sur « les caves qui chantent » où l’on pratique la torture à Paris et l’OAS la prend pour cible : elle est grièvement blessée dans une attaque au plastic.
Témoin des bombes sur Haiphong
À l’indépendance, Henri Alleg, qui a repris la tête d’ Alger républicain, la met en relation avec l’antenne du Front de libération du Sud-Vietnam dans la Ville blanche. Elle recueille les témoignages de ses membres, revient avec des photos. L’Humanité les publie, sous le titre : « La deuxième guerre du Vietnam a commencé ». Madeleine Riffaud se rend sur le front en 1964. Dans la forêt, dans les galeries souterraines, sous les bombes, elle restera trois mois auprès des combattants de la guérilla communiste, en ramènera, avec son confrère australien Wilfred Burchett, des images exceptionnelles de cette guerre d’indépendance.
Il n’y a aucune cause perdue, excepté celles qu’on abandonne en chemin.
Revenue au Nord, elle retrouve Nguyen Dinh Thi, qu’elle n’a jamais cessé d’aimer, et sera le seul témoin étranger de la première pluie de bombes déversée sur Haiphong par les B52 américains. Le retour dans l’atmosphère insipide de la France pompidolienne la désole. Elle se fait alors embaucher comme fille de salle dans un hôpital, en tire un récit poignant sur les vies de ces héroïnes anonymes. Les Linges de la nuit remportent un succès prodigieux.
Au crépuscule de sa vie, Madeleine Riffaud a acquis une certitude : « Il n’y a aucune cause perdue, excepté celles qu’on abandonne en chemin. » « J’ai toujours cherché la vérité. Au Maghreb, en Asie, Partout où des peuples se battaient contre des oppresseurs. Je cherchais la vérité : pas pour moi, mais pour la dire. Ce n’est pas de tout repos. J’ai perdu des plumes à ce jeu. J’en ressens encore les effets dans mes os brisés. Mais si c’était à refaire, je le referais. »
L’humanité, le 11 octobre 2020.

https://www.google.fr/…/documentaire-les-7-vies-de…

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Fontevraud : la détention des Résistants. Patrimoine des Pays de la Loire

Fontevraud : la détention des Résistants. Patrimoine des Pays de la Loire

Témoignage recueilli dans le cadre de l’Inventaire du patrimoine culturel de Fontevraud : Roger Poitevin, fils de détenu, retrace le parcours de son père militant communiste puis Résistant, de son arrestation en 1942 à sa déportation quelques semaines plus tard. Il rappelle que Fontevraud était appelée « la Centrale du silence » et qu’une discipline très dure y régnait. Il parle également de la difficulté qu’a eue ce lieu à assumer le fait d’avoir été un centre de détention de Résistants.

1940 ! Paroles de rebelles

1940 ! Paroles de rebelles

  • 1940 ! Paroles de rebelles
  • Musée de l’Ordre de la Libération à l’Hôtel National des Invalides
  • Du 17 septembre 2020 au 3 janvier 2021
    www.musee-armee.fr

Une exposition qui va de la défaite de l’armée française en juin 1940 aux débuts de la renaissance de l’esprit de résistance.

Après la terrible défaite de juin 1940 et le déferlement des troupes allemandes qui défilent triomphalement aux Champs-Elysées, tout espoir semble perdu. Le Maréchal Pétain signe un armistice désastreux qui offre à l’Allemagne victorieuse l’Alsace et la Moselle, amputant la France d’une partie de la souveraineté de son propre territoire. Mais heureusement de nombreux français ne s’avouent pas vaincus, tentant par tous les moyens de rejoindre Londres, dernier rempart de la liberté en Europe face à l’hégémonie totalitaire du nazisme vainqueur sur tous les fronts en Europe. L’exposition revient largement sur le ralliement et le départ vers Londres de tous les hommes valides de l’île de Sein ayant écouté à la radio le discours du Général de Gaulle invitant tous les français à poursuivre le combat. Mais ces ralliements enthousiastes pour continuer la lutte ne sont pas les seuls et il faudrait aussi citer ceux des colonies françaises, ainsi que l’engagement de personnalités telles que celles d’Honoré d’Estienne d’Orves, de l’Amiral Godfroy et de Jacques Hébert. Avec 1940 ! Paroles de rebelles, les commissaires de cette exposition – Vladimir Trouplin, conservateur du musée de l’Ordre de la Libération, Lionel Dardenne, assistant du conservateur au musée de l’Ordre de la Libération et Diane de Vignemont, étudiante-chercheuse en Histoire contemporaine – ont atteint leur but : dresser un tableau précis et sans fard de la situation de la France après la cuisante et douloureuse défaite de la France en juin 1940.

Une exposition exemplaire montrant les conséquences terribles de la défaite, l’installation abjecte de Pétain aux commandes de la France et le début d’une volonté d’entrer en résistance.

Texte de Michel Jakubowicz

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Marcel Berger, Résistant, nous a quittés

Marcel Berger, Résistant, nous a quittés

Publié le , mis à jour

Les adhérents des Associations AARS (Amis de la Résistance sur le Ségala Tarnais et Aveyronnais ayant participé à la libération du Carmausin), et CVAMA Villelongue (Compagnons de Villelongue et Amis du Maquis Antoine Tarn/Aveyron des groupes Veny) annoncent le décès d’un grand Résistant. « Nous venons d’apprendre le décès de Marcel Berger, il avait 96 ans.

Depuis plusieurs décennies, Marcel était présent à toutes les cérémonies pour rendre les honneurs à ses camarades. C’était un grand Résistant et un grand Serviteur du Souvenir de la Résistance Française (Maquis Lenoir).

A 95 ans passés, pour le 75e anniversaire de la Commémoration de la Libération de la Ville de Carmaux, il était présent. Ses obsèques ont eu lieu ce mardi 29 septembre en l’église de Sainte Martianne à Le Garric.

Marcel faisait partie du Maquis Lenoir. Il était membre honoraire d’AARS et était un de nos derniers témoins de la Résistance Française. Il était décoré de la Légion d’Honneur.

Le président Camille Pech et les bureaux des deux associations présentent leurs plus sincères condoléances à la famille de Marcel Berger.

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