Catégorie : Actualité de l’association

Disparition de Nicole DORRA, Présidente de l’association Ciné Histoire

Disparition de Nicole DORRA, Présidente de l’association Ciné Histoire

Disparition de Nicole DORRA, Présidente de l’association Ciné Histoire !
Nicole est décédée le 27 février 2024 à son domicile.
L’inhumation aura lieu le jeudi 14 mars à 15h au cimetière des Batignolles (8, rue Saint-Just, 75017 Paris).
Information Laurence THIBAULT
Ciné Histoire a été créée, à l’origine, par Nicole DORRA et Anne BROSSOLETTE pour pérenniser la mémoire de la Seconde Guerre mondiale au moyen du cinéma.
Fondée par des membres issus des associations des Amis de la Fondation pour la mémoire de la Déportation, de la Fondation de la Résistance, l’association Ciné Histoire a bénéficié de l’amitié et du soutien de résistants, parmi lesquels Raymond AUBRAC et Stéphane HESSEL qui sont intervenus régulièrement lors des manifestations de l’association et en ont fait le succès.
Photos R;Gauvrit -Auditorium de la ville de Paris le 12 mars 2011 avec Nicole DORRA entourée de Robert CHAMBEIRON, Raymond AUBRAC et Yves BLONDEAU
Exposition « Mon maquis, c’est Paris », au CNL – Centre national du livre, 53 rue de Verneuil, Paris 07.

Exposition « Mon maquis, c’est Paris », au CNL – Centre national du livre, 53 rue de Verneuil, Paris 07.

Exposition « Mon maquis, c’est Paris », au CNL – Centre national du livre, 53 rue de Verneuil, Paris 07. Elle est visitable demain toute la journée, pour les Journées européennes du patrimoine.
Le tome 2 y sera en avant-première.
Marie-José Chombart de Lauwe – Résister toujours.

Marie-José Chombart de Lauwe – Résister toujours.

Marie-José Chombart de Lauwe – Résister toujours.
Née le 31 mai 1923
Très bel anniversaire MARIJO !
« Le temps ne gommera pas l’histoire ni la mémoire. Une vie de combat exemplaire. Beauté de l’âme, beauté tout court. Avec tout mon respect Madame ».
Musée Réguiny
Pédopsychiatre et chercheuse au CNRS, Marie-José Chombart de Lauwe, 100 ans ce jour, a milité toute sa vie notamment au sein de la Ligue des droits de l’homme et de la Fondation pour la mémoire de la déportation.
Entrée dans la résistance à l’âge de 17 ans au sein du réseau de ses parents, Marie-José Chombart de Lauwe est dénoncée en mai 1942 et arrêtée par l’armée allemande. Interrogée par la Gestapo, condamnée à mort, elle est déportée à Ravensbrück. À l’été 1944, elle sera mutée à la Kinderzimmer du camp où le taux de mortalité des nouveau-nés atteint les 90 %. De retour en France, la jeune femme de 22 ans reprend ses études de médecine. Elle devient pédopsychiatre et se consacre à l’enfance inadaptée. Avec son mari Paul-Henry (avec lequel elle aura quatre enfants), elle ne cesse de militer contre toutes les formes de totalitarisme.
Elle s’engage notamment contre la torture lors de la guerre d’Algérie, ce qui lui vaudra d’être arrêtée et interrogée par la DST. Inquiétée par le résurgence de l’extrême droite dans les années 60, elle rejoint la Ligue des droits de l’homme. Puis elle soutiendra les Mères de la place de Mai durant la dictature argentine. En 1996, elle succède à Marie Claude Vaillant-Couturier à la présidence de la Fondation pour la mémoire de la déportation puis Serge Wolikow succédera à Marijo en 2018.
Lien également sur la notice biographique du Maîtron
JNR 2023 – À Cannes

JNR 2023 – À Cannes

🇫🇷 Le Conseil National de la Résistance a 80 ans !
Gilles Perret réalisateur et auteur du formidable documentaire « Les Jours Heureux » se joint à moi pour vous présenter ma dernière affiche. Réalisée à l’occasion du Festival « Visions Sociales » organisée par la CCAS ( page officielle ) à Mandelieu-la-Napoule en parallèle du Festival de Cannes, l’affiche a été imprimée en sérigraphie par les festivaliers.
✊🏼 L’affiche rend hommage à ces femmes et hommes qui dans les heures les plus sombres de notre histoire ont structuré les bases de notre société. Leur programme mis en place au lendemain de la 2nd Guerre Mondiale est attaqué depuis des années par la succession de gouvernements libéraux.
Battons-nous pour leurs mémoires, battons-nous pour que vive « Les jours heureux » !
80 ans du CNR : JNR 2023 – « Aux mous, aux tièdes, aux ignorants », l’appel de la presse de résistance

80 ans du CNR : JNR 2023 – « Aux mous, aux tièdes, aux ignorants », l’appel de la presse de résistance

C’est avec des mots forts et d’une grande justesse qu’à la fin juillet 1941, la feuille résistante Les Petites Ailes attaque le collaborationnisme français. Plus que tout, elle s’adressent aux indécis « mous », « tièdes » et « ignorants », et met en lumière l’horreur réelle de l’Allemagne nazie.

A partir de la signature de l’armistice du 22 juin 1940 signé entre le Troisième Reich et le nouveau gouvernement du Maréchal Pétain, la France entre activement dans la collaboration. Sous le régime de Vichy, le pays est divisé en deux, avec une zone occupée s’étendant au nord et à l’ouest de son territoire. La presque totalité de l’Europe est alors sous domination allemande.

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Journée nationale de la Résistance – Un peu d’histoire…

Journée nationale de la Résistance – Un peu d’histoire…

Dès l’été 1940, des mouvements de résistance à l’occupation font leur apparition de manière progressive et dispersée. Dans les années suivantes, sur le territoire français métropolitain partiellement puis entièrement occupé par l’armée allemande (novembre 1942), ces mouvements voient leurs effectifs croître considérablement. Ils demeurent toutefois très isolés. De son côté, la France libre a besoin d’une reconnaissance officielle des mouvements de résistance afin d’asseoir sa légitimité vis à vis des Alliés.

Dans ce contexte, Jean Moulin reçoit du Général de Gaulle, au début de l’année 1942, la mission de rallier et d’unir sous une même autorité les principaux mouvements de résistance, afin de créer une véritable armée secrète œuvrant sur le territoire occupé par l’ennemi.

La première réunion du Conseil national de la Résistance (CNR) se déroule le 27 mai 1943, réunissant dans un même lieu Jean Moulin, représentant le général de Gaulle, les représentants des huit principaux mouvements de résistance ainsi que ceux des principaux partis politiques et syndicats existant avant la guerre. Ensemble, ils décident de coordonner l’action de la Résistance et de préparer, dans la perspective de la libération du territoire national, la refondation de la République.

Le 19 juillet 2013, l’Assemblée nationale a adopté une proposition de loi instaurant le 27 mai comme Journée nationale de la Résistance. Cette journée fournit l’occasion d’une réflexion sur les valeurs de la Résistance et celles portées par le programme du CNR.​

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Disparition d’Odette Nilès

Disparition d’Odette Nilès

Immense peine d’apprendre le décès cette nuit d’Odette Nilès en ce jour du 80e anniversaire du Conseil national de la Résistance La France perd une grande figure de la Résistance. Nous ne l’oublierons pas !
NILÈS Odette [née LECLAND Odette]
Né le 27 décembre 1922 à Paris (XXe arr.) ; militante communiste ; membre active de l’UJFF ; résistante, membre du Front national de lutte pour la libération, chargée du recrutement pour les Forces unies de la jeunesse patriotique (FUJP) du sud-ouest en 1944 ; internée ; présidente honoraire de l’Amicale de Châteaubriant (Voves – Aincourt – Rouillé).
Odette Lecland était la fille de Léon Lecland, né à Paris (Xe arr.), vernisseur, qui fabriquait des cannes, et d’Henriette, Marcelle, Augustine Toussaint, née à Paris (IIIe arr.), qui fut cartonnière, vernisseuse et femme de ménage. Sa famille vivait à Drancy (Seine, Seine-Saint-Denis). En 1940, son père, syndicaliste et antimunichois qu’elle admirait, fut arrêté. Sa mère exerça donc différents emplois pour assurer le quotidien du foyer. Odette Lecland entra aux Jeunesses communistes la même année, à quinze ans. Elle faisait partie d’un triangle et participa à des distributions de tracts à vélo.
Le 14 juillet 1941, suite à l’invasion de l’URSS, elle prit part à une manifestation organisée notamment par André Leroy, responsable des JC de la région parisienne. Les Allemands poursuivirent les militants et firent feu. Elle échappa de peu à l’arrestation. Le 13 août, elle participa, à proximité du métro Havre-Caumartin (IXe arr.), à une autre manifestation organisée par les JC de la région Paris-Est contre la présence des troupes allemandes. Danielle Casanova, alors passée à la clandestinité, devait venir. On l’attendit en vain jusqu’à l’arrivée de la police qui arrêta les dix-sept jeunes militants présents, seize garçons et une fille : Odette Lecland. Ils passèrent le 23 août devant une cour martiale allemande qui condamna à mort Raymond Justice, Jean-Louis Rapinat et André Sigonney. Quatre autres furent condamnés aux travaux forcés à perpétuité : Marcel Ancelin, Daniel Chandon, Émile Grout et Rémy Toutin, ainsi que Désiré Bertieau, condamné par contumace car il avait réussi à s’enfuir. Odette Lecland fut emprisonnée à la prison du Cherche-Midi (VIe arr.) et à la Petite Roquette (XIe arr.). Elle qui avait vécu dans une petite ville rencontra pour la première fois en prison des prostituées, une trafiquante de cocaïne, des lesbiennes et des femmes condamnées pour avoir pratiqué des avortements….
Journée nationale de la Résistance