Catégorie : Actualité de la Résistance

Jean Baqué, une des dernières figures de la Résistance en Haute-Garonne, est décédé à 103 ans

Jean Baqué, une des dernières figures de la Résistance en Haute-Garonne, est décédé à 103 ans

Il était un des derniers passeurs de mémoire de la Résistance en Haute-Garonne. Jean Baqué est mort à 103 ans, indique ce mercredi le Mémorial François Verdier Forain Libération Sud.

En 2021, Jean Baqué découvrait au musée de Saint-Gaudens un panneau détaillant son parcours. – Ville de Saint-Gaudens
Jean Baqué avait été très actif contre l’occupation nazie pendant la seconde guerre mondiale. C’est avec modestie que ce Commingeois racontait son combat aux élèves des collèges et lycées. Il devait fêter ses 104 ans le 2 mars. Le Mémorial François Verdier Forain Libération Sud a annoncé son décès ce mercredi.

Doyen et figure de la résistance
Jean Baqué était le doyen de Saint-Gaudens et surtout une des dernières figures de la Résistance en Haute-Garonne. Pendant la seconde guerre mondiale, il avait participé à des opérations de sabotage contre les nazis.

Il s’enfuit malgré une blessure par balle
Arrêté par la Gestapo en 1943, emprisonné à Tarbes, il avait réussi à s’enfuir malgré une blessure par balle dans le dos. Il avait été soigné par Louis Otin, un autre résistant chez lequel il s’était réfugié. En 2021, il avait d’ailleurs raconté son aventure à « ici Béarn-Bigorre ». Il avait retrouvé la trace de son sauveur et avait pu fleurir sa tombe.

LIRE LA SUITE

Exposition au musée de l’Armée : six objets pour illustrer la résistance des artistes exilés pendant la Seconde Guerre mondiale

Exposition au musée de l’Armée : six objets pour illustrer la résistance des artistes exilés pendant la Seconde Guerre mondiale

Le musée de l’Armée consacre une exposition opportune à ces femmes et à ces hommes, contraints de fuir la France de Vichy, qui ont soutenu la Résistance de multiples façons depuis leur lieu d’exil.

Jean Carlu, affiche, « Liberté, Égalité, Fraternité, La Nouvelle Bastille », vers 1942, présentée dans l’exposition « Un exil combattant » au musée de l’Armée, du 28 février au 22 juin 2025. (MUSEE DE L’ORDRE DE LA LIBERATION)
Intitulée Un exil combattant. Les artistes et la France 1939-1945, l’exposition organisée jusqu’au 22 juin au musée de l’Armée, dans l’hôtel des Invalides, à Paris, participe des commémorations organisées pour les 80 ans de la Libération. Elle révèle comment les artistes et les intellectuels exilés (juifs, opposants au fascisme et au nazisme, militants ou responsables politiques, journalistes, français ou étrangers…) ont mis leur talent et leur créativité au service de la Résistance et de la défense des valeurs de liberté. Le parcours est structuré en quatre zones géographiques. Avec l’aide de Vincent Giraudier, chef du département de l’historial Charles de Gaulle et de Sylvie Le Ray-Burimi, conservateur en chef du patrimoine, tous deux commissaires de l’exposition, nous avons sélectionné, six pièces particulièrement remarquables présentées dans les vitrines.

LIRE LA SUITE

De l’Ukraine de 2025 à la Lorraine de 1940, la diversité des actes de résistance

De l’Ukraine de 2025 à la Lorraine de 1940, la diversité des actes de résistance

Dans la Lorraine annexée en 1940, de multiples actes de désobéissance civile – par exemple continuer à porter le béret ou refuser de parler allemand – nourrissent l’esprit de résistance.

Dans le récit des guerres ou des annexions et tentatives d’annexion, l’histoire et l’actualité retiennent d’abord les grands mouvements, les grandes dates, les grands combats, les personnages emblématiques. Le quotidien des gens, qui pourtant subissent un terrible choc, est moins relaté. C’est intéressant pourtant de voir comment, par exemple, les Ukrainiens s’organisent pour vivre dans des villages détruits à 100% par l’armée russe. Cette actualité est probablement ressentie différemment par les Lorrains qui ont vécu la dernière période d’annexion et d’occupation à partir de 1940. Dans un contexte de désorganisation totale, c’est le système de la débrouille qui se met en place, y compris dans l’action résistante où des actes de désobéissance, jugés anodins, s’accumulent.

LIRE LA SUITE

Un biopic de Jean Moulin avec Gilles Lellouche se prépare

Un biopic de Jean Moulin avec Gilles Lellouche se prépare

Conçu par Laszlo Nemes (Le fils de Saul), ce film sur une figure française de la Résistance, sera porté par le réalisateur de L’Amour ouf.

Le producteur de La Rafle, Alain Goldman, se lance dans la production d’un nouveau film : un biopic sur Jean Moulin, révèle l’homme de 64 ans dans un entretien pour Écran Total. Spécialiste du sujet, c’est Laszlo Nemes, connu pour son film oscarisé Le fils de Saul, qui réalisera ce nouveau long-métrage, sept ans après Sunset. Le scénario explorera les questions de la Résistance et de tout ce que cela implique, les valeurs et surtout, le courage. C’est Olivier Demangel (9 mois ferme, La Vie en grand), romancier et scénariste qui écrit ce projet.

LIRE LA SUITE

Jean Cavaillès, résistant. La vaillance et l’oubli

Jean Cavaillès, résistant. La vaillance et l’oubli

Existe-t-il une spécificité des intellectuels dans une révolte armée ? Alya Aglan revient sur la vie et le combat de Jean Cavaillès, ce résistant de la première heure, tombé injustement dans l’oubli.

Avec
  • Alya Aglan Historienne de la Seconde Guerre mondiale. Elle a codirigé avec Jean-Pierre Azéma « Jean Cavaillès résistant ou la Pensée en actes » (Flammarion, 2002)

Il arrive qu’admirer fasse du bien. Il s’agit du destin d’un homme dont Raymond Aron, qui fut son condisciple à l’École normale, a salué en ces termes le sacrifice dans la Résistance : « L’autorité morale de l’étudiant était devenue le rayonnement du héros ».

Honorer la mémoire de Jean Cavaillès, c’est d’abord rendre justice à un chef essentiel du combat contre l’occupant nazi, un chef qui n’a pas atteint à la gloire posthume d’un Jean Moulin ou d’un Pierre Brossolette. C’est s’enquérir des causes de cette inégalité, parmi tous les aléas de la mémoire collective – une question qui est au cœur du livre qu’Alya Aglan, a organisé naguère en collaboration avec Jean-Pierre Azéma, et d’autres historiens. Le titre en est simple Jean Cavaillès résistant, mais le sous-titre attire l’attention : La Pensée en actes.

LIRE LA SUITE

 

APPEL À CONTRIBUTION

APPEL À CONTRIBUTION

4 j 
[APPEL À CONTRIBUTION] 📢
La carte de l’expo ℂ𝕃𝔸ℕ𝔻𝔼𝕊𝕋𝕀ℕ𝔼𝕊 affiche 130 visages de résistantes.
Seulement, depuis le démarrage de l’exposition au début du mois de décembre, notre centre de documentation doit poursuivre sa collecte de photographies.
La liste (non exhaustive) des résistantes du département dépasse largement les 200 noms. Il manque encore de nombreux portraits permettant d’identifier ces femmes courageuses.
🫴 𝐕𝐨𝐮𝐬 𝐝𝐞́𝐭𝐞𝐧𝐞𝐳 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐡𝐨𝐭𝐨𝐬 𝐝𝐞 𝐯𝐨𝐬 𝐚𝐢̈𝐞𝐮𝐥𝐞𝐬 𝐫𝐞́𝐬𝐢𝐬𝐭𝐚𝐧𝐭𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐥𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐯𝐢𝐬𝐚𝐠𝐞𝐬 𝐧’𝐚𝐩𝐩𝐚𝐫𝐚𝐢𝐬𝐬𝐞𝐧𝐭 𝐩𝐚𝐬 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐜𝐚𝐫𝐭𝐞 ?
Contactez le centre de documentation du Musée ! L’enrichissement de nos dossiers nominatifs nous est très précieux.