Auteur/autrice : JNR-CPL

80 ans après la libération de La Rochelle, ils fabriquent une réplique d’un blindé artisanal de la Résistance

80 ans après la libération de La Rochelle, ils fabriquent une réplique d’un blindé artisanal de la Résistance

Le 8 mai 1945, la poche de La Rochelle était enfin libérée. A l’époque, quatre blindés fabriqués par les résistants locaux avaient défilé pour la première fois. 80 ans après, deux amis passionnés d’histoire ont décidé de fabriquer la réplique d’un de ces blindés symboliques de la résistance.

C’est l’une des attractions des commémorations du 8 mai à La Rochelle – cérémonie grand format pour ce 80e anniversaire de la victoire contre le nazisme, qui coïncide avec la libération de la poche de La Rochelle. La réplique d’une petite automitrailleuse blindée, construite par la résistance rochelaise, est exposée dans la cour de l’hôtel de ville : la « Joseph Camaret 1 » apparaît aux côtés de sa sœur, la « Joseph Camaret 2 » – une pièce originale cette fois, toujours en possession de la ville de La Rochelle.

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L’histoire locale de la Résistance durant la Seconde guerre mondiale mise en avant par des jeunes élèves

L’histoire locale de la Résistance durant la Seconde guerre mondiale mise en avant par des jeunes élèves

Ce lundi, plusieurs centaines d’élèves du Toulois engagés dans un travail de mémoire sur l’histoire locale de la Résistance et de la Déportation durant la Seconde Guerre mondiale ont présenté leurs travaux. La présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet était présente.

La salle de l’Arsenal, à Toul, affichait complet ce lundi. Pour cause,  plusieurs centaines d’élèves du Toulois sont venus présenter leurs travaux portant sur l’histoire locale de la Résistance et de la Déportation durant la Seconde Guerre mondiale. Ce sont les élèves de troisième du collège Jacques Gruber à Colombey-les-Belles qui sont montés sur scène en premier pour présenter l’histoire de Suzanne Kricq alias Régina, une héroïque résistante touloise :  « On apprend que Suzanne avait un petit appartement à Nancy qui a servi à héberger des personnes juives à plusieurs reprises » lance une élève devant le public extrêmement attentif et à l’écoute. Pour mener leur travail, les élèves ont du se mettre dans la peau des historiens pendant plusieurs semaines : « On a regroupé des informations et on a essayé de faire un résumé. Nous, on a travaillé sur le résistant Gaëtan Ledur » indique Manon, en classe de terminal au lycée Louis Majorelle à Toul.

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« Nous sommes là pour dire : N’oubliez pas » : à Buchenwald, avec les mots de Jorge Semprun, la jeunesse franco-allemande devient passeuse de mémoire

« Nous sommes là pour dire : N’oubliez pas » : à Buchenwald, avec les mots de Jorge Semprun, la jeunesse franco-allemande devient passeuse de mémoire

Dans l’indicible du camp de Buchenwald, les artistes Hiam Abbass et Jean-Baptiste Sastre ont réuni 30 jeunes de Berlin, Clichy et Bourges pour dire « l’Écriture ou la vie », de l’auteur résistant espagnol, Jorge Semprun, déporté en 1944. En devenant garante de cette mémoire, la jeunesse raconte quelque chose d’elle-même.

Il y a le silence. Celui, tout particulier, d’un camp de concentration vide, un silence lourd de tous les morts, ces 56 000 hommes, femmes et enfants tombés de froid, de faim, d’épuisement ou de maladies, pendus ou fusillés, entre 1937 et 1945. Puis il y a un autre silence, actif, tendu celui-là, celui gardé par une petite foule de jeunes gens debout dans le vent et le noir de la nuit thuringienne. Il est brisé par une voix : « Nous partagions cette mort qui s’avançait, obscurcissant leurs yeux, comme un morceau de pain. »

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Parution

Parution

Publication en français de l’ouvrage: K. L. Reich, Les Espagnols dans l’enfer de Mauthausen
de Joaquim Amat-Piniella, déporté à Mauthausen, le 21 avril 1941 , libéré le 07 mai 1945 au Kommando d’Ebensee. Matricule N° 6211.

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Le documentaire Face à l’histoire : Les Résistantes, sur France 5 et sur france.tv

Le documentaire Face à l’histoire : Les Résistantes, sur France 5 et sur france.tv

Geneviève de Gaulle, Lucie Aubrac, Renée Davelly, Mila Racine et Simonne Mathieu. Une série documentaire adaptée des podcasts de France Inter par Philippe Collin, Face à l’histoire : Les Résistantes.

Nouveau temps fort d’une programmation œuvrant à la transmission d’une mémoire et d’un héritage essentiels, la série documentaire adaptée des podcasts de Philippe Collin Face à l’histoire : Les Résistantes, proposée sur la plateforme france.tv et sur France 5 le 13 avril à 21h05, en partenariat avec France Inter, met en lumière les destins croisés de cinq résistantes, illustrant le rôle crucial, longtemps resté dans l’ombre, des femmes entre 1940 et 1944.

Un récit qui redonne toute leur place aux femmes aux côtés des hommes dans la lutte épique et héroïque de la Résistance française. Après le succès sur France Télévisions de Face à l’histoire : Léon Blum, une vie héroïque, l’adaptation du podcast historique de Philippe Collin sur France Inter, une nouvelle union des savoir-faire du service public pour éclairer notre passé avec des narrations puissantes et des archives rares.

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Odile de Vasselot : retour sur la carrière d’une héroïne de la Résistance

Odile de Vasselot : retour sur la carrière d’une héroïne de la Résistance

Odile de Vasselot, héroïne de la Résistance morte le 21 avril 2025, a marqué l’histoire par son courage et son engagement lors de l’Occupation à travers diverses missions risquées.
Le courage en temps de guerre, ce n’est pas seulement tirer, saboter, tuer, et prendre les armes, comme le démontre Odile de Vasselot de Régné, qui n’avait pas de mitraillette, mais simplement une volonté bien au-dessus de la moyenne.

Elle n’avait que 18 ans quand elle a entendu une voix sur un vieux poste de radio à galène, grésillant, dans son château familial du Poitou : la voix du Général. « La flamme de la Résistance française ne doit pas s’éteindre », c’était le 18 juin 1940 et ce jour-là, Odile comprend qu’elle veut faire, qu’elle veut en être, qu’il faut le faire !

« Je ne supportais pas de voir ces grands étendards qui pendaient avec la croix gammée dessus, les affiches en allemand ou bien les affiches de Vichy » expliquait-elle, « Papa était militaire, déjà prisonnier de guerre ».

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