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Le 15/11/2025
Mémorial National de la prison de Montluc | Lyon
Gratuit
Il y a 85 ans, le 16 novembre 1940, le Général de Gaulle créait l’Ordre de la Libération.
Le temps d’une visite guidée thématique, découvrez des itinéraires d’hommes nommés Compagnons de la Libération ainsi que des parcours de femmes médaillées de la Résistance française ayant été internés à la prison de Montluc entre 1943 et 1944.
Samedi 15 novembre à 10h30.
Événement gratuit, uniquement sur réservation.
Les réservations peuvent être effectuées :
• par téléphone au 04 78 53 60 41
• par mail à l’adresse reservation.memorial-montluc@onacvg.fr
Où :
Mémorial National de la prison de Montluc – Lyon 69003 Lyon
Contacts :
<span class= »tel »>+33 4 78 53 60 41
reser
www.m
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Sur réservation</span class= »tel »>
Gratuit

L’association Pluguffan Art et histoire vient de sortir un nouvel opus sur la résistance en pays de Quimper. Depuis la création de l’association, en 2011, cet ouvrage est le sixième
Marguerite Nédélec, 83 ans, est passionnée par l’histoire depuis son plus jeune âge. Elle en a fait son métier. Professeure d’histoire et de géographie pendant quatre ans à Pont-l’Abbé, elle a ensuite enseigné au Burkina Faso, Gabon et Niger puis en Guyane et à La Réunion jusqu’en 1999. « Dès que j’étais affectée dans une nouvelle école, mon souci c’était de découvrir, le plus rapidement possible, l’histoire et les coutumes du pays », confie l’octogénaire. « J’ai toujours éprouvé du plaisir à fouiller dans les vieux papiers, les archives. »

En 1943, au cœur de la Seconde Guerre mondiale, des maquisards osent célébrer les 25 ans de la victoire française de 1918 contre l’Allemagne, à Oyonnax, ville du Bugey, au sud du massif du Jura. Retour sur cet événement audacieux avec Louise Liboutet, responsable du musée de la Résistance et de la déportation de Nantua, dans l’Ain.
Publié le 10 nov. 2025 à 12:36
Historia – Tout d’abord, quelle est l’importance du maquis de l’Ain et du Haut-Jura à la veille du défilé d’Oyonnax ?
Louise Liboutet – Il prend de l’ampleur à partir du début de l’année 1943, au moment de la mise en place du STO [Service du travail obligatoire]. De nombreux hommes refusent d’être envoyés en Allemagne et décident de rejoindre le maquis. Ils sont souvent jeunes et s’installent dans des camps positionnés à travers le massif du Bugey, en particulier sur le plateau de Retord. La région s’y prête, avec des zones montagneuses difficiles d’accès, à l’écart des grandes routes, et des abris possibles, comme des fermes isolées ou des grottes : il est possible de s’y cacher et de trouver des positions de repli. De plus, le Bugey est bien situé géographiquement : d’un côté, il est dans « l’arrière-cour » de la région lyonnaise, grand foyer de la Résistance, et, de l’autre, la Suisse est assez proche.
Le 16 novembre 1943, à la gare d’Évry Petit-Bourg, Missak Manouchian, chef militaire des FTP-MOI de la région parisienne est arrêté lors du rendez-vous hebdomadaire qu’il avait avec son supérieur hiérarchique : Joseph Epstein.
Leur arrestation fait suite à une longue filature opérée par les Brigades spéciales de la préfecture de police de Paris spécialisées dans la traque des communistes de janvier à novembre 1943. Cette chasse à l’homme acharnée leur a permis d’identifier des résistants tels que Marcel Rajman de l’équipe spéciale ainsi que des membres du détachement spécialisé dans les déraillements. Chacun est identifié avec un pseudonyme ; par exemple « Bourg » pour Missak Manouchian. Ce dernier est d’ailleurs repéré le 24 septembre lors d’un rendez-vous avec Joseph Boczov. Le 26 octobre, Joseph Davidovitch, responsable des effectifs, est arrêté et donne des noms sous la menace ce qui permet ensuite aux enquêteurs de mettre une identité sur les pseudonymes. Le 16 novembre, le signal est lancé et 68 personnes sont arrêtées dont Missak Manouchian et Joseph Epstein.
Du 15 au 18 février 1944 le procès de Missak Manouchian et de ses 22 camarades a lieu à huis clos à l’hôtel Continental de Paris. Condamnés à mort ils sont fusillés le 21 février 1944 au Mont-Valérien et Golga Bancic seule femme au procès, condamnée à mort elle aussi, est transférée en Allemagne et guillotinée le 10 mai 1944. Joseph Epstein, arrêté sous le faux nom d’Estain alors qu’il est juif polonais, parvient à cacher son identité et est condamné à mort le 23 mars puis fusillé au Mont-Valérien le 11 avril 1944.
Le 21 février 2024, Missak Manouchian Missak Manouchian et son épouse Mélinée entrent au Panthéon, ils rejoignent ainsi Jean Moulin et d’autres grandes figures de la Résistance. Ils sont placés dans le caveau numéro 13, où reposent la résistante Joséphine Baker et l’écrivain Maurice Genevoix. À l’entrée, une plaque a été installée pour marquer l’entrée symbolique au Panthéon de ses 21 camarades fusillés avec lui le 21 février, de Joseph Epstein et de Golda Bancic.
Ce 16 novembre, les Hauts lieux de la mémoire nationale en Île-de-France proposent une visite théâtralisée du Mont-Valérien. “Ces étrangers de l’ombre”, mise en scène par le Théâtre des Oiseaux, met à l’honneur les multiples origines des fusillés et interroge la place des étrangers dans la Résistance et l’Armée française. De jeunes FTP-MOI exécutés au Mont-Valérien à une veillée d’armes dans les Vosges avec un officier des troupes coloniales, cette évocation retrace le parcours de celles et ceux venus d’ailleurs qui ont combattu pour la liberté.
— Informations pratiques —
Mémorial du Mont-Valérien | 1 Avenue du professeur Léon Bernard 92150 Suresnes
Dimanche 16 novembre 2025 | à 15h
Gratuit, réservation obligatoire : 01 47 28 46 35 | resa.hautslieux-idf@onacvg.fr | Exploreparis.com
Dans le cadre de l’hommage aux fusillés du 15 décembre 1941, les associations de familles de fusillés (Mont Valérien, Caen, Châteaubriant et l’UJRE) et l’Association pour un Maitron des fusillés et exécutés, avec le soutien de la ville de Paris, organisent une journée spéciale :
VENDREDI 12 DECEMBRE 2025
de 9 h à 17 h
à l’auditorium de la ville de Paris
5 rue Lobau – Metro Hôtel de Ville
Cette journée est bâtie à partir du programme de recherche de l’ANR (Agence Nationale de la Recherche) présenté par ses responsables Denis Peschanski (CNRS) et Thierry Berkover (AFMD) avec d’autres historiens et historiennes. Les témoignages recueillis pour le Mémorial des femmes et ceux sur les exécutions de Vincennes en 1944 sont exposés comme exemples d’utilisation du programme qui va au delà du simple document et s’interrogent sur le statut du témoin. Ceux qui sont retenus sont accompagnés de nombreuses notes et observations qui facilitent leur utilisation pédagogique et citoyenne en ligne. D’autres témoignages sont étudiés, ceux du camp de Romainville par Thomas Fontaine, de Rhône-Alpes, de la Résistance cheminote ainsi que celui sur la déportation d’ Alter Fajnzylberg.
Introduction
Claude Pennetier, directeur honoraire du Maitron, co-président de l’association Pour un Maitron des fusillés et exécutés (APMFE)
Présentation du programme ANR (Agence nationale de la recherche) – Témoins 39-45
Denis Peschanski, directeur émérite du CNRS
Thierry Berkover, co-responsables du programme, président de l’Association des Amis de la Fondation de la Déportation
Carine Klein, ingénieure de recherche au CNRS
Guillaume Pollac, docteur en histoire
Exemple d’application pratique du programme Témoins 1941-1945
Sabine Pesier, coprésidente du Mémorial des femmes.
Témoins de Romainville, Témoins des femmes de Romainville
Thomas Fontaine, Directeur des projets du Musée de la Résistance Nationale-Réseau, Directeur de projet du Mémorial national des femmes en résistance et en déportation.
Le Mémorial de l’oppression en Rhône-Alpes, précurseur et modèle du service de recherche des crimes de guerre ennemis
Jean-Luc Marquer, coprésident de l’association Pour un Maitron des fusillés et exécutés
Témoins de la Résistance cheminote
Jean-Louis Ponnavoy, secrétaire de l’association Pour un Maitron des fusillés et exécutés.
Edition d’un témoignage exceptionnel : Ce que j’ai vu à Auschwitz (Les Cahiers d’Alter)
Roger Fajnzylberg
Témoins des exécutions de Vincennes en août 1944
Sylvie Pépino (Enquête ANR Témoins 1939-1945), Annie Pennetier-Surzur (Apmfe)
Renouveau des promenades mémorielles
Dialogue entre Julien Le Gros, journaliste et Claude Pennetier (APMFE)
Conclusion
Denis Peschanski
Jean Darracq
Tel : 06 10 98 84 15
Mail : sylvie-jean.darracq@wanadoo.fr
ANFFMRFA
9 rue Amédée Picard
94230 CACHAN

Des lycéens de Lescar ont été captivés ce vendredi par l’histoire de Christiane Lauthelier, fille d’un couple de résistants pendant la Seconde Guerre mondiale. À 82 ans, elle se déplace dans les établissements pour transmettre son histoire et par la même occasion la grande Histoire.
C’est une petite histoire dans la grande, mais quelle petite histoire… Christiane Lauthelier, fille d’un couple de résistants pendant la Seconde Guerre mondiale, est venue raconter son histoire, et celle de ses parents, au lycée Jacques Monod, à Lescar. Pendant plus de deux heures, elle a raconté, photos, lettres à l’appui, comment elle est née en prison, a été confiée à la Croix rouge puis à ses grands-parents, quand sa mère a été déportée en Allemagne. Elle n’a jamais connu son père, il a été fusillé au Mont Valérien en 1943.

Ce samedi 20 septembre 2025, Thônes a accueilli la cérémonie de passation du drapeau des villes médaillées de la Résistance française.La médaille de la Résistance française a été créée en 1943 par le Général de Gaulle et décernée à 17 communes, dont Thônes en 1945. Ces villes sont regroupées au sein de l’Association nationale des communes et collectivités médaillées de la Résistance française.
Chaque année, le drapeau de l’association est transmis à une nouvelle commune. En 2025, Thônes l’a reçu de la Ville de Terrou (Lot) avant de le transmettre en 2026 à Bethincourt (Meuse).
Pendant la Seconde Guerre mondiale et sous l’Occupation, les faux sont légion. La plupart émanent de faussaires résistants, qui produisent des cartes d’identité, des cartes de rationnement, ou encore des timbres. Néanmoins l’Allemagne nazie produit aussi des faux, notamment des faux billets.
Quelle maîtrise et quel talent il faut mobiliser au moment de réaliser de fausses pièces d’identité, de faux timbres, de faux billets, de fausses cartes de rationnement, car ces documents vont être étudiés, scrutés, examinés. La volonté est de duper, quelques fois pour s’enrichir, mais, durant la Seconde Guerre mondiale, pour sauver des vies.