JNR 2025 – À la Planche des belles filles
A l’occasion de la Journée nationale de la Résistance ce 27 mai, les élèves du collège Jouffroy d’Abbans de Sochaux vont participer à une journée de commémoration. Ils vont suivre un parcours sur les traces des résistants du Maquis de la Planche des Belles Filles.
Ce mardi 27 mai, c’est la Journée nationale de la Résistance. L’occasion d’un véritable devoir de mémoire auprès des jeunes générations. Les élèves du collège Jouffroy d’Abbans de Sochaux vont participer à une journée de commémoration, sur les traces des résistants du Maquis de la Planche des Belles Filles. Cette journée est organisée par l’amicale des sous-officiers de réserve du Territoire de Belfort. Son président, Éric Mettetal, était l’invité d’ICI Matin.
JNR 2025 – En Guyane
Le 27 mai, c’est la journée nationale de la Résistance. Cette journée permet de rappeler aux jeunes générations l’engagement des hommes et des femmes qui ont lutté contre l’occupant nazi et le régime collaborationniste de Vichy, lors de la Seconde guerre mondiale. Cette date commémorative est l’occasion de nous plonger dans l’histoire de la Guyane, entre résistance, appel du Général de Gaulle et dissidence.
En mai 1940, alors que l’Europe est plongée dans le chaos des combats et que la défaite militaire de la France se profile, un autre récit, plus discret, se joue en Guyane. Le bagne, symbole de l’époque coloniale, vit ses derniers instants, tandis que la politique locale est façonnée par le parti radical-socialiste sous la direction de Gaston Monnerville.
JNR 2025 – La première réunion du Conseil national de la Résistance, le 27 mai 1943 : un moment fondateur pour la résistance française
En cette Journée nationale de la Résistance, retour sur la première réunion du Conseil national de la Résistance (CNR), le 27 mai 1943, en plein Paris occupé. Thomas Fontaine, directeur du Musée de la Résistance nationale, retrace cet épisode crucial dans lequel Jean Moulin a joué un rôle prépondérant.
Pourquoi cette réunion est-elle organisée ?
Attendue par tous les acteurs de la Résistance, c’est une entrevue exceptionnelle et capitale. Jean Moulin, qui la préside, avait soumis ce projet au général de Gaulle un peu avant. Les objectifs sont multiples. Tout d’abord, la création du CNR permettrait d’unifier et de coordonner toutes les forces et les tendances politiques de la Résistance au sein d’un seul et même organisme. Mais le raisonnement est aussi géopolitique. Grâce à cette structure, le général de Gaulle souhaite effectuer une démonstration de force. En clair, envoyer un message précis aux Alliés et ainsi prouver qu’il est bien le véritable chef de la Résistance.
Comment ce rendez-vous est-il préparé ?
Au cœur de Paris sous l’Occupation, au milieu des troupes allemandes, la prise de risque est absolument hallucinante. Il faut réunir clandestinement dans une même pièce cinq représentants des mouvements de résistance de la zone Nord, trois de la zone Sud, six représentants des partis politiques résistants et deux des syndicats. Soit 17 personnes au total avec Jean Moulin. Aucune ne connaît le lieu de rendez-vous. Certaines arrivent par le métro, d’autres à pied. Daniel Cordier, Pierre Meunier et Robert Chambeiron, des adjoints de Jean Moulin, se chargent de les retrouver en différents points de la capitale puis de les amener au 48 rue du Four, dans un appartement du 6e arrondissement de Paris. Le trio surveille ensuite les alentours, prêt à donner l’alerte si besoin. Le logement appartient à René Corbin, un proche de Jean Moulin. Tout a été prévu. Pas de voisin adjacent susceptible d’écouter la conversation, tandis qu’une sous-pente offre une possibilité d’échappatoire. Malgré ces précautions minutieuses, Jean Moulin demande à plusieurs reprises aux participants de parler moins fort.
Erreur historique, utilisation de l’IA… Une vidéo du gouvernement sur la Résistance française supprimée après des critiques
Le service d’information du gouvernement a retiré des réseaux sociaux une vidéo réalisée avec l’intelligence artificielle, dans laquelle étaient présentés quelques moments de vie d’une résistante fictive.
Une publication rapidement critiquée, rapidement supprimée. Le service d’information du gouvernement (SIG) a retiré une courte vidéo publiée mardi pour la journée nationale de la résistance, relève Le Monde. Intitulée « POV : tu es une femme résistante pendant la 2de Guerre mondiale », les images qui y défilaient ont été réalisées avec intelligence artificielle.
Le terme POV (« point of view » en anglais, « point de vue » en français) est régulièrement utilisé sur les réseaux sociaux. Il qualifie un format vidéo dans lequel une situation est mise en scène à travers les yeux du protagoniste.