Expositions sur « les femmes dans la Résistance »

Expositions sur « les femmes dans la Résistance »

Du 10 au 18 février prochain à Cluny (71), expositions sur « les femmes dans la Résistance » (Fondation de la Résistance) et « Résister dans les camps nazis » (Archives départementales de Saône-et-Loire, CDRD). Organisation : Amicale des familles de déportés du Clunisois. Entrée gratuite.
« Hélène Berr, une jeune fille dans Paris occupé »

« Hélène Berr, une jeune fille dans Paris occupé »

À voir, ce soir à 20h30 sur LCP « Hélène Berr, une jeune fille dans Paris occupé », un documentaire réalisé par Jérôme Prieur.

Hélène Berr a 21 ans en 1942. Étudiante brillante à la Sorbonne jusqu’en 1942, elle est exclue du concours de l’agrégation à cause des lois antisémites de Vichy. Le 7 avril 1942, elle commence à écrire dans son journal où elle consigne quotidiennement toutes ses observations et réflexions.
« Je note les faits, hâtivement, pour ne pas les oublier, parce qu’il ne faut pas oublier » H. Berr.
Le 8 mars 1944, Hélène est arrêtée avec ses parents. Amenés à Drancy, ils sont déportés le 27 mars 1944 à Auschwitz. Transférée à Bergen-Belsen en novembre 1944, elle y meurt en avril 1945, 5 jours avant la libération du camp.

📍 Ce documentaire est suivi d’un débat présenté par Jean-Pierre Gratien sur le thème « Pétain ou l’antisémitisme d’État » avec :
– Alya Aglan, professeure en histoire contemporaine à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
– Tal Bruttmann, historien, spécialiste de le Shoah.
👉 https://lcp.fr/…/petain-ou-l-antisemitisme-d-etat-251634

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Shoah : la commémoration de la libération du camp d’Auschwitz, 79 ans après

Shoah : la commémoration de la libération du camp d’Auschwitz, 79 ans après

La journée mondiale en mémoire des victimes de l’Holocauste a lieu samedi 27 février. Cette année marque le 79ème anniversaire la libération du camp d’Auschwitz par les troupes russes.
Un devoir de mémoire. Comme chaque année à Auschwitz (Pologne), des fleurs et des bougies ont été déposées en mémoire des victimes de l’Holocauste, en présence des familles des victimes ou des survivants. Le 27 janvier marque la journée mondiale en mémoire des victimes, 79 ans jour pour jours après la libération du camp d’Auschwitz.

L’horreur des camps

Parmi les rescapés en 1945, certains étaient des enfants, tatoués à vie par le souvenir de leur déportation. Au total, les soldats russes ont libéré 7 000 survivants alors que plus d’un million de victimes sont décédées avant leur arrivée.

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Hommage à Maxime Guillot, figure emblématique de la résistance en Côte d’Or

Hommage à Maxime Guillot, figure emblématique de la résistance en Côte d’Or

Le 29 janvier 2024 marque le 80ème anniversaire de la disparition tragique de Maxime Guillot, héros de la Résistance, survenue à Dijon, place Saint Bénigne. Ce jour sombre de 1944 reste gravé dans l’histoire de la résistance française comme le symbole du sacrifice ultime pour la liberté.

Maxime Guillot, reconnu comme un Compagnon de la Libération, est une figure emblématique de la résistance en Côte d’Or. Son choix courageux de se donner la mort, préférant cela à la capture par l’ennemi, témoigne de son engagement inébranlable et de son dévouement à la cause de la liberté.

Dans son geste final, Guillot a avalé un papier qu’il portait sur lui, un acte de bravoure destiné à protéger ses camarades résistants. Même face à la souffrance extrême, il n’a jamais trahi un secret, bien qu’il en détenait de nombreux. Sa résistance face à l’adversité a été un exemple de courage et de fidélité aux valeurs de la Résistance.

Les obsèques de Maxime Guillot, qui se sont déroulées le 2 février 1944 à Chenôve, ont rassemblé plus d’un millier de personnes. Parmi elles se trouvait le maire de Chenôve de l’époque, Marcel Naudot, dont la présence, symbolisée par son écharpe tricolore, lui a coûté sa liberté et finalement sa vie, puisqu’il a été arrêté puis déporté au camp de concentration de Mauthausen où il est décédé en mars 1945.

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Combattre ou attendre: le dilemme stratégique qui a déchiré la Résistance

Combattre ou attendre: le dilemme stratégique qui a déchiré la Résistance

Le 21 février 2024, le résistant Missak Manouchian sera panthéonisé pour célébrer son engagement héroïque face aux nazis. À l’époque, pourtant, mener une résistance armée divisait en France. Le prix du sang était si élevé que même de fervents résistants préféraient attendre le Débarquement.

Au soir de sa vie, Daniel Cordier, résistant et secrétaire de Jean Moulin, rappelait qu’il avait voulu «tuer des Boches» pendant la Seconde Guerre mondiale. Décédé en novembre 2020, il regrettait de ne pas en avoir eu l’occasion. Ce qui en dit long sur l’envie d’en découdre. On pouvait fabriquer des faux papiers, cacher des juifs, saboter des trains ou imprimer des journaux… Mais pour vaincre Adolf Hitler et les nazis, il allait bien falloir faire parler les armes.

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Marie Geoffroy Tranchant, figure de la Résistance savoyarde, tire sa révérence à 96 ans

Marie Geoffroy Tranchant, figure de la Résistance savoyarde, tire sa révérence à 96 ans


Marie Tranchant, née Geoffroy, figure emblématique de la Résistance française, s’est éteinte le 8 janvier dernier à l’âge de 96 ans à Échirolles.

Engagée dans la lutte clandestine dès ses 16 ans en 1943, Marie a laissé une empreinte indélébile sur l’histoire de la Résistance.

Née le 11 février 1927, Marie Geoffroy est entrée officiellement dans la résistance française en mars 1943, quelques semaines avant ses 16 ans, profitant du prétexte qu’offrait le mariage de sa sœur pour rencontrer à la gare de Chambéry le Commandant Planche dit « Bouvier », chef de l’Armée Secrète de Savoie et plus tard des FFI (Forces Françaises de l’Intérieur) de Savoie.

Marie rejoignait ainsi son père et son grand frère dans l’engagement clandestin. Elle est rapidement devenue Agent de Liaison des unités de l’Armée Secrète de Basse Maurienne, jouant un rôle crucial dans la transmission d’informations entre les différentes cellules de résistants.

À travers les routes de Savoie, de jour comme de nuit, à pied, en vélo ou en car, Marie acheminait des messages vitaux pour les maquis, cachant parfois les précieuses informations dans ses chignons, sous un filet noir. Prévenue une fois d’un bombardement ciblé des Anglais sur l’un de ces ponts, elle le passa tout de même au dernier moment afin de s’assurer de la conduite de sa mission.

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Il y a 80 ans, le régime de Vichy réprimait les mouvements de résistance dans l’Yonne

Il y a 80 ans, le régime de Vichy réprimait les mouvements de résistance dans l’Yonne

L’Association pour la Recherche sur l’Occupation dans l’Yonne (Arory) a publié le 50e numéro de son bulletin consacré aux heures sombres de la Résistance icaunaise, à l’automne 1943. Période marquée par une intense vague de répression orchestrée par Vichy en réponse à la montée en puissance des actions des maquis et réseaux de résistants. Dans l’Yonne, plusieurs centaines de personnes vont être arrêtées, puis incarcérées, fusillées ou déportés.
Dans la France occupée, de juin 1940 à août 1944, l’année 1943 marque un tournant. Pour échapper au Service du travail obligatoire (STO) institué par le régime de Vichy, des réfractaires investissent des zones difficiles d’accès. Mouvement spontané qui participe au développement des maquis, notamment dans l’Yonne. 1943 renvoie surtout à la création du Conseil national de la Résistance, dont la première réunion se tient à Paris, le 27 mai, sous la houlette de Jean Moulin.

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Résistance et scoutisme à l’honneur au Camp des Milles

Résistance et scoutisme à l’honneur au Camp des Milles


Une exposition inédite au Camp des Milles met en relief l’importance de l’engagement antifasciste, tout en donnant un coup de projecteur sur les 3 600 éclaireuses et éclaireurs israélites de France.

La Fondation Mémorial du Camp des Milles accueille jusqu’au 1er mars l’exposition Résister, survivre, bâtir, consacrée au mouvement des Éclaireuses éclaireurs israélites de France (EEIF) et à son rôle de Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale. Mise sur pied pour célébrer le centenaire du mouvement, l’exposition vise tous les publics dans une philosophie chère à l’équipe pédagogique du Camp des Milles. On la doit à Marie Aboulker, urbaniste de profession et Benjamin Bitane, responsable de formation au Camp des Milles, tous deux anciens chefs scouts des EEIF. « C’est un travail conjoint, qui devait raconter l’histoire des éclaireuses et éclaireurs israélites pendant la guerre, tout en faisant le lien avec le projet du camp des Milles », explique Marie Aboulker. Projet qui « est d’interroger sur qu’est-ce que l’engagement aujourd’hui, qu’est-ce que la lutte contre le racisme et les discriminations et donc d’utiliser le passé pour dialoguer avec le présent ». Benjamin Bitane complète : « Ce qui m’intéresse c’est comment des jeunes entre 16 et 25 ans ont pu pendant cette période se dire qu’il ne fallait pas rester passif et tout faire pour sauver des vies et plus largement, sauver la France », dit-il. « On le sait peu, mais les EEIF ont participé à la libération de deux villes, Castres et Mazamet. »

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