Pourquoi Anna Marly a-t-elle créé « le chant des partisans » pendant la Résistance ?

Pourquoi Anna Marly a-t-elle créé « le chant des partisans » pendant la Résistance ?

Elle « fit de son talent une arme pour la France », écrit de Gaulle. Surnommée le « Troubadour de la Résistance », décorée de l’ordre national du Mérite en 1965 et de la Légion d’honneur en 1985, c’est Anna Marly qui interprète en russe « La Marche des partisans » qui deviendra « le chant des partisans ».
Dans la série des chroniques que j’ai proposées pour prouver aux sceptiques, et aux malintentionnés, que l’immigration était « une chance pour la France », je parlerai aujourd’hui du Chant des partisans, le célèbre hymne de la Résistance qui servit d’indicatif à Radio Londres : « Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines /Ami, entends-tu ces cris sourds du pays qu’on enchaîne ».

Celles et ceux d’entre vous qui ont été élèves dans les années 1960 se souviennent certainement de ce refrain puisque le Chant des partisans faisait partie des enseignements obligatoires avec la Marseillaise et Le Chant du départ.

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Echange avec Jean-Pierre Sakouninitiateur et porteur de la démarche de panthéonisation et président du Comité « Missak Manouchian au Panthéon »

Echange avec Jean-Pierre Sakouninitiateur et porteur de la démarche de panthéonisation et président du Comité « Missak Manouchian au Panthéon »

Le Café Laïque nous invite, dans sa récente newsletter et à quelques semaines du transfert au Panthéon des cendres de Missak Manouchian, poète, ouvrier, résistant, symbole de la résistance des étrangers, de venir échanger avec Jean-Pierre Sakoun, initiateur et porteur de la démarche de panthéonisation et président du Comité « Missak Manouchian au Panthéon ».

Pour tout comprendre de la vie du héros, de la portée symbolique républicaine et universaliste de son entrée dans la temple de la République le 21 février 2024 et du processus-même de la panthéonisation

[NDLR : Missak Manouchian était un poète, homme politique, traducteur, résistant, journaliste, syndicaliste, et tourneur d’origine arménienne. Né le 1er septembre 1906 dans l’Empire ottoman, il est devenu une figure importante de la Résistance française pendant la Seconde Guerre mondiale.

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Marie Tranchant, figure de la résistance savoyarde, est décédée

Marie Tranchant, figure de la résistance savoyarde, est décédée

Figure de la résistance savoyarde, Marie Tranchant, né Geoffroy, s’est éteinte à l’âge de 96 ans lundi 8 janvier à Échirolles, en Isère.

C’est quelques semaines avant ses 16 ans que Marie Tranchant intègre la Résistance française en mars 1943, comme son père et son grand frère avant elle et devient agent de liaison des unités de l’Armée secrète (AS) de Basse Maurienne (Savoie).
“Elle parcourut les routes de Savoie, de jour comme de nuit, à pied, à vélo ou en car, d’Albertville à Saint-Pierre-d’Albigny, de Montmélian à Aiguebelle, etc.”, écrit sa famille dans une lettre, ce vendredi 11 janvier. Alors jeune fille, elle transporte des messages de l’état-major ou à destination des maquis qu’elle cache dans ses chignons sous un filet noir. “Outre les messages, ses missions furent multiples et diverses. Le convoyage de résistants traqués ou de potentiels candidats au maquis en faisait partie”, précise sa famille

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Résistance : l’incroyable histoire de Jeanne Bohec, la plastiqueuse à bicyclette

Résistance : l’incroyable histoire de Jeanne Bohec, la plastiqueuse à bicyclette

Il y a quatre-vingts ans, Jeanne Bohec s’apprêtait à quitter la France libre du général de Gaulle, pour être parachutée et rejoindre la Résistance intérieure en Bretagne. Sa mission : former les maquisards à l’art du sabotage, en sillonnant sa région natale à vélo au mépris du danger, guidée par sa foi profonde en la liberté à reconquérir. Le magazine « Bretons » vous raconte son histoire.

L’année 2024 sera, comme quatre-vingts ans plus tôt, bissextile. Un jour de plus dans l’année, un jour inoubliable pour Jeanne Bohec, l’une des plus remarquables résistantes françaises de la Seconde Guerre mondiale. Le 29 février 1944 au petit matin, cette jeune femme de 1,49 mètre et chaussant du 35, au courage inouï, surgit du ciel pour retrouver le sol de France en héroïne, ce qu’elle avait toujours rêvé d’être.

« Elle était si petite qu’on ne lui trouva pas de vêtements réglementaires à sa taille. Elle fut parachutée avec son manteau de ville et ses chaussures ! » L’anecdote est racontée par Isabelle Le Boulanger, historienne, autrice de Bretonnes et résistantes et de Femmes d’exception en Bretagne sous l’Occupation , deux ouvrages de référence publiés aux éditions Coop Breizh, respectivement en 2018 et 2020.

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Rencontre – Chana Orloff, une femme moderne

Rencontre – Chana Orloff, une femme moderne

Rencontre – Chana Orloff, une femme moderne

Mercredi 17 janvier 2024 à 19h

En présence de Cécilie Champy, directrice du musée Zadkine, commissaire de l’exposition « Chana Orloff. Sculpter l’époque », Pauline Créteur, co-commissaire de l’exposition, Eric Justman et Ariane Tamir, petits-enfants de Chana Orloff, Itzhak Goldberg, historien de l’art, animée par Pascale Samuel, mahJ.

Née en 1888 en Ukraine, installée en Palestine en 1905, Chana Orloff quitte les siens pour Paris en 1910 et devient en quelques années une figure majeure de la scène artistique parisienne. Sous l’Occupation, elle se réfugie en Suisse avec son fils Didi. Au lendemain de la guerre, elle retrouve son atelier pillé mais reprend le travail et ne cessera de créer jusqu’à sa mort en 1968 à Tel-Aviv. À l’heure où l’histoire de l’art fait la part belle aux artistes femmes, des travaux de recherche lui sont consacrés qui éclairent sa place singulière dans l’histoire de la sculpture au XXe siècle et sa postérité.

 

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« Merci la résistance ! »

« Merci la résistance ! »

Alors que se prépare la panthéonisation des Manouchian, les Editions du Caïman organisent la parution du prochain recueil de nouvelles, récits, bd, poèmes etc, dirigé par Patrick Amand Polar

J’ai eu la chance d’y participer avec un récit fictionnel sur la résistance avec des pinceaux (ou plutôt des lithos), celle du peintre André Claudot, où il est aussi question du Maréchal et de grands crus (Bourgogne oblige) !

Sortie 7 mars 2024.

Pour soutenir, les Editions du Caïman qui ont des soucis de trésorerie, il existe un « panier de printemps » à remplir avec les parutions 2024″, qui permet de le pré-commander (avec d’autres futures parutions) !

Suivez le lien :
https://www.kisskissbankbank.com/…/les…/tabs/backers
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Je reprends ci-dessous les informations de l’éditeur :

Titre : Merci la Résistance !
Thème : Seconde Guerre mondiale
Genre : ouvrage collectif (fictions, poèmes, textes historiques, faits réels romancés, souvenirs familiaux, accompagnés de dessins et de documents historiques)

Auteur : une vingtaine d’auteurs dont bien sûr Patrick Amand, mais aussi Rouchdi Berrahma, Didier Daeninckx, Thomas Cantaloube, Éloïse Dreure, Maurice Gouiran, Frédéric Bertin-Denis, Marion Chemin, Philippe Paternolli, Jof Brigandet, Michel Embareck, Alain Quella-Villeger, Maria P. Mischitelli

Et aussi une vingtaine d’illustrateurs dont Plop et KanKr, Stéphane Bésot, Krokus, Lasserpe, Lardon…, avec une préface de Georges Duffau-Epstein et un dessin de couverture original de Fred Sochard.

Date de sortie : Mars 2024
Éditeur : Éditions du Caïman (Saint-Étienne, France)
Nombre de pages : dans les 400
Format : 12 x 19 cm
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4 ème de couverture :

À l’occasion du 80e anniversaire de la Libération de Paris, les Éditions du Caïman se souviennent de l’année 1944, de la Résistance, des résistances.

Si le 25 août 1944 reste la date symbolique d’un « Paris outragé, martyrisé mais libéré », la Résistance sur le sol français est un état d’esprit, un cheminement, une lutte construite dès 1940.

Du graffiti sur un mur à la lutte armée, la Résistance est multiple de 1940 à 1944. Antifascistes et internationalistes de la première heure, résistantes et résistants des villes et maquis, résistances de la classe ouvrière et de la paysannerie, libérateurs de 1944 …

Des maquis de la Lozère et du Morvan à la grève insurrectionnelle des cheminots, de la Libération de Marseille et de Pontarlier à l’entrée de la Nueve dans Paris, la Résistance est abordée sous toutes ses formes, de faits historiques peu connus à des personnalités marquantes.

Merci la Résistance ! rend hommage tant au sacrifice du FTP Joseph Epstein et de ses camarades de l’Affiche rouge qu’à la modiste poitevine Édith Augustin. Merci la Résistance ! met en lumière les acteurs anonymes de cette période d’Isigny-sur-Mer ou de Catalogne, mais n’oublie pas les protagonistes des règlements de compte, femmes tondues en premier lieu, qui ne remercient pas ces « résistants ».

La collection Noires Nouvelles livre une nouvelle fois un recueil riche et varié qui s’empare de cette période à travers fictions, faits réels romancés, poèmes, nouvelles historiques le tout agrémenté d’une centaine de dessins et documents souvent originaux.

Il se conclut par un épisode inédit de la jeunesse de Missak Manouchian à Paris en 1934.
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