Quimper : le journaliste Bruno Salaün raconte la vie du résistant Maurice Laval

Quimper : le journaliste Bruno Salaün raconte la vie du résistant Maurice Laval

Maurice Laval, résistant, militant de la gauche française et journaliste, a passé ses 20 dernières années à Quimper (Finistère). Le journaliste Bruno Salaün lui consacre un livre.

Le livre Laval, un résistant de Bruno Salaün, journaliste pour au Télégramme, est sorti vendredi 21 février 2020 en librairie. Il relate la vie de Maurice Laval, héros de la Résistance, militant de la gauche française et figure de la presse parisienne. L’auteur raconte :

Lorsque nous avons choisi le titre avec la maison d’édition, il nous a semblé que l’expérience de la Résistance et ses valeurs sont restées vivantes tout au long de sa vie et de ses engagements.

La première rencontre avec Maurice Laval a lieu au détour d’un article. Bruno Salaün le rencontre dans le cadre d’une enquête sur la franc-maçonnerie. « A la fin de l’entretien, il me dit qu’il a été cofondateur de L’Observateur (ancêtre du Nouvel Observateur, devenu L’Obs). »

La double casquette de héros de la Résistance et de journaliste engagé interpelle Bruno Salaün, passionné d’histoire.

En février 2014, Maurice Laval est fait commandeur de la Légion d’honneur, à Quimper. Il y vit depuis les années 90, avec sa seconde épouse Marie-France, originaire du Finistère.

Le journaliste propose à cette occasion une rencontre pour évoquer un peu plus longuement sa vie dans un nouvel article.

Une dizaine d’entretiens

Peu après, la société de la Légion d’honneur lui propose d’écrire un livre sur la vie de Maurice Laval.

Le lien s’est fait à partir de là. Je suis retourné le voir régulièrement. J’ai enregistré une dizaine d’entretiens, dont certains durent plusieurs heures.

Bruno Salaün commence à réaliser la densité de la matière qu’il est en train de récolter. Il part avec en tête quelques thématiques de sa vie : la Seconde Guerre mondiale, sa vie politique, son parcours comme franc-maçon… « Nous fonctionnions par allers-retours. Ce n’était pas chronologique. »

LIRE LA SUITE

En Avril au Musée départemental de la Résistance et de la Déportation de Toulouse

En Avril au Musée départemental de la Résistance et de la Déportation de Toulouse

Réservation possible au 05.34.33.17.40 Entrée libre, réservation possible
Chaque mois le Musée de la Résistance et de la Déportation vous propose une programmation culturelle, scientifique et artistique renouvellée.
Musée départemental de la Résistance et de la Déportation 52 allée des demoiselles 31400 Toulouse Toulouse Haute-Garonne

« La réflexion constitutionnelle de la Résistance à travers l’œuvre de Boris Mirkine-Guetzévitch »

« La réflexion constitutionnelle de la Résistance à travers l’œuvre de Boris Mirkine-Guetzévitch »

Ecole militaire, 23 mars 2020-23 mars 2020, Paris.

« La réflexion constitutionnelle de la Résistance à travers l’œuvre de Boris Mirkine-Guetzévitch » Ecole militaire, le lundi 23 mars à 18:00
Boris Mirkine-Guetzévitch, professeur russe, rescapé des pogroms et réfugié en France, fonde dans les années 1940 une revue « destinée à maintenir la flamme inextinguible de la civilisation française ». Quelle influence ce texte a-t-il eu sur la Résistance, au moment où celle-ci envisage une nouvelle constitution pour notre pays ?

Quels sont les apports du professeur Mirkine sur notre constitution, avant, pendant, et après la guerre ?

La conférence sera animée par Éric Callon, enseignant-chercheur en droit public, et Anne Hessel, militante politique et associative, fille de Stéphane Hessel et petite-fille de Boris Mirkine-Guetzévitch. inscription en ligne sur le site de l’INHESJ
Conférence à l’école militaire sur l’apport du Professeur Boris Mirkine-Guetzévitch à la reconstruction constitutionnelle Francaise en 1944-1945
Ecole militaire 1 place Joffre Paris Paris 7e Arrondissement Paris

Prochaine ouverture de l’exposition 1940 : les Parisiens dans l’exode

Prochaine ouverture de l’exposition 1940 : les Parisiens dans l’exode

OUVERTURE JEUDI 27 FÉVRIER

80 ans après l’exode de 1940 et pour sa première exposition dans son nouveau lieu, le musée de la Libération de Paris- musée du général Leclerc – musée Jean Moulin revient sur cette tragédie française et européenne.

Printemps 1940 en France : huit millions de personnes fuient l’avancée des armées allemandes. Deux millions de Parisiens rejoignent le flot chaotique de ces civils sur les routes. En quelques jours, toute la structure sociale et politique du pays disparaît.

Films d’époque, témoignages, dessins – d’enfants notamment – et archives, plongent le visiteur dans cette période singulière de l’histoire. Au fil de l’exposition il découvre le sentiment d’urgence qui saisit les Parisiens et leur départ en catastrophe pour se retrouver dans la masse de réfugiés qui déferle sur les routes.
Pour en savoir +
museeliberation-leclerc- moulin.paris.fr

TARIFS
Plein 6€  / Réduit 4€
Achetez vos billets en ligne

VENIR AU MUSÉE

4 avenue du colonel Henri Rol-Tanguy
75 014 Paris

Métro : Denfert-Rochereau

Du mardi au dimanche de 10h à 18h

CONFÉRENCES
AUTOUR DE L’EXPOSITION

Mercredi 25 mars / 14h
L’exode de mai-juin 1940 : du repli à la panique
Avec Eric Alary, Fabrice Virgili et Jacky Tronel

Jeudi 14 mai / 14h
Les enfants de Paris dans la guerre
Avec Lindsay Dodd, Camille Mahé et Antoine Rivière.

Mercredi 3 juin
Le statut des réfugiés au XXe siècle
En présence d’un représentant de la CIMADE

Message de la Journée nationale du Souvenir des Victimes et des Héros de la Déportation – Dimanche 26 avril 2020

Message de la Journée nationale du Souvenir des Victimes et des Héros de la Déportation – Dimanche 26 avril 2020

Message de la Journée nationale du Souvenir des Victimes et des Héros de la Déportation – Dimanche 26 avril 2020

Il y a soixante quinze ans, au printemps 1945, plus de 700 000 hommes, femmes et enfants étaient regroupés dans ce qui restait de l’univers concentrationnaire et génocidaire nazi à l’agonie.
La moitié d’entre eux devait encore périr, notamment dans les marches de la mort, avant que les armées alliées, dans leur progression, n’ouvrent enfin les portes des camps sur une insoutenable vision d’horreur.
Les survivants de ce drame du genre humain, par leur esprit de résistance, leur volonté et leur profond attachement à préserver leur dignité, ont surmonté des conditions inhumaines malgré la présence et la menace permanentes de la mort.
Le 1er octobre 1946 s’achevait le procès de Nuremberg qui fondait la notion de « crime contre l’humanité » et posait les bases du droit pénal international.
De tout cela, rien ne doit être oublié…
Et pourtant, si les déportés ont su montrer dans les pires circonstances que la résistance face au crime demeurait toujours possible, leur persévérance à témoigner partout et auprès de tous ne suffit pas à faire disparaître la haine, le racisme, la xénophobie, l’antisémitisme et le rejet des différences.
Combattre sans relâche les idéologies qui affaiblissent notre modèle républicain et prônent le retour à l’obscurantisme et au fanatisme,
Promouvoir la tolérance,
Investir dans l’éducation morale et civique des jeunes générations.
C’est le message des déportés, qui veulent faire de la journée nationale du Souvenir des Victimes et des Héros de la Déportation, une journée d’hommage, de recueillement, et plus encore, d’engagement personnel.
La période dramatique de la déportation rappelle en effet cruellement que les êtres humains sont responsables de l’avenir qu’ils préparent à leurs enfants, et qu’ils partagent une même communauté de destin.
Ce message a été rédigé conjointement par :
La Fédération Nationale des Déportés, internés, Résistants et Patriotes (FNDIRP)
La Fondation pour la Mémoire de la Déportation (FMD) et les Associations de mémoire des camps nazis,
L’Union Nationale des Associations de Déportés, Internés, de la Résistance et Familles (UNADIF-FNDIR)

Exposition « Les enfants de la résistance » Médiathèque Marcel Pagnol Loon-Plage

Exposition « Les enfants de la résistance » Médiathèque Marcel Pagnol Loon-Plage

Exposition « Les enfants de la résistance » du samedi 25 avril au samedi 9 mai à Médiathèque Marcel Pagnol
Ludique et adaptée à un jeune public (8-12 ans), l’exposition explique de manière didactique les grands thèmes liés à la Seconde Guerre mondiale et la Résistance en France et en Belgique.
Devoir de mémoire 39/45
Médiathèque Marcel Pagnol 60 b rue Georges Pompidou 59279 Loon-Plage Loon-Plage Nord