Catégorie : Actualité de la Déportation

Concours national de la Résistance et de la Déportation : cérémonie de remise des prix et annonce officielle du thème pour 2023-2024

Concours national de la Résistance et de la Déportation : cérémonie de remise des prix et annonce officielle du thème pour 2023-2024

Pap Ndiaye, ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, et Patricia Miralles, secrétaire d’État auprès du ministre des Armées, chargée des Anciens combattants et de la Mémoire, ont reçu ce jeudi 30 mars 2023 au CNAM les lauréats 2021 et 2022 des prix du Concours national de la Résistance et de la Déportation (CNRD). Exceptionnellement, trois sessions étaient en effet mises à l’honneur, le contexte sanitaire n’ayant pas permis d’organiser de remise des prix depuis 2019.

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Exposition

Exposition

C’était hier, le vernissage « Dans mon coeur, le reflet de l’autre » mon exposition conjointe avec les élèves du lycée professionnel Heinrich Nessel de Haguenau: Un moment très émouvant où j’ai découvert des élèves étonnants, particulièrement impliqués, qui ont expliqué chacun à leur tour une œuvre de l’exposition.
C’est pour moi le projet le plus abouti et enrichissant de ceux que j’ai monté avec des lycéens: avec le travail de création de socles par les apprentis métallier et menuisier, la mise en place, la scénographie, les flyers, l’affiche et le guidage au vernissage par les élèves lycéens.
J’ai exprimé ma profonde reconnaissance aux enseignants et aux élèves enseignants.
Un nouveau projet est en vue pour l’an prochain
Rosette Blanc, décédée il y a 80 ans à Auschwitz : « Elles sont entrées dans le camp en chantant la Marseillaise »

Rosette Blanc, décédée il y a 80 ans à Auschwitz : « Elles sont entrées dans le camp en chantant la Marseillaise »

Publié le , mis à jour

Jeune communiste résistante originaire du Pays catalan, Rosette Blanc est morte le 15 mars 1943, déportée à Auschwitz, après avoir été arrêtée et torturée par la Gestapo. L’association des Amis de la fondation pour la mémoire de la déportation (AFMD 66) revient sur le parcours de celle qui s’est battue jusqu’au bout « pour l’indépendance, les libertés et la paix ».

Jean Pasdeloup, 99 ans, le dernier des combattants de la Résistance en Eure-et-Loir

Jean Pasdeloup, 99 ans, le dernier des combattants de la Résistance en Eure-et-Loir

A 99 ans, cet enfant de Maillebois est le dernier maquisard eurélien encore vivant, à avoir participé aux combats de la Résistance française, notamment lors de l’assaut du Mont Valérien.

Jean Pasdeloup, originaire de Maillebois, est le dernier combattant de la Résistance encore vivant, en Eure-et-Loir. Ce maquisard de 99 ans, qui vit dans une résidence senior, à Vernouillet, est un soldat, contrairement à sa “sœur d’armes” de Thivars, Simone Segouin, disparue mardi 21 février 2023.

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Qui était Simone Segouin, dernière résistante d’Eure-et-Loir, morte à 97 ans ?

Qui était Simone Segouin, dernière résistante d’Eure-et-Loir, morte à 97 ans ?

Simone Segouin s’était engagée dans la résistance eurélienne à seulement 18 ans en 1944, et avait fui les honneurs le reste de sa vie. Elle est décédée ce mardi 21 février à Courville-sur-Eure, à l’âge de 97 ans.

Une page de l’Histoire se tourne. Ce mardi 21 février, L’Écho républicain a appris le décès, à 97 ans, de Simone Segouin, survenu à Courville-sur-Eure. Cultivant une certaine discrétion, loin des honneurs et des fastes cérémoniels, elle avait pourtant participé, dès ses 18 ans, à la Résistance en Eure-et-Loir.

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Réflexion sur les images clandestines des camps de la mort

Réflexion sur les images clandestines des camps de la mort

Depuis 20 ans, Christophe Cognet mène une réflexion sur les images clandestines des camps de la mort auxquelles il a consacré plusieurs articles, un livre et quatre films documentaires.
Son livre « Éclats, prises de vue clandestines des camps nazis », publié aux Editions du Seuil et cité dans Le Monde des Livres parmi les 5 meilleurs essais de 2019, a été écrit pendant la préparation d’𝐀 𝐏𝐀𝐒 𝐀𝐕𝐄𝐔𝐆𝐋𝐄𝐒.
Ce film, construit comme une enquête historique, part sur les traces des déportés, au courage inouï, qui ont pris des photographies des camps de concentration et d’extermination, au péril de leur vie, pour en témoigner au reste du monde.
Un geste de cinéma puissant en salle dès le 15 mars.
Premier panneau d’une fresque, bientôt installée dans un parc qui portera son nom dans la Ville d’Annemasse .

Premier panneau d’une fresque, bientôt installée dans un parc qui portera son nom dans la Ville d’Annemasse .

Mila Racine, dans la forêt entre Annemasse et la Suisse.
Premier panneau d’une fresque, bientôt installée dans un parc qui portera son nom dans la Ville d’Annemasse .
Merci à la mairie et aux élus, via la médiathèque, d’avoir proposé ce fabuleux projet à The Tribe !
« Mila est la deuxième enfant de Georges et Berthe (Bassia) Hirsch dont le patronyme francisé devient Racine. Elle a un frère aîné Emmanuel et une sœur cadette Sacha. En 1926, la famille, fuyant le régime bolchevique, s’installe à Paris. Lors de la défaite de 1940, elle se réfugie à Toulouse et s’établit peu après à Luchon.
Mila Racine œuvre dans la Résistance du 5 janvier 1942 au 21 octobre 1943 (Toulouse, Gurs, Saint-Gervais, Nice, Annemasse) sous la responsabilité de Tony Gryn. Jeune de la WIZO (Women International Zionist Organisation) repliée à Toulouse puis à Luchon, elle apporte assistance aux internés des camps, spécialement à Gurs.
En 1942, elle gagne Saint-Gervais, en Haute-Savoie, où elle dirige un groupe local du Mouvement de jeunesse sioniste (MJS) qui vient d’être créé pour venir en aide aux Juifs en danger. Elle part ensuite pour Annecy. Elle fait partie des fondateurs de la filière clandestine vers la Suisse, dont son frère Emmanuel dit « Mola », travaillant en étroite collaboration avec Georges Loinger, est l’organisateur. Après l’armistice de Cassibile signé par l’Italie avec les Alliés en septembre 1943, les Juifs de la zone alpine se réfugient à Nice. Mila Racine entreprend alors de conduire des convois d’enfants et d’adultes vers Annemasse pour leur faire traverser la frontière suisse.
Le 21 octobre 1943, le convoi qu’elle dirige avec Roland Epstein est intercepté par les Allemands à Saint-Julien-en-Genevois, et conduit à Annemasse à la prison de l’hôtel Pax, siège de la Gestapo. Le choc de cette arrestation paralyse le travail de l’organisation pendant une longue période.
Le maire d’Annemasse, Jean Deffaugt, parvient à faire libérer quelques enfants, dont un bébé de quatorze mois. Il propose à Mila un plan d’évasion, mais elle refuse, craignant des représailles sur les enfants.
Ayant tu son identité juive, Marie Anne Racine est détenue à la prison Montluc de Lyon, puis déportée, via Compiègne, vers le camp de Ravensbrück, avant d’être transférée à Mauthausen pour réparer les voies ferrées détruites par les bombardements alliés. Arrivée le 7 mars 1945 à Amstetten, elle y meurt le 20 lors d’un bombardement.
Roland Epstein reviendra lui de déportation.
La mémoire de Mila Racine est associée à celle de Marianne Cohn, qui prit sa relève dans le convoyage des Juifs. Elle aussi connut une fin prématurée en raison de ces activités. »