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Colloque « Le Conseil National de la Résistance et les Comités de la Libération »

Colloque « Le Conseil National de la Résistance et les Comités de la Libération »

ASSOCIATION NATIONALE DES FAMILLES DE FUSILLÉS , MASSACRÉS DE LA RÉSISTANCE FRANÇAISE ET AMI(E)S (ANFFRMA), FAMILLES DES FUSILLÉS DU 15 DÉCEMBRE À CAEN, ASSOCIATION NATIONALE DU SOUVENIR DES FUSILLÉS DU MONT VALÉRIEN ET DE L’ILE DE FRANCE, AMICALE CHATEAUBRIANT-VOVES-ROUILLÉ-AINCOURT, MÉMOIRE DE LA RÉSISTANCE JUIVE (UJRE, MRJ-MOI)

HOMMAGES AUX FUSILLÉS DU 15 DÉCEMBRE 1941

VENDREDI 14 DÉCEMBRE 2018

Colloque
« Le Conseil National de la Résistance (CNR)
et les Comités de la Libération (CDL, CLL) »

de 9h 30 à 17h auditorium de la Ville de Paris 5 rue Lobau Paris 4e (Métro Hôtel de Ville), inscriptions et carte d’identité obligatoire
En partenariat avec la Ville de Paris, le Musée de la Résistance Nationale, le dictionnaire des fusillés et massacrés Maitron, le CPL
Auditorium de la Ville de Paris 5 rue Lobau Paris 4è (Métro Hôtel de Ville), de 9h30 à 17h inscription gratuite et carte d’identité obligatoires

PROGRAMME

LE CONSEIL NATIONAL DE LA RÉSISTANCE (CNR)

Mise en place et objectifs, les acteurs connus et inconnus par Claude PENNETIER chercheur au CNRS, Centre d’Histoire sociale du 20e siècle, directeur du dictionnaire Maitron

Un regard le programme du CNR : les nationalisations par François DUTEIL Institut d’Histoire Sociale CGT.

LES COMITÉS DE LA LIBÉRATION (CDL,CLL)

Le Comité Parisien de la Libération par Charles RIONDET, Ingénieur de Recherche à l’INRIA, docteur en Histoire, Conseil scientifique du MRN

Les Comités de Libération du Centre-Ouest par Dominique TANTIN, historien, docteur en Histoire, agrégé en Géographie, Président de l’association pour un Maitron des fusillés

Le Comité Départemental de l’Yonne par Joël DROGLAND, historien, coordinateur du CD-rom sur la Résistance dans l’Yonne (AERI-ARORY), vice-président de l’association pour la recherche sur l’occupation et la Résistance dans l’Yonne (ARORY)

Le Comité Local de Libération de Tourlaville (50) par Laurent VEDY (ANFFRMA)

Renseignements et inscriptions : Colloque (gratuit), Repas (33€) – Jean Darracq  tel : 06 10 98 84 15
mail : sylvie-jean.darracq@wanadoo.fr ou ANFFRMA 9 rue Amédée Picard 94230 CACHAN

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SAMEDI 15 DÉCEMBRE 2018

10hDévoilement de la plaque commémorative des fusillés habitant rue Traversière : Raymond Ballet, Octave Lamand, Hermann Schipke au 35 rue Traversière (Métro Gare de Lyon)

11hCérémonie patriotique au monument aux morts de la mairie du 12è rue Descos (Métro Dugommier ou Montgallet) Square Eugène Thomas puis allocutions et vin d’honneur dans la mairie

13hRepas des familles et de leurs ami(e)s sur inscription (33€) Restaurant FELIX Place Félix Eboué (angle Bld de Reuilly et rue Taine) Métro Daumesnil

Du 1er au 17 décembre 2019 : exposition de l’ANFFMRFA (les otages) à la mairie du 12e

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Nîmes : des collégiens rencontrent une ancienne résistante déportée

Nîmes : des collégiens rencontrent une ancienne résistante déportée

Ce mercredi à l’issue d’une projection au CGR, une centaine de collégiens nîmois a échangé avec Andrée Julien, 96 ans, résistante déportée à Ravensbrück par l’Allemagne nazie.

Ce lundi au CGR, l’ensemble des élèves de troisième de l’institution Saint-Stanislas de Nîmes, soit près d’une centaine de collégiens au total, a découvert Les Héritiers, le film réalisé par Marie-Castille Mention-Schaar (sorti en décembre 2014). L’histoire d’une classe difficile d’un lycée de Créteil qui se révèle en participant, et en remportant, le Concours national de la Résistance et de la Déportation (CNRD). Inspiré de faits réels.

A l’issue de la séance, grâce à la participation de l’association Les Têtes à Clap, ils ont pu échanger avec Ahmed Dramé, co-scénariste du long-métrage, et Andrée Julien, 95 ans, ancienne résistante. Membre d’une famille de trois enfants « qui aimait la liberté », elle avait fêté ses 20 ans à la prison des Beaumettes à Marseille avant d’être déportée à Ravensbrück, « matricule 42184 ».

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La Rose blanche: ces jeunes allemands qui s’insurgèrent face au nazisme

La Rose blanche: ces jeunes allemands qui s’insurgèrent face au nazisme

Une lutte pour la conscience allemande

Où l’écrit piqua le régime

Munich, lieu de naissance et “capitale du mouvement” national-socialiste. Munich, épicentre d’un art formaté et cadenassé. Munich et son Musée tardif sur le nazisme.

Retour dans le passé. Ce 22 février 1943, le tribunal politique, présidé par l’impitoyable juge Freisler, siège dans la cité bavaroise.

Il condamne à mort les étudiants Sophie Scholl, 21 ans, Christoph Probst, 23 ans et Hans Scholl, 24 ans, lors d’un procès expéditif d’une durée de 3 heures.

Le frère et la sœur Scholl, anciens adhérents aux jeunesses hitlériennes, et leur ami, sont accusés de haute trahison, propagande subversive, complicité avec l’ennemi et démoralisation des forces militaires.

Le trio sera guillotiné 3 heures après la sentence.

Quatre jours avant, la fratrie a été surprise à répandre des tracts hostiles au régime dans leur université.

Hans et Sophie Scholl

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Un couple isérois distingué à titre posthume pour avoir sauvé deux familles juives

Un couple isérois distingué à titre posthume pour avoir sauvé deux familles juives

  • Ils sont 27 000 dans le monde, 4 000 en France et 711 en Isère, terre de refuge et de résistance. Les Justes parmi les Nations est la plus haute distinction décernée par l’état d’Israël aux femmes et aux hommes non juifs, de toute appartenance sociale et religieuse, qui ont caché et protégé, toujours au péril de leur vie, des personnes juives durant la deuxième guerre mondiale face à la monstruosité nazie.

Ce dimanche à Champier, Joséphine et Jean-Pierre Boullu, deux habitants de ce village du Nord-Isère se sont vus remettre cette distinction à titre posthume. Ils ont sauvé deux familles de médecins juifs. L’une d’elle a pu être retrouvée ; il s’agit de la famille Nussenblatt, qui demeurait à Nice, cachée à Champier de la fin de l’année 1943 jusqu’en août 1944. « Il a fallu une chaîne de sept personnes pour cela », témoigne Christine-Marie Rogelle, petite-fille de Joséphine et Jean-Pierre, qui témoigne aussi dans notre vidéo.

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Le résistant Jean Jarlot est décédé à 93 ans

Le résistant Jean Jarlot est décédé à 93 ans

Jean Jarlot est décédé à 93 ans. Né à Montchanin en Saône-et-Loire, c’est aussi là qu’il avait fait ses premiers actes de résistance à 17 ans, avant d’être déporté au camp de concentration de Neuengamme en Allemagne puis à Sachenhausen. Nous lui avions consacré un portrait.

Jean Jarlot ne racontera plus son histoire. Depuis quelques années seulement, il allait dans les écoles et au collège Anne-Franck de Montchanin pour parler de son passé de résistant et déporté.

Avec son frère René, également décédé, il s’était engagé dans la Résistance pendant la Seconde Guerre Mondiale. Il a plusieurs actes de sabotage de trains allemands à son actif, sur la ligne de chemin de fer Blanzy-Chagny. Dénoncé, il avait été envoyé avec son frère dans des camps de déportation en Allemagne.

Il était l’un des rares résistants de Saône-et-Loire à être revenu de l’enfer nazi.
Il lui a fallu un demi-siècle avant de raconter son douloureux passé. « Afin de ne jamais oublier » est le titre de ses Mémoires.

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Mémoire des Hommes, la base des Résistants mise à jour

Mémoire des Hommes, la base des Résistants mise à jour

Mémoire des Hommes s’enrichit ! Plus de 10.000 nouvelles références de dossiers individuels des résistants de la Seconde Guerre mondiale viennent de rejoindre le site. C’est un index permettant de connaître l’existence et la cote d’un dossier, le contenu du dossier lui-même est à consulter sur place en salle de lecture du Service historique de la Défense, au château de Vincennes.

Interrogeable sur Mémoire des Hommes, cette base de données provient de deux fonds d’archives nouvellement classés. Le premier est composé de dossiers individuels d’agents du BCRA, le Bureau central de renseignements et d’action qui était pendant la Seconde Guerre mondiale, le service de renseignement et d’actions clandestines de la France libre. Les principaux documents rencontrés sont des actes d’engagement, les états signalétiques et de service, des questionnaires signalétiques ou des testaments olographes d’agents en partance pour la France.

Le second fonds contient les dossiers individuels des volontaires français ou étrangers, hommes ou femmes, désirant servir la France libre et interrogés dans ce cadre par la section contre-espionnage du BCRA à Londres. Ces dossiers contiennent essentiellement des notes de renseignements et des comptes rendus d’interrogatoires. A noter qu’un même individu peut avoir plusieurs dossiers à son nom dans ces fonds d’archives.

Autre actualité du Service Historique de la Défense, les archives de la Gestapo de Trèves ont été classées et inventoriées, grâce à une collaboration engagée avec l’Université de Trèves. Elles avaient été saisies à la fin de la Seconde Guerre mondiale par les services secrets français et découvertes en 2014 lors du classement d’un ensemble documentaire versé au château de Vincennes par la DGSE.

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Ils étaient à la CGT et communistes !

Ils étaient à la CGT et communistes !

Elles sont trois ; ce sont les filles des derniers prisonniers de la seconde guerre mondiale à la citadelle de Saint-Martin-de-Ré sur l’Ile de Ré. Il furent parmi les libérés du 3 décembre 1944 ; il y a 74 ans ! Un hommage est rendu ce samedi 8 décembre 2018 sur les lieux mêmes. C’est une première à l’initiative de Denise, fille de Maurice Jourdan, et Lucienne, fille de Lucien Méchaussie, accompagnées de Danièle, fille de Georges Abbachi, trois syndicalistes de la CGT et communistes, et les appuis du Musée de la Résistance nationale en la présence de Guy Hervy et de l’Amicale Châteaubriant-Voves-Rouillé-Aincourt et son porte drapeau Philippe Beaudelot.
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© Photos Patrice Morel
Plus d’images et de texte sur mon site perso : http://www.patcatnats.fr/spip.php?article717

La création du « Chant des Partisans », hymne de la Résistance

La création du « Chant des Partisans », hymne de la Résistance

En 1943, tandis que De Gaulle organise les forces de Résistance depuis la capitale britannique, le célèbre « Chant des Partisans » naît des accords d’Anna Marly et des plumes de Joseph Kessel et Maurice Druon.

«  Le chant monocorde, au rythme lent et martelé, c’est l’histoire de la résistance française, pleine de sang, de larmes, de haine et d’amour.

Nous l’avons entendu pendant les jours douloureux où, l’oreille collée au poste de T.S.F., nous attendions chaque soir un peu de vérité lointaine ; nous l’avons chanté en pleurant de joie dans Paris libre, exorcisé ; il sera pour nos enfants le témoignage pathétique d’une époque où la France ressuscitée a, une fois de plus, étonné le monde. »

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