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Cycle « Tribune Libre Résistance »

Cycle « Tribune Libre Résistance »

Le cinéma Saint-André des Arts s’associe à la Fondation de la Résistance pour organiser de janvier à mai 2019 des projections de films sur la Résistance. Présentés dans le cadre du cycle « Tribune Libre Résistance » organisé le 3e jeudi de chaque mois au Saint-André des Arts, les films seront suivis de débats animés par un historien et/ou un cinéaste.
Au programme : Un condamné à mort s’est échappé de Robert BRESSON, L’armée des ombres de Jean-Pierre MELVILLE, Le jour et l’heure de René CLÉMENT, L’armée du crime de Robert GUÉDIGUIAN et Laissez-passer de Bertrand TAVERNIER.

Découvrez le Programme Tribune libre Résistance et la bande annonce du cycle.

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Cinéma Saint-André-des-Arts,
30 rue Saint-André des Arts (Paris 6e)

Écrits de résistance

Écrits de résistance

Pour la première fois, voici ici rassemblés les principaux écrits de Pierre Mendès France lors de la Seconde Guerre mondiale.

De Liberté, liberté chérie qui raconte les tentatives de l’auteur de poursuivre le combat en 1940 puis son évasion de prison après sa condamnation pour désertion, aux discours qu’il prononça à la radio en 1944-1945 alors qu’il était en charge du ministère de l’Économie nationale, c’est l’engagement dans la guerre par un acteur de la France Libre qui est ici raconté à la première personne.

Le lecteur trouvera notamment dans ce recueil les notes tenues quotidiennement par Pierre Mendès France lors de périlleuses missions aériennes sur l’Europe occupée au sein du mythique Groupe Lorraine, dans lesquelles il décrit le quotidien et le courage de ces aviateurs dont beaucoup perdront la vie, une petite armée qui symbolisa la France combattante et sauva l’honneur.

Les Écrits de résistance de Pierre Mendès France représentent un témoignage essentiel et incontournable du combat militaire, civique et patriotique d’un des plus éminents responsables politiques français du XXesiècle. Souligner sa résistance personnelle à la dictature vichyste et son engagement dans la France Libre constitue à la fois un devoir d’histoire et un acte de mémoire pour aujourd’hui.

Édition critique établie par Vincent Duclert, historien, professeur à Sciences Po, directeur du CESPRA (CNRS – EHESS).

Avec la collaboration de Joan et Michel Mendès France, et de Simone Gros

Guy Charmot, doyen des compagnons de la Libération, est mort à 104 ans

Guy Charmot, doyen des compagnons de la Libération, est mort à 104 ans

Par Benoît Hopquin Publié le 07 01 2019 à 19h03, mis à jour hier à 19h05

Après sa mort, lundi, il ne reste plus que quatre de ces résistants de la première heure de la deuxième guerre mondiale encore vivants.

Guy Charmot, mort lundi 7 janvier à l’âge de 104 ans, ne se sentait pas une âme de soldat, encore moins de héros des champs de bataille. Des dispositions insoupçonnées au courage et l’immixtion de la guerre décidèrent du contraire. Né le 9 octobre 1914 à Toulon, élevé dans une famille de fonctionnaire des impôts, l’enfant voulait soigner les gens, vaincre les maladies, rêvait de lointains horizons, d’aventures, à l’époque synonymes des colonies. Devenu médecin militaire, passé par l’école d’application des troupes coloniales du Pharo, à Marseille, le jeune lieutenant croyait accomplir son destin quand, en mars 1940, à 25 ans, il fut expédié dans un poste de brousse à Batié, au Burkina Faso, pour chasser le trypanosome, un parasite transmis par la mouche tsé-tsé. Au fin fond du pays lobi, le lieu n’était relié au reste du monde que par un simple émetteur radio.

C’est par son entremise qu’il apprend l’armistice demandé par Pétain, le 17 juin 1940. Comme dans toutes les colonies françaises au même moment, les quelques militaires qui étaient là doivent se décider : accepter la défaite ou poursuivre le combat. Après un bref conciliabule, ceux de Batié choisissent presque tous de ne pas se résigner. Ils traversent la Volta noire et passent en Gold Coast (actuel Ghana), sous domination anglaise. De là, Guy Charmot rejoint le Cameroun où un inconnu du nom de Leclerc vient d’imposer le drapeau gaulliste. Il mène ses premiers combats contre d’autres Français, à Libreville, afin de rallier le Gabon par la force. Il soigne les blessés des deux camps.

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Je serai là, par Olivier Lalieu

Je serai là, par Olivier Lalieu

Notre pays traverse une crise sur laquelle chacun a son avis propre. En tant qu’association, nos statuts interdisent les prises de position politiques. En tant que président, je ne saurai m’en affranchir. Mais je ressens en suivant l’actualité une force impossible à contrarier, voir même un silence impossible à garder. Samedi 22 décembre, une orpheline de la Shoah a tenté, seule, de s’interposer dans le métro parisien face à trois manifestants qui scandaient des slogans hostiles au président de la République en faisant « une quenelle » ce geste inventée par Dieudonné pour insulter ce qu’il appelle le sionisme et propageant en vérité un antisémitisme insupportable. C’est devenu un signe de ralliement contre ce qu’ils appellent « le système » dans lequel certains voient la domination, hier comme aujourd’hui, des Juifs dans les médias, l’économie, la société. Elle a tenté de les raisonner en faisant appel au dialogue et à sa propre histoire, elle dont le père a été assassiné à Auschwitz, pour qui ce geste ne pouvait être toléré. Personne n’est venu l’épauler. Elle a été raillée par ces hommes, elle a enduré des propos négationnistes et a dû descendre à la première station.

Aujourd’hui, je veux saluer son courage.

Je ne dramatise rien. Je ne mélange rien. Ces faits sont véridiques et viennent s’ajouter à d’autres qui montrent par des slogans et des engagements l’empreinte de l’extrême – droite au sein des mouvements sociaux en cours, sans que cela ne les résume.

La question n’est pas de savoir si nous sommes revenus dans les années 1930, de discuter sur le statut du mouvement et les forces qui l’animent, sur la souffrance sociale. Mais force est de constater qu’il y a parmi les manifestants des militants qui derrière la dénonciation du « système » remettent en cause la République et la Démocratie. Force est de constater qu’il y a un noyau de militants d’extrême – droite pour qui « la gueuse » demeure à attaquer et à abattre, et qu’ils saisissent toutes les opportunités, médiatiques ou physiques, pour avancer, masqués ou à découvert, seuls ou avec des alliés, conscients ou inconscients.

Cela ne vous rappelle donc rien ? Alors ce soir, j’ai envie de dire que nous sommes tous concernés et que nous ne pouvons pas rester impassibles. Les institutions de notre pays sont fortes mais elles reposent sur le ciment de la cohésion nationale et sur un socle de valeurs héritées de la Révolution de 1789. Au nom de l’héritage moral des rescapés des camps et des résistants au nazisme, je suis révolté par ces attaques et ce brouillard qui aveuglent certains esprits. Cela se passe ici en France, cela se passe aujourd’hui, devant nous. Rescapés de Buchenwald et de tous les camps, fils, filles, descendants, amis, nous sommes là et nous n’oublions rien.

Face à ceux qui veulent abattre le « système », qu’ils sachent qu’ils trouveront face à eux nos institutions et, hier comme aujourd’hui, des hommes et des femmes de tous les horizons, de toutes les origines, de toutes les confessions, de tous les âges.

Je ne veux donner de leçons, ni de conseils à personnes.

J’en serai.

J’en serai. Parce que sinon tout en ce que je crois serait vain et les paroles prononcées au nom de la mémoire Buchenwald, un simple trait de sable vacillant dans le vent de l’histoire. Je serai là. Je ne sais pas comment, je ne sais pas où mais je veux être là, face à eux, pour la France et l’avenir de nos enfants.

 

Olivier Lalieu est Président de l’Association française Buchenwald-Dora et Kommandos

 

 

 

DÉTRUIRE PARIS, LES PLANS SECRETS D’HITLER

DÉTRUIRE PARIS, LES PLANS SECRETS D’HITLER

FRANCE 5 / LA CASE DU SIÈCLE / DÉTRUIRE PARIS, LES PLANS SECRETS D’HITLER / DIMANCHE 6 JANVIER 2019 À 22.35

DÉTRUIRE PARIS
LES PLANS SECRETS D’HITLER

En août 1944, alors que Paris est sur le point d’être libéré, Hitler ordonne de détruire la ville en minant les ponts et les monuments. Le roman national raconte que le général allemand, Dietrich von Choltitz, Commandant du Gross Paris et amoureux des arts, aurait sauvé la capitale en refusant d’obéir à l’ordre du Führer.

Ce récit, célébré par la littérature et le cinéma, a bercé l’imaginaire de plusieurs générations de Français. Il faut dire qu’elle est belle cette histoire !

Elle est belle, mais elle est fausse. L’enquête de Françoise Cros de Fabrique s’appuie sur des documents inédits, découverts au sein des archives militaires allemandes, mais aussi en France, aux archives de la Préfecture de Police et de la Défense. Elle va démontrer que cette légende a été tissée par le général allemand lui-même et que la réalité est plus complexe, et beaucoup moins romantique. Plus surprenant encore : cette enquête va également révéler qu’après la libération de Paris, Hitler va, par trois fois encore, tenter d’anéantir la capitale de la France.

 

EN SAVOIR PLUS

Colloque « Le Conseil National de la Résistance et les Comités de la Libération »

Colloque « Le Conseil National de la Résistance et les Comités de la Libération »

ASSOCIATION NATIONALE DES FAMILLES DE FUSILLÉS , MASSACRÉS DE LA RÉSISTANCE FRANÇAISE ET AMI(E)S (ANFFRMA), FAMILLES DES FUSILLÉS DU 15 DÉCEMBRE À CAEN, ASSOCIATION NATIONALE DU SOUVENIR DES FUSILLÉS DU MONT VALÉRIEN ET DE L’ILE DE FRANCE, AMICALE CHATEAUBRIANT-VOVES-ROUILLÉ-AINCOURT, MÉMOIRE DE LA RÉSISTANCE JUIVE (UJRE, MRJ-MOI)

HOMMAGES AUX FUSILLÉS DU 15 DÉCEMBRE 1941

VENDREDI 14 DÉCEMBRE 2018

Colloque
« Le Conseil National de la Résistance (CNR)
et les Comités de la Libération (CDL, CLL) »

de 9h 30 à 17h auditorium de la Ville de Paris 5 rue Lobau Paris 4e (Métro Hôtel de Ville), inscriptions et carte d’identité obligatoire
En partenariat avec la Ville de Paris, le Musée de la Résistance Nationale, le dictionnaire des fusillés et massacrés Maitron, le CPL
Auditorium de la Ville de Paris 5 rue Lobau Paris 4è (Métro Hôtel de Ville), de 9h30 à 17h inscription gratuite et carte d’identité obligatoires

PROGRAMME

LE CONSEIL NATIONAL DE LA RÉSISTANCE (CNR)

Mise en place et objectifs, les acteurs connus et inconnus par Claude PENNETIER chercheur au CNRS, Centre d’Histoire sociale du 20e siècle, directeur du dictionnaire Maitron

Un regard le programme du CNR : les nationalisations par François DUTEIL Institut d’Histoire Sociale CGT.

LES COMITÉS DE LA LIBÉRATION (CDL,CLL)

Le Comité Parisien de la Libération par Charles RIONDET, Ingénieur de Recherche à l’INRIA, docteur en Histoire, Conseil scientifique du MRN

Les Comités de Libération du Centre-Ouest par Dominique TANTIN, historien, docteur en Histoire, agrégé en Géographie, Président de l’association pour un Maitron des fusillés

Le Comité Départemental de l’Yonne par Joël DROGLAND, historien, coordinateur du CD-rom sur la Résistance dans l’Yonne (AERI-ARORY), vice-président de l’association pour la recherche sur l’occupation et la Résistance dans l’Yonne (ARORY)

Le Comité Local de Libération de Tourlaville (50) par Laurent VEDY (ANFFRMA)

Renseignements et inscriptions : Colloque (gratuit), Repas (33€) – Jean Darracq  tel : 06 10 98 84 15
mail : sylvie-jean.darracq@wanadoo.fr ou ANFFRMA 9 rue Amédée Picard 94230 CACHAN

TÉLÉCHARGER LE PROGRAMME


SAMEDI 15 DÉCEMBRE 2018

10hDévoilement de la plaque commémorative des fusillés habitant rue Traversière : Raymond Ballet, Octave Lamand, Hermann Schipke au 35 rue Traversière (Métro Gare de Lyon)

11hCérémonie patriotique au monument aux morts de la mairie du 12è rue Descos (Métro Dugommier ou Montgallet) Square Eugène Thomas puis allocutions et vin d’honneur dans la mairie

13hRepas des familles et de leurs ami(e)s sur inscription (33€) Restaurant FELIX Place Félix Eboué (angle Bld de Reuilly et rue Taine) Métro Daumesnil

Du 1er au 17 décembre 2019 : exposition de l’ANFFMRFA (les otages) à la mairie du 12e

TÉLÉCHARGER LE BULLETIN D’INSCRIPTION AU REPAS

 

Nîmes : des collégiens rencontrent une ancienne résistante déportée

Nîmes : des collégiens rencontrent une ancienne résistante déportée

Ce mercredi à l’issue d’une projection au CGR, une centaine de collégiens nîmois a échangé avec Andrée Julien, 96 ans, résistante déportée à Ravensbrück par l’Allemagne nazie.

Ce lundi au CGR, l’ensemble des élèves de troisième de l’institution Saint-Stanislas de Nîmes, soit près d’une centaine de collégiens au total, a découvert Les Héritiers, le film réalisé par Marie-Castille Mention-Schaar (sorti en décembre 2014). L’histoire d’une classe difficile d’un lycée de Créteil qui se révèle en participant, et en remportant, le Concours national de la Résistance et de la Déportation (CNRD). Inspiré de faits réels.

A l’issue de la séance, grâce à la participation de l’association Les Têtes à Clap, ils ont pu échanger avec Ahmed Dramé, co-scénariste du long-métrage, et Andrée Julien, 95 ans, ancienne résistante. Membre d’une famille de trois enfants « qui aimait la liberté », elle avait fêté ses 20 ans à la prison des Beaumettes à Marseille avant d’être déportée à Ravensbrück, « matricule 42184 ».

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La Rose blanche: ces jeunes allemands qui s’insurgèrent face au nazisme

La Rose blanche: ces jeunes allemands qui s’insurgèrent face au nazisme

Une lutte pour la conscience allemande

Où l’écrit piqua le régime

Munich, lieu de naissance et “capitale du mouvement” national-socialiste. Munich, épicentre d’un art formaté et cadenassé. Munich et son Musée tardif sur le nazisme.

Retour dans le passé. Ce 22 février 1943, le tribunal politique, présidé par l’impitoyable juge Freisler, siège dans la cité bavaroise.

Il condamne à mort les étudiants Sophie Scholl, 21 ans, Christoph Probst, 23 ans et Hans Scholl, 24 ans, lors d’un procès expéditif d’une durée de 3 heures.

Le frère et la sœur Scholl, anciens adhérents aux jeunesses hitlériennes, et leur ami, sont accusés de haute trahison, propagande subversive, complicité avec l’ennemi et démoralisation des forces militaires.

Le trio sera guillotiné 3 heures après la sentence.

Quatre jours avant, la fratrie a été surprise à répandre des tracts hostiles au régime dans leur université.

Hans et Sophie Scholl

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Un couple isérois distingué à titre posthume pour avoir sauvé deux familles juives

Un couple isérois distingué à titre posthume pour avoir sauvé deux familles juives

  • Ils sont 27 000 dans le monde, 4 000 en France et 711 en Isère, terre de refuge et de résistance. Les Justes parmi les Nations est la plus haute distinction décernée par l’état d’Israël aux femmes et aux hommes non juifs, de toute appartenance sociale et religieuse, qui ont caché et protégé, toujours au péril de leur vie, des personnes juives durant la deuxième guerre mondiale face à la monstruosité nazie.

Ce dimanche à Champier, Joséphine et Jean-Pierre Boullu, deux habitants de ce village du Nord-Isère se sont vus remettre cette distinction à titre posthume. Ils ont sauvé deux familles de médecins juifs. L’une d’elle a pu être retrouvée ; il s’agit de la famille Nussenblatt, qui demeurait à Nice, cachée à Champier de la fin de l’année 1943 jusqu’en août 1944. « Il a fallu une chaîne de sept personnes pour cela », témoigne Christine-Marie Rogelle, petite-fille de Joséphine et Jean-Pierre, qui témoigne aussi dans notre vidéo.

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Le résistant Jean Jarlot est décédé à 93 ans

Le résistant Jean Jarlot est décédé à 93 ans

Jean Jarlot est décédé à 93 ans. Né à Montchanin en Saône-et-Loire, c’est aussi là qu’il avait fait ses premiers actes de résistance à 17 ans, avant d’être déporté au camp de concentration de Neuengamme en Allemagne puis à Sachenhausen. Nous lui avions consacré un portrait.

Jean Jarlot ne racontera plus son histoire. Depuis quelques années seulement, il allait dans les écoles et au collège Anne-Franck de Montchanin pour parler de son passé de résistant et déporté.

Avec son frère René, également décédé, il s’était engagé dans la Résistance pendant la Seconde Guerre Mondiale. Il a plusieurs actes de sabotage de trains allemands à son actif, sur la ligne de chemin de fer Blanzy-Chagny. Dénoncé, il avait été envoyé avec son frère dans des camps de déportation en Allemagne.

Il était l’un des rares résistants de Saône-et-Loire à être revenu de l’enfer nazi.
Il lui a fallu un demi-siècle avant de raconter son douloureux passé. « Afin de ne jamais oublier » est le titre de ses Mémoires.

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