Les doubles vies de Robert Doisneau : photographe, faussaire et résistant

Les doubles vies de Robert Doisneau : photographe, faussaire et résistant

Du 15 octobre 2023 au 28 avril 2024, le musée de la Résistance nationale à Champigny-sur-Marne met en lumière les rapports entre le photographe et la Résistance, de son travail de faussaire durant l’Occupation jusqu’à son don au musée en 1985. Bien que celui-ci soit reconnu mondialement comme l’un des photographes les plus populaires du XXe siècle, son activité de faussaire pendant la guerre reste largement méconnue. Il a pourtant utilisé ses talents de photographe et de graveur pour créer des faux documents pour la Résistance, aidant ainsi à sauvegarder de nombreuses vies menacées par le régime de Vichy et par les forces d’occupation.

En savoir plus: https://www.pixfan.com/robert-doisneau/?fbclid=IwAR0nFxya4Uwrc43FGQpswyVvsz5-L_-cYjWvmxYqUe4bEUrxHE-OQyTxGv4

Invitation pour la présentation de l’exposition « ELLES ont CHOISI de dire …NON »,


le 6 octobre à Rochefort.

Cette exposition est visible du 6 au 12 octobre à Rochefort

tous les jours de 10h30 à 18 h.

Cette exposition d’environ 25/30 kakémonos est modulable, elle va circuler dans divers établissements scolaires du département.

Nous espérons vous voir nombreux au cours de ces expositions, avec votre famille, vos amis.

Henri Botton, un Juste dans le Pays du Der

Henri Botton, un Juste dans le Pays du Der

Constructeur dans les années 30 du premier bassin du Der, cet ingénieur de la Ville de Paris a également contribué, sous l’Occupation, à sauver des juifs employés dans son chantier forestier de Champaubert.

En forêt domaniale du Der, sur le territoire de l’ancienne commune de Champaubert-aux-Bois (Marne), existait, sous l’Occupation, un chantier forestier. Il portait le numéro 1 854. C’était, avec celui d’Hallignicourt, l’un des chantiers gérés par un ingénieur de la Ville de Paris : Henri Botton.

Pas totalement oublié par les historiens (lire l’encadré), le chantier 1 854, dirigé par Paul Picot, présentait la particularité d’accueillir des juifs, la plupart natifs des pays de l’Est, domiciliés dans le Nord ou à Paris. Le 18 juin 1942, huit Parisiens sont ainsi partis pour la région dervoise. Au 25 août, ils étaient 49 “israélites” à y être employés. Tous étaient placés sous la responsabilité de l’ingénieur Botton, afin de fabriquer du charbon de bois.

LIRE LA SUITE

Rencontre littéraire avec Stéphanie Trouillard et Fabrice Virgili

Rencontre littéraire avec Stéphanie Trouillard et Fabrice Virgili

Conférences Adultes

Rencontre littéraire avec Stéphanie Trouillard et Fabrice Virgili

MARDI 3 OCTOBRE A 18H

A l’occasion de la sortie de son dernier livre « Le village du silence » (Ed. Skol Vreizh 2023), la journaliste et autrice Stéphanie Trouillard viendra échanger avec l’historien Fabrice Virgili, auteur de « La France « virile », des femmes tondues à la Libération » (Ed. Payot) et de « Les françaises, les Français et l’épuration » (Ed. Folio), sur les questions complexes et parfois méconnues de l’épuration.

Les interventions seront suivies de témoignages, d’échanges et d’une séance de signature par les auteurs.

18:00

Tarif : Gratuit

 

L’épuration à la Libération présentée par Fabrice Virgili

Comment les relations entre hommes et femmes sont-elles influencées par les guerres ? Fabrice Virgili mène depuis plus sieurs années des recherches sur le sujet, et notamment sur les violences sexuelles en temps de guerre, d’abord à propos de la Seconde Guerre mondiale et plus largement sur les autres conflits du XXe siècle. Lors de la séance, il reviendra sur l’épuration, et surtout sa traduction sur le corps des femmes, dans le contexte de la Libération et sur le silence des mémoires.

Directeur de recherche au CNRS, Fabrice Virgili travaille au sein de l’UMR Sorbonne-Identités, relations internationales et civilisations de l’Europe. Il est spécialiste du genre et des guerres mondiales, responsable de la thématique « Genre et Europe ».

Il a notamment publié, Les Françaises, les Français et l’Épuration. De 1940 à nos jours, Gallimard, Folio, 2018 ; Sexes, genre et guerres (1914 – 1945), Payot, 2010 ; Naître ennemi. Les enfants nés de couples franco-allemands pendant la Seconde Guerre mondiale, Payot, 2009 ; La France «virile» Des femmes tondues à la Libération, Payot, 2000.

LIRE LA SUITE

Le mémorial du Mont-Valérien a son propre podcast

Le mémorial du Mont-Valérien a son propre podcast

Le saviez-vous ? Le mémorial du Mont-Valérien a son propre podcast 🎧
Découvrez « Mémoires intimes du Mont-Valérien », la série de podcast qui retrace l’histoire du Mont-Valérien, à travers les parcours de ceux qui y ont été fusillés et celles et ceux qui y sont honorés aujourd’hui.
🎙️Une première saison de 5 épisodes
⏱️20min d’épisode
Ecoutez le premier épisode sur toutes les plateformes ▶️ https://linktr.ee/montvalerienpodcast
« J’ai accepté immédiatement », ce projet inédit mené par un historien à Argentan

« J’ai accepté immédiatement », ce projet inédit mené par un historien à Argentan

‘historien Gérard Fournier présente le parcours sur la Résistance qu’il a imaginé avec les équipes de Terres d’Argentan. Une première à sa connaissance qu’il a accepté volontiers.

Le parcours mémoriel de la Résistance est inauguré vendredi 29 septembre 2023 à Argentan (Orne). Le président de l’association Mémoires de la Résistance et de la Déportation normandes, Gérard Fournier, était chargé de la conception du parcours mémoriel dessiné dans les rues d’Argentan.

L’ancien professeur agrégé d’histoire dans le Calvados revient sur plus de deux ans de travaux en collaboration avec les équipes chargées de la culture pour la Ville et l’intercommunalité d’Argentan.

Quand ont commencé les premières discussions pour ce projet mémoriel ?

La première réunion de travail a eu lieu le 18 juin 2021. C’est un projet à long terme que j’ai immédiatement soutenu. Je me suis investi dans cette mission initiée par le maire président de l’intercommunalité, Frédéric Leveillé. J’ai travaillé avec Laurence Villedieu, la responsable du service tourisme et Alexandra Belhache qui était mon interlocutrice privilégiée.

LIRE LA SUITE

Robert Doisneau, l’esprit de résistance : l’exposition hommage au musée de la Résistance nationale

Robert Doisneau, l’esprit de résistance : l’exposition hommage au musée de la Résistance nationale

Le Musée de la Résistance nationale lève le voile sur une période méconnue de la vie de Robert Doisneau, dans une exposition à découvrir du 15 octobre 2023 au 28 avril 2024.

On connaît Robert Doisneau comme étant l’un des plus grands photographes français du XXe siècle. Mais saviez-vous qu’il était également un combattant de l’ombre de la Résistance française, lors de la Seconde Guerre mondiale ? Le musée de la Résistance nationale, à Champigny-sur-Marne, rend hommage aux activités militantes de l’artiste, dans une exposition à découvrir du 15 octobre 2023 au 28 avril 2024.

De nombreuses photographies et quelques documents d’archives composent donc l’exposition Robert Doisneau, l’esprit de résistance. Découpé en plusieurs parties, le parcours met en lumière les activités clandestines de l’artiste durant la Seconde Guerre mondiale, et les actions post-guerre du photographe qui ont participé à la création de cette « mémoire résistante« .

On découvre ainsi un homme humaniste, qui a résisté en solitaire, à son échelle. Ses talents de photographe et de graveurs, ses contacts avec des imprimeurs et des éditeurs lui ont permis de mener une lutte discrète, mais qui a grandement…

LIRE LA SUITE

 

Théâtre Edelweiss, aux origines du fascisme en France

Théâtre Edelweiss, aux origines du fascisme en France

Théâtre Après avoir adapté l’Esthétique de la résistance, de Peter Weiss, Sylvain Creuzevault s’attaque à la collaboration française à travers les figures d’écrivains et de journalistes convertis à l’idéologie nazie.

Ils s’appellent Pierre Drieu la Rochelle, Robert Brasillach, Lucien Rebatet, Philippe Henriot, Louis-Ferdinand Céline… Ils sont écrivains, journalistes. Certains d’entre eux ont connu les tranchées de la Première Guerre mondiale. Le 6 février 1934, ils étaient de la manifestation antiparlementaire à l’appel des Croix-de-Feu, de l’Action française et de tout un conglomérat de ligues factieuses antirépublicaines. Ils ont en commun un antisémitisme viscéral, un anticommunisme féroce. Plutôt Hitler que le Front populaire, hurlaient-ils avec les loups.

Après avoir monté l’Esthétique de la résistance, de Peter Weiss, qui raconte la résistance communiste allemande, Sylvain Creuzevault met en scène la collaboration française. Pas d’adaptation mais un travail d’écriture de plateau, à partir de lectures et autres documents audio et visuels, pour élaborer, avec les acteurs, Edelweiss. Plusieurs tableaux constituent cette pièce, qui se succèdent sans temps mort ni faux raccords, déployant ainsi une frise historique chronologique qui s’autorise quelques allers-retours dans le passé tout en affirmant une volonté didactique sans faille. On pense à Brecht, évidemment, dans cette adresse au public régulière, dans le jeu farcesque des acteurs, qui n’hésitent pas à s’interpeller ou à commenter leurs propres personnages, dans des saillies humoristiques désopilantes, et dans ce décor à la fois imposant et épuré. Mais aussi dans cette idée d’un théâtre qui s’inscrit dans le présent, notre présent. Car, derrière cette fresque historique, ce décryptage de la collaboration non par les petites mains, mais par ceux qui la théorisèrent et en devinrent ses thuriféraires officiels par la littérature ou le journalisme, on entend la petite musique d’aujourd’hui qui se répand, sans complexe, sur les ondes ou les réseaux sociaux. « Le retour de l’hypothèse fasciste est d’actualité », dit Sylvain Creuzevault.

LIRE LA SUITE