Le jour de la Toussaint 1944

Le jour de la Toussaint 1944

Le jour de la Toussaint 1944 , partout en France où la guerre est présente sur plusieurs fronts ou des poches de l’armée allemande en territoire français sont inexpugnables pour le moment comme à Brest , Lorient, Saint – Nazaire , La Rochelle , la pointe de Graves, l’île d’Oléron elles seront libérées en mai 1945 avec la capitulation sans conditions de l’Allemagne Hitlérienne.
Ce jour de 1944 des. Hommages et des Cérémonies rappellent les sacrifices des Fusillés pour actes de Résistance à l’occupant et à Vichy.
A Montreuil c’est Jacques DUCLOS qui rassemble plus de 10000 personnes
le Résistant dirigeants du PCF clandestin sur le sol national:
»Appelle à se souvenir des femmes et des hommes dont nous honorons la mémoire, et qui nous donnent des ordres. Ils attendent des actes. Ils attendent de nous que nous combattions, comme ils se sont battus avec courage et la volonté de faire de la France une grande Nation « …..
Le même jour de la Toussaint 1944 c’est le général de Gaulle accompagné par le Comité Parisien de la Libération et son Président André TOLLET en présence des corps constitués qui toute la journée vont successivement se rendre :
Au Mont Valérien
Au fort de Vincennes
Au Cimetière d’Ivry ( en photo)
Une seule allocution sera prononcé par le chef du gouvernement provisoire à Fort de Vincennes :
« Ces morts ces humbles morts,ces morts glorieux, c’est la pensée,c’est l’amour de la France qui les animaient tous au moment de leur sacrifice,comme ils les avaient animés à toutes les heures de leur combat . Oui ! Tandis que la torture s’acharnait à réduire leur âme à travers la douleur de leur corps, ils confessaient la France, ils ne confessaient que la France. Et à l’instant même où la rafale des fusils de l’ennemi se déchaînait pour les abattre, ils criaient :
V I V E la F R A N C E !
Ils ne criaient que cela.
828 fusillés de la région parisienne furent ensevelis à Ivry ils avaient été fusillés au mont Valérien,au stand de tir de Balard, au fort de Vincennes, parfois contre un mur de banlieue, dans la fosse où ils étaient ensevelis de nuit pour tenter de cacher le crime, au lendemain de la libération les corps des suppliciés furent réclamés par les familles des sépultures familiales les accueillants ou des carrés militaires comme à Clichy l’espace devenu libre de corps devint une pelouse, un espace sacré comme le définissait Pierre REBIÈRE ,le fils de Pierre REBIÈRE le Résistant fusillé le 5 octobre 1942 à 33 ans un des fondateurs des Brigades Internationales en Espagne Républicaine, membre du C.C. du PC en 1937 , qui donne un des premiers signes de la Résistance Militaire en abattant le conseiller juridique de l’administration militaire de l’occupant nazi , il sera un des premiers F. T. P. F.
Aujourd’hui l’espace sacré ne l’est plus il est saccagé par « erreur « sans espoir de retour nous dit-on dans les milieux bien informés, mais l’histoire continue demain elle sera portée par d’autres que nous et ce qu’une erreur ou un décret une loi a commis, une autre loi ,un autre décret peut effacer l’erreur et rendre aux Fusillés et à leurs familles le droit au souvenir respectueux de l’avenir.
Carine raconte sa grand-mère : Odette Nilès

Carine raconte sa grand-mère : Odette Nilès

Carine raconte sa grand-mère : Odette Nilès. Comme chaque mois d’octobre, la Sablière à Châteaubriant est le théâtre des commémorations des fusillés du 20 octobre 1941.
Cette année, 2020, c’était le 79 è anniversaire. L’occasion de rencontrer Carine Picard-Nilès, la petite fille d’Odette Nilès, héroïne, bien malgré elle.

C’est la femme de ma Vie…

« Châteaubriant, pour moi, c’est tout plein de souvenirs d’enfance. Tout plein de souvenirs que je partage avec mon père et avec mes grands-parents. Puisque depuis que je suis toute petite depuis que mon père, lui était tout petit, on vient à Châteaubriant aux cérémonies commémoratives pour les 27 fusillés.  Ma grand-mère, elle était internée au camp de Châteaubriant et mon grand-père lui et interné à Voves. Mais ils se sont retrouvés dans cette association de familles d’internés, de fusillés qui a été créée en 1945, le 30 septembre 1945. On est le 75e anniversaire cette année de la création de cette amicale. Ils sont dedans depuis pratiquement le début.

Moi, c’est de venir chaque année à cette commémoration. Et puis depuis, maintenant 5/6 ans je suis devenue la secrétaire générale de cette association. 

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10 ans de BD !

10 ans de BD !

Voici 10 ans en effet, le 21 octobre 2010, sortait le tome 1 de KZ Dora, ma première bande dessinée publiée, aux Editions Des ronds dans l’O. Cette édition en 2 volumes (le second est sorti en janvier 2012) est désormais très rare à trouver dans le commerce puisque seule la version intégrale (mars 2015) est maintenant disponible.
Si pour beaucoup de collègues, leur première œuvre est un galop d’essai, il représente bien plus me concernant, car je continue d’en parler quasiment chaque mois dans les écoles offrant aux enseignants qui avaient l’habitude d’inviter d’anciens témoins des camps de concentration, une alternative intéressante. Une exposition est également disponible (vente et location) et la médiation autour de KZ Dora est donc toujours importante.

C’est cet album que Stéphane Hessel avait préfacé. Son texte qui accompagne désormais l’intégrale a en effet été rédigé à la fin de l’été 2010. L’ancien résistant déporté, à la vie passionnante tant sur le plan de l’engagement que le plan culturel, avait accueilli chez lui mon éditrice Marie Moinard, qui lui avait présenté les planches. Le hasard a voulu que quelques semaines plus tard, le 21 octobre, jour de la sortie de ma BD, paraisse également son essai « Indignez-vous », qui allait devenir un phénomène éditorial.

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Rencontre

Rencontre

Dans le cadre de la programmation « Destins brisés », l’association du Mémorial a le grand plaisir de vous annoncer la venue prochaine de Ginette KOLINKA, rescapée juive d’Auschwitz, déportée à l’âge de 19 ans.

Rencontre exclusive avec une des derniers témoins de la Shoah, le dimanche 8 novembre à 14h30 au Théâtre municipal à Mayenne. Participation libre. Réservation recommandée au 02 43 08 87 35.

Biographie historique : France Bloch-Sérazin

Biographie historique : France Bloch-Sérazin

Le rôle des femmes dans la Résistance, qui plus est juives et/ou communistes, est longtemps resté un point aveugle de l’historiographie des années 1940-1945. Cette biographie historique vient ainsi réparer un oubli en faisant renaître, à partir d’un travail d’archive rigoureux, la figure emblématique et méconnue de France Bloch-Sérazin, chimiste de premier plan et militante communiste engagée tôt dans la résistante française. France Bloch-Sérazin, « morte pour la France », a été arrêtée à Paris par la police de Vichy et guillotinée par les nazis à Hambourg en février 1943, alors qu’elle n’avait pas trente ans. Voici donc le portrait d’une femme de combat, au plus près des témoignages et grâce aux lettres inédites, aux rapports de filature, aux interrogatoires de police. Celles et ceux qui l’ont connue gardent le souvenir d’une femme passionnée, symbole de courage, de générosité, de haute valeur humaine. Autour d’elle : son mari Frédo Sérazin, résistant mort pour la France à Saint-Étienne ; son père, l’écrivain Jean-Richard Bloch, tenant d’un milieu intellectuel foisonnant, uni par des valeurs politiques et morales d’engagement ; une famille dispersée par la guerre, de l’Amérique du Sud à l’URSS, des prisons françaises aux camps d’extermination. En toile de fond, c’est aussi un pan central de la résistance communiste parisienne, organisée autour du XIVe arrondissement et de Raymond Losserand, qui nous est révélée et dont le couple France Bloch-Frédo Sérazin incarne l’idéal, l’union de la culture et du prolétariat.

Un Poitevin sur les traces de son grand-père résistant polonais

Un Poitevin sur les traces de son grand-père résistant polonais

Le grand-père du photographe poitevin Thomas Regdosz a dû fuir la Pologne après la guerre. Son petit-fils veut tourner un film pour retracer ce périple.

Sur l’affiche du projet de film, le « p » de Joseph ressemble à une ancre de marine… Il s’agit, en fait, de la Kotwica, le symbole de la résistance polonaise durant la Seconde Guerre mondiale. Grand-père du photographe et réalisateur poitevin Thomas Regdosz, Joseph Drozniak a en effet appartenu à cette Armia Krajowa et participé à l’insurrection de Varsovie, en 1944.
De Cracovie à Roubaix, via l’Allemagne « L’échec de l’insurrection de Varsovie a été voulu par Staline, rappelle Thomas Regdosz. Les chars soviétiques se sont arrêtés sur la rive opposée de la Vistule et, après la guerre, ils ont tenté d’effacer toute trace de la résistance polonaise non communiste Convoqué à Moscou en septembre 1945, mon grand-père a donc dû fuir la Pologne pour éviter d’être déporté au goulag ou simplement exécuté comme la plupart des résistants appelés au Kremlin. »

C’est ainsi qu’a débuté le long périple de Joseph Drozniak, de la banlieue de Cracovie jusqu’à Roubaix, en passant par l’Allemagne. Arrivé à pied dans un camp de réfugiés de Göttingen, en zone anglaise, le résistant s’est ensuite engagé dans un bataillon de l’armée américaine et tint le rôle de gardien durant les procès de Nuremberg, en 1946.

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Résistance de Châteaubriant

Résistance de Châteaubriant

Conférence en lien avec l’exposition « 1940, entrer en résistance » Carrière des Fusillés – Musée de la Résistance de Châteaubriant, 14 novembre 2020-14 novembre 2020, Châteaubriant.

Conférence en lien avec l’exposition « 1940, entrer en résistance »
Carrière des Fusillés – Musée de la Résistance de Châteaubriant, le samedi 14 novembre à 16:00

Entrée libre et gratuite – inscription obligatoire (places limitées)
Zoom inédit sur la thématique « 1940, entrer en résistance » proposé par Françoise Moreau, agrégée d’histoire, professeur d’histoire-géographie et d’histoire de l’art au Lycée Clemenceau à Nantes

Carrière des Fusillés – Musée de la Résistance de Châteaubriant La Sablière 44110 Châteaubriant Châteaubriant Loire-Atlantique

Désiré Guillard, un Résistant français reconnu

Désiré Guillard, un Résistant français reconnu

Désiré Guillard, habitant de Plémet, avait choisi de taire ses actions héroïques, mais sa famille et ses amis veillaient. Il a reçu, à l’aube de ses 99 ans, la Croix du Souvenir.

« Je n’ai pas fait ça pour la gloire mais pour mon pays ! » Désiré Guillard, ancien Combattant et ancien Résistant, a reçu la Croix du Souvenir, décernée par l’Amicale nationale des Anciens des Forces Françaises en Allemagne et par le Comité du Souvenir Français de Caux. Cette distinction lui est décernée en raison de son engagement dans la Résistance française face à la barbarie nazie. Cette croix est attribuée aux femmes et aux hommes militaires et Résistants qui ont contribué à la Libération de la France. Tony Cotbreil, gendarme retraité à Plémet (Côtes-d’Armor), a rassemblé les pièces du dossier afin d’honorer l’exemplarité et l’abnégation totale de Désiré Guillard.

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Retracer le parcours d’un résistant ou d’un Français libre. Guide d’orientation dans les fonds d’archives.

Retracer le parcours d’un résistant ou d’un Français libre. Guide d’orientation dans les fonds d’archives.

Parution aux éditions Archives et Culture de l’ouvrage

Retracer le parcours d’un résistant ou d’un Français libre. 

Guide d’orientation dans les fonds d’archives.

Cet ouvrage de près de 120 pages a été réalisé avec l’aide de Frédéric Queguineur, responsable des fonds du bureau Résistance au Service historique de la Défense de 2013 à 2018. La préface est signée de Fabrice Grenard, directeur historique de la Fondation de la Résistance.

Ce guide qui bénéficie du parrainage de la Fondation de la Résistance et du Service historique de la Défense, est disponible dans toutes les librairies.

Fabrice Bourrée
Chef du département AERI (Musée de la Résistance en ligne)
Fondation de la Résistance – Département AERI
16-18 place Dupleix
75015 Paris

EN SAVOIR PLUS

Si je reviens un jour : les lettres retrouvées de Louise Pikovsky

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#VendrediLecture Dernière lecture que je vous conseille. Une très belle BD au graphisme soigné qui raconte l’histoire d’une famille juive d’origine polonaise qui s’est installée en France.
Après les premières rafles de 1942, à l’âge de 16 ans, Wally Aviam est envoyée par ses parents à Corenc, un petit village au-dessus de Grenoble. Ses souvenirs racontent une vie de faim, de froid et d’attente de ses parents et de son frère déportés, mais aussi la découverte de la montagne, de la nature, de l’amitié et de l’amour.