Mois : juin 2022

Une plaque en hommage au résistant Paul Monot, à Brest

Une plaque en hommage au résistant Paul Monot, à Brest

Mis en ligne le

Dans le cadre du 75è anniversaire de l’attribution de la médaille de la Résistance française à la ville de Brest, le résistant brestois Paul Monot, fusillé au Mont Valérien en 1943 est désormais honorée. Une plaque en son nom est apposée au n° 27 de la rue Conseil.

Le jeune résistant brestois Paul Monot voit sa mémoire honorée dans sa ville natale. Une plaque commémorative a été inaugurée le 1er juin, sur le mur de sa maison natale, rue Conseil, dans le quartier de Saint-Martin.

Le choix de la liberté

« La ville de Brest a souhaité marquer de façon soutenue le 75è anniversaire de l’attribution de la médaille de la Résistance. Nous participons ainsi à rendre visibles celles et ceux qui ont fait le choix de la liberté et de la France face au nazisme, unis dans un même élan. Nous devons tous et toutes être fiers de ce qu’ils et elles ont accompli à l’époque », a souligné Eric Guellec, adjoint au maire en charge des associations patriotiques et des anciens combattants, lors des allocutions de cette cérémonie d’hommage.

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MUSÉE VIRTUEL « LA SÉCTION JUIVE DE LA MAIN-D’OEUVRE IMMIGRÉE -HISTOIRE DE RÉSISTANCE »

MUSÉE VIRTUEL « LA SÉCTION JUIVE DE LA MAIN-D’OEUVRE IMMIGRÉE -HISTOIRE DE RÉSISTANCE »

MUSÉE VIRTUEL « LA SÉCTION JUIVE DE LA MAIN-D’OEUVRE IMMIGRÉE -HISTOIRE DE RÉSISTANCE »
Pendant l’Occupation, la Résistance juive organisée a exprimé des engagements individuels et collectifs, qui s’appuyaient sur l’expérience de diverses organisations et courants de pensée existant parmi les juifs de France, citoyens français ou étrangers.
Parmi ces organisations un rôle particulier revient à la MOI « Main d’œuvre immigrée », créée par le Parti communiste français en 1932 pour permettre le déploiement d’une activité politique et sociale des travailleurs immigrés réunis en fonction de leur langue.
La MOI a regroupé des combattants de toutes origines, juifs le plus souvent mais aussi non juifs, en particulier des travailleurs immigrés de nombreux pays d’Europe orientale, d’Allemagne, d’Arménie, d’Italie, d’Espagne, de Yougoslavie… L’« Affiche rouge » symbolise pour un large public l’héroïsme de ces résistants.
S’il existe des musées de la Résistance où l’action de ces étrangers est mise en lumière, aucun espace spécifique n’est consacré au rôle de l’immigration juive d’Europe centrale dans la Résistance française, au rôle de la section juive de la MOI pour la solidarité, le sauvetage des enfants et dans la lutte contre l’occupant et ses complices.
C’est pourquoi l’Union des juifs pour la résistance et l’entraide (UJRE) la plus active et la plus représentative des organisations juives de la Résistance et l’Association des amis de la commission centrale de l’enfance (AACCE) ont cofondé l’association Mémoire des résistants juifs de la MOI (MRJ-MOI) dans le but de créer cet espace de mémoire. Ces associations sont « domiciliées » 14 rue de Paradis, dans le 10e arrondissement de Paris, un lieu occupé depuis la Libération par des organisations d’immigrés juifs constituées dans la clandestinité de la Résistance et qui prolongèrent après la guerre leur engagement républicain.
MRJ-MOI s’est donné pour but de créer un « Espace de Mémoire » consacré aux Résistants juifs de la MOI. À cet effet, l’association a été soutenue par la Mairie de Paris et d’autres institutions au niveaux national, régional et local. Elle a mis en œuvre un projet de musée virtuel : « La section juive de la main d’œuvre ouvrière immigrée (MOI) : Histoire de Résistance » dont la mise en ligne a eu lieu le 24 mai 2022.
Musée vivant, il connaîtra une étape suivante, la création d’une deuxième partie destinée à l’approfondissement et à la confrontation ainsi qu’à l’enrichissement d’archives encore inexplorées.
vous pouvez le visiter à l’adresse suivante : https://museemrjmoi.com/
Exposition Visages

Exposition Visages

Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation de Lyon
À l’occasion de l’exposition Visages, le CHRD rend hommage aux témoins qui ont inlassablement transmis leur histoire aux jeunes générations🕯
Ouvrier-fourreur à Paris, Nathan Chapochnik côtoie les Jeunesses communistes à partir de 1938 et distribue des tracts contre l’occupant dès 1940.
Il s’installe à Lyon avec sa famille au tout début de l’année 1942, après avoir franchi la ligne de démarcation dans la nuit du réveillon. il s’engage aussitôt auprès des Jeunesses juives du quartier Saint-Georges et adhère au Front national de lutte pour l’indépendance.
À partir d’octobre 1942, il installe chez lui une imprimerie de l’Union des Juifs pour la résistance et l’entraide, puis rejoint les Francs-tireurs et partisans de la main d’œuvre immigrée (FTP-MOI) en novembre 1942.
Entré dans la clandestinité complète en mars 1943, il se réfugie fin mai à Grenoble. Après avoir formé un maquis à Dié (Drôme), il part à Nice le 3 septembre 1943 comme responsable militaire départemental des FTP-MOI. Blessé lors d’une opération de déraillement le 6 juin 1944, il rejoint un maquis du Var fin juillet, puis gagne Marseille et enfin Lyon.
Capitaine FFI à la Libération, il s’engage dans la Première armée et fait la campagne d’Alsace.
📸 Ici photographié en 2008 par Frédéric Bellay.
🎞 Découvrir son témoignage : bit.ly/3MH5TON
📌 Exposition Visages : bit.ly/3sc1mLi Voir moins
Pose de deux plaques

Pose de deux plaques

Via Pierre Kroko.
❤
La ville de Paris honorera la mémoire de combattants juifs par la pose de deux plaques au 14 rue de Paradis (75010 – Paris) le lundi 20 juin 2022 à 10 heures.
Hommage à l’Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide (UJRE)
Hommage au jeune combattant juif Max Weinstein qui s’engagea à 16 ans dans le mouvement de résistance Union de Jeunesse Juive (UJJ)
Plus d’info sur Max Weinstein http://museedelaresistanceenligne.org/media2138-Max
Plus d’info sur l’UJRE https://ujre.fr/