Mois : mai 2022

Elle aimait la liberté : Denise Le Graët-Le Flohic, grande résistante, est décédée

Elle aimait la liberté : Denise Le Graët-Le Flohic, grande résistante, est décédée

​Résistante à 20 ans, emprisonnée, torturée, puis déportée, Denise Le Graët Le Flohic, née à Bourbriac (Côtes-d’Armor) avait survécu au pire, et œuvrait pour le devoir de mémoire. Elle est décédée ce mercredi 11 mai 2022, à Saint-Agathon.

Une femme d’un grand courage vient de s’éteindre : Denise Le Flohic, née Le Graët, est décédée ce mercredi 11 mai 2022, à l’âge de 99 ans, à la résidence Beau-Chêne, à Saint-Agathon. dans les Côtes-d’Armor.

Œuvrant pour l’indispensable devoir de mémoire de la guerre et de la déportation, elle avait déclaré, en 2018, devant des élèves du lycée Jules-Verne de Guingamp : Je me suis engagée dans la Résistance parce que j’aimais la liberté et nous ne l’avions plus.

Résistante à 20 ans
Née le 5 janvier 1923, dans une famille de quatre enfants, fille de cafetiers de la place du Centre de Bourbriac, elle entre dans la Résistance en 1943. Recrutée par Jean Devienne comme agent de liaison, elle distribue le journal clandestin Le Patriote résistant, transmet des messages, confectionne de fausses cartes pour les réfractaires du STO (service du travail obligatoire), fournit des armes aux francs-tireurs et partisans.

Battue, torturée, menacée
En mai 1944, les Allemands envahissent le bourg, de Bourbriac. Ils frappent au store du café et l’emmènent. Elle a été dénoncée, avec d’autres résistants : « La nuit tombante, ils nous ont interrogés, racontait-elle en 2015, à Ouest-France. Nous avons passé la nuit assis sur une chaise, alignés face à un mur. Le lendemain, j’ai été amenée à la Gestapo, à Guingamp. J’ai été menacée, j’ai été battue. On me demandait le nom de mon chef dans la Résistance. Je n’ai rien dit ».

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Parution

Parution

Une BD à mettre entre toutes les mains, surtout des plus jeunes. Un récit vrai, poignant, bouleversant mais pas larmoyant. Un des rares témoins encore vivants de la Rafle du Vel d’Hiv qui, enfant juif de 11 ans, a eu le courage de s’échapper du camp de Beaune la Rolande avec un autre enfant. Respect M. Jo Weismann. #mediathequelouisaragon #AFMD
Danielle Casanova

Danielle Casanova

Journal
Danielle Casanova décède du typhus à Auschwitz, le 9 mai 1943.
Après ses études, Danielle travaille à Paris dans un petit cabinet dentaire. En février 1934, elle devient la seule femme à faire partie de la direction des Jeunesses communistes. En 1935, elle participe au congrès de l’Internationale communiste des Jeunes à Moscou. L’année suivante, devant l’augmentation des effectifs, Danielle est chargée par le VIIIème congrès de fonder l’Union des jeunes filles de France (UJFF), un mouvement pacifiste et anti-fasciste. Elle s’exécute et est élue secrétaire générale de l’UJFF en décembre de la même année ; elle organise alors des actions en faveur des républicains espagnols. En septembre 1939, le PCF est interdit et, comme de nombreux militants, Danielle Casanova passe dans la clandestinité. Elle s’attache à renouer les liens entre militants et participe à la propagande politique dans l’armée. A partir de l’automne 1940, elle aide à la mise en place de Comités féminins en zone occupée et participe à l’implication des Jeunesses communistes dans la lutte armée. Le 15 février 1942, alors qu’elle ravitaille le résistant Georges Politzer, traqué par la Gestapo, elle est arrêtée par la police française. Danielle est emprisonnée à la prison de la Santé puis au fort de Romainville. Même en détention, elle continue à militer et parvient à organiser manifestations clandestines et publications. Le 24 janvier 1943, Danielle est déportée ; son train, composé de femmes majoritairement résistantes, arrive à Auschwitz trois jours plus tard. Elle y sert comme chirurgien-dentiste. Elle meurt le 9 mai 1943. Après la Libération, de nombreux collèges, écoles, rues et lycées ont été baptisés en son honneur.
Parcours Mémoire

Parcours Mémoire

Mahor Chiche a 38 nouvelles photos dans l’album MAHOR PHOTOS 2022 — avec Claudine Hilbert et

2 autres personnes

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18 h 
A travers les ButtesChaumont la Mairie de #Paris19 organise son Parcours Mémoire ; 200 collégiens échangent sur l’Algerie, la Résistance,la rafle du Vel d’Hiv, la propagande dans la guerre #MoisDesMemoires #France
Merci à l’Adjudant Vital de la caserne de pompiers de Bitche et Jean David Morvan auteur de la BD sur Madeleine Riffaud pour leur présence
Merci aux élèves, enseignant.e.s, et associations d’anciens combattants
Ambrières-les-Vallées. Un parcours commenté sur les traces des résistants déportés en 1944

Ambrières-les-Vallées. Un parcours commenté sur les traces des résistants déportés en 1944

Samedi 30 avril, le Mémorial des Déportés de la Mayenne propose une visite d’Ambrières sur les traces du groupe de résistants qui a opéré dans la commune entre 1942 et 1944.

Dimanche 24 avril 2022, la France célébrait sa Journée nationale du souvenir de la Déportation. Une semaine plus tard, le 30 avril 2022, Ambrières-les-Vallées sera le théâtre d’un circuit commenté organisé par le Mémorial des Déportés de la Mayenne.

Le sujet ? Le parcours d’un réseau de résistance basé dans l’ancienne commune d’Ambrières-le-Grand, dont la majorité des membres ont été arrêtés par la Gestapo les 9 et 10 mai 1944. Il y a tout juste 78 ans.

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75 ans après, la ville va recevoir la médaille de la Résistance

75 ans après, la ville va recevoir la médaille de la Résistance

Oyonnax figure parmi les dix-huit villes françaises à être décorées de la médaille de la Résistance française. Cette distinction, créée par le Général de Gaulle en 1943, a été décernée à la ville par décret le 16 janvier 1947. Sauf qu’elle ne l’a jamais reçue officiellement. C’est en 2014 que la municipalité a découvert cette anomalie. « Nous avons fait des recherches un peu partout, à la mairie, et jusqu’aux archives départementales. Nous n’avons rien trouvé, pas de papier officiel, pas de diplôme et encore moins de médaille », précise le maire Michel Perraud.

Une médaille bien méritée

En mai 1947, le président Vincent Auriol était bien venu dans le Haut-Bugey, pour honorer Nantua, également médaillée, mais sans s’arrêter à Oyonnax… Cette anomalie sera réparée le 8 mai prochain, à l’occasion des cérémonies commémorant la victoire des alliés sur l’Allemagne nazie, en présence du général de division Christian Baptiste, délégué national de l’ordre de la Libération. 75 ans après, Oyonnax recevra officiellement sa médaille bien méritée.

L’occupation allemande exposée au musée de Binic-Étables-sur-Mer

L’occupation allemande exposée au musée de Binic-Étables-sur-Mer

Le musée des arts et traditions populaires de Binic-Étables-sur-Mer (Côtes-d’Armor) débute sa saison estivale en accueillant une exposition temporaire, sur le thème de l’occupation allemande et de la Libération.

« L’existence du musée des arts et traditions populaires de Binic-Étables-sur-Mer (Côtes-d’Armor) est une véritable aventure humaine. De nombreux bénévoles s’y sont investis au fil des années et lui ont permis de posséder, aujourd’hui, un fonds intéressant. Tout cela demande sans doute d’être mis en valeur, afin de rendre le lieu encore plus attractif », ​a déclaré Yvon Batard, nouveau président.

Dimanche 1er mai, pour l’inauguration de la saison, le lieu culturel va accueillir une exposition temporaire (mai et juin, avec possible prolongation) au sujet de l’occupation allemande à Binic et de la libération de la Bretagne.

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Production ciné-TV soutenue : « Des traîtres dans la Résistance » sur France 5 et LCP

Production ciné-TV soutenue : « Des traîtres dans la Résistance » sur France 5 et LCP

Longtemps sous-estimée, l’infiltration de la Résistance par des traîtres a en fait causé des dizaines de milliers d’arrestations, déportations ou exécutions. Un doc aidé, à voir ces 1er et 23 mai 2022, illustre ce terrible bilan.

L’infiltration de la Résistance par des Français au service de l’occupant a été bien plus importante et dévastatrice qu’on ne le pensait.

C’est ce que révèle la déclassification récente d’interrogatoires de traîtres et de rapports des services secrets sur leurs actions.

Et c’est ce qu’explique Des traîtres dans la Résistance, diffusé :

  • Ce 1er mai 2022 à 22h50 sur France 5,
  • Ce 23 mai 2022 sur LCP.

Après « Les Lycéens, le Traître et les Nazis », autre documentaire soutenu

Ce documentaire de Patrick Benquet est le deuxième soutenu par la Région qui traite de la plus sombre des collaborations. Le premier ayant été Les Lycéens, le Traître et les Nazis, de David André, diffusé pour la première fois en janvier 2021 sur France 2.

Le nouveau bilan que dévoile Des traîtres dans la Résistance est terrible : on estime désormais qu’entre 20.000 et 30.000 Français ont aidé les Allemands à infiltrer les réseaux de la Résistance, par conviction ou par appât du gain ; et qu’ils ont ainsi entraîné l’arrestation, la déportation ou l’exécution de dizaines de milliers de résistants.

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