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Communiqué des administrateurs du MRN

Communiqué des administrateurs du MRN

23 février 2018 Musée de la Résistance nationale

Champigny-sur-Marne, le 23 février 2018

Lucienne Nayet, présidente du réseau des Musées de la Résistance nationale vient d’être victime d’une opération de propagande odieuse et violente sur un site négationniste et antisémite de la mouvance néo-nazie très active sur Internet.
Un rédacteur de ce site a piraté et détourné un article de presse rendant compte d’une rencontre de Lucienne Nayet avec des collégiens. Cette intervention concernait l’histoire de son « enfance cachée » pendant la Seconde Guerre mondiale et de la persécution menée par les nazis et le régime de Vichy en France occupée.

Ce type d’opération s’inscrit dans une stratégie de provocation visant à donner le plus large écho possible à des discours de haine et de violence qui sans cela auraient du mal à trouver un auditoire en dehors des nostalgiques de l’ordre nazi et des adeptes d’une vision raciste du monde.

Tous les adhérents de l’association Musée de la Résistance nationale, reconnue d’utilité publique pour son action pédagogique et mémorielle permanente, sont indignés par l’opération dont a été victime leur présidente et l’assurent de leur totale solidarité et de leur amitié. Ils l’accompagneront dans toutes les démarches qu’elle a entreprises afin de faire interdire ce site et de faire condamner ses rédacteurs, ses hébergeurs, ses financeurs. Une plainte a ainsi été déposée.

Face à la haine, il faut toujours trouver la force de résister. Le travail d’histoire reste le meilleur rempart face aux « assassins de la mémoire ». Le réseau du Musée de la Résistance nationale s’est engagé dans cette voie aux côtés de l’ensemble des associations, des fondations et des musées de la Résistance et de la Déportation.

Toutes et tous, défenseurs des droits humains, attachés aux valeurs démocratiques et aux principes républicains, nous devons demeurer vigilants et lutter contre la propagation de ces discours en France et dans le monde.

Les Administrateurs du MRN

22 Mars 2018 : ravivage de la Flamme sous l’Arc de Triomphe

22 Mars 2018 : ravivage de la Flamme sous l’Arc de Triomphe

Comme chaque année, l’Association de Défense des Valeurs de la Résistance ravivera la Flamme sous l’Arc de Triomphe.
Cette année ce sera le jeudi 22 mars à 18h30.
Si vous souhaitez participer à cette cérémonie le rendez-vous est à 17h30 en haut des Champs-Élysées, côté droit en regardant l’Arc de Triomphe.

Yves Blondeau
Secrétaire général de l’ADVR.

Rencontre autour du témoignage de Rachel Jaéglé : « Itinéraire d’une enfant cachée »

Rencontre autour du témoignage de Rachel Jaéglé : « Itinéraire d’une enfant cachée »

L’ADVR, Association de Défense des Valeurs de la Résistance, en partenariat avec le Comité Tlemcen, créé par d’anciens élèves de l’école de la rue Tlemcen pour faire revivre la mémoire des 1100 enfants juifs du XX arrondissement de Paris massacrés dans les camps nazis, vous invite à

Une rencontre autour du témoignage de Rachel Jaéglé : « Itinéraire d’une enfant cachée »

Mardi 13 mars à 18 heures

Auditorium du Pavillon Carré de Baudouin
121 rue de Ménilmontant
75020, Paris
Métro Gambetta ou Jourdain, bus 96 ou 26., arrêt Pyrénées-Ménilmontant
Réservation conseillée par tel, SMS ou mail : 06 50 42 86 05 , blondeauyves2000@yahoo.fr

« René et Marguerite Pellet, de la pédagogie à la résistance (Réseau Marco-Polo, Lyon, 1942-1944) » de Régis Le Mer et Jacques Pellet

« René et Marguerite Pellet, de la pédagogie à la résistance (Réseau Marco-Polo, Lyon, 1942-1944) » de Régis Le Mer et Jacques Pellet

René Pellet a dirigé le réseau de renseignement Marco-Polo né à Lyon et qui s’est développé dans toute la zone sud avec des relais en zone nord. Pour son engagement, il a été exécuté le 23/08/44. Son épouse, Marguerite, arrêtée en novembre 1943 a été déportée dans le plus grand secret selon le décret Nacht und Nebel. Elle est tombée sous un bombardement américain en Autriche, à Amstetten, le 20/03/45. Ce livre retrace leur histoire.

René Pellet réussit l’examen d’entrée à l’École normale. Il se spécialise dans l’enseignement adapté aux Sourds, Muets et aveugles. Il rencontre Marguerite Baud, institutrice spécialisée. Ils travaillent tous deux à l’institut municipal des Sourds-muets aveugles et arriérées de la ville de Lyon. Sa thèse a pour sujet « Des premières perceptions du concret à la conception de l’abstrait chez l’enfant. Essai de l’analyse de la pensée et de son expression chez l’enfant sourd-muet ». Il rentre dans le réseau Marco-Polo par l’intermédiaire des Éclaireurs de France. À l’arrestation du chef du réseau – Paul Guivante -, il en prend la tête. L’efficacité du réseau fait que Londres décide d’avoir un contact direct avec lui. Le 6/11/43, René Pellet est donc envoyé à Londres. Le 24/11/43, l’ensemble de l’institut est cerné et tout le personnel, ainsi que des élèves, arrêtés. Le réseau est sérieusement compromis. Malgré les risques René Pellet revient à Lyon le 15/12/43 et reprend la tête du réseau. Il déplace la centrale du réseau à Saint-Genis-Laval puis à Chaponost (Rhône). Sur dénonciation d’un membre du réseau, il est arrêté à Chaponost le 30/07/44. Son corps sera retrouvé sans vie le 25 août 1944 à Saint-Pierre-du-Bœuf.

Régis Le Mer, né en 1971, est documentaliste au Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation à Lyon. À publier : Francs-maçons résistants, Lyon 1940-1944, Éditons Mémoire Active, 2011 Imprimeurs clandestins à Lyon et aux alentours, Éditons Mémoire Active, 2014. Participation à des livres/projets collectifs : MAITRON

Pellet Jacques, né en 1937 a fait ses études de médecine et de psychiatrie à Lyon. C’est unélève du Pr Guyotat. Il est venu en 1972 à Saint-Étienne pour y fonder la psychiatrie universitaire. Formé à la psychanalyse il est membre honoraire de la Société psychanalytique de Paris. Il a parti- cipé à différents travaux de recherches dans sa discipline et a écrit plus de 300 articles, chapitres de livres, communications diverses, mais sa participation à cet ouvrage est sa première incursion hors de sa spécialité.
| mars 2018 | 16×24 | 384 pages | 27 €
ISBN : 978-2-915293-97-5

« Crimes hitlériens, une exposition-deuil au sortir de la guerre » de Cédric Gruat

« Crimes hitlériens, une exposition-deuil au sortir de la guerre » de Cédric Gruat

À l’été 1945, la foule se presse pour visiter au Grand Palais l’exposition organisée à grand renfort de publicité par le gouvernement du général de Gaulle : « Crimes hitlériens ». Première du genre, cette exposition à base de photographies et d’objets ramenés de divers lieux de massacres exhibe dans toute leur crudité les preuves des atrocités nazies commises en France et en Europe : pillages, destructions, exécutions de civils, tortures, déportation dans les camps… Véritable « Musée des Horreurs », cette manifestation à la fois pédagogique et spectaculaire est interdite aux moins de 16 ans en raison de sa dureté.  Une telle mise en scène de l’atroce en plein cœur de la capitale nous semblerait aujourd’hui inconcevable. Un mois après la capitulation de l’Allemagne hitlérienne, l’exposition du Grand Palais connaît une affluence record avec plus de 500 000 visiteurs. Elle circule ensuite en province, fait le tour des capitales européennes et de certaines villes allemandes. À chaque fois, l’exposition draine de nombreuses foules… Pourquoi cette étonnante exposition ? Comment expliquer son succès ? Quels en sont les véritables enjeux ? Telles sont les questions auxquelles ce livre tente de répondre… Alors que la Libération a été un moment de fête et d’espoir, 1945 est l’année des épreuves et des déceptions. Celle de la faim et des privations, de l’angoisse et des incertitudes face à l’avenir, de l’épuration et des procès de la collaboration, du choc de la découverte des camps et du retour des « absents » exilés en Allemagne. Marquée dans sa chair, la France compte ses morts, pleure ses fantômes, tente de faire son deuil et de se reconstruire. Dans ces conditions, l’exposition « Crimes hitlériens » s’inscrit dans le cadre d’un discours unitaire et de rassemblement. Car au-delà de l’hommage rendu à toutes les victimes du nazisme, cette manifestation permet à chacun de se retrouver dans les épreuves endurées par la nation au cours des années noires en insistant sur l’idée d’une communauté de souffrance. Alors que débutent les procès contre les criminels nazis, la France appelle non seulement au châtiment des coupables mais à une politique de fermeté destinée à mettre hors d’état de nuire une Allemagne dorénavant occupée et considérée comme l’éternel agresseur. Les atrocités nazies constituent enfin pour la France un thème mobilisateur destiné à regrouper derrière elle tous les États ayant directement souffert du nazisme ainsi que l’ensemble des pays impliqués dans la guerre contre l’Allemagne. Une bataille censée permettre à la France de retrouver sa place de grande puissance aux côtés des Alliés et de revendiquer son droit à participer pleinement au règlement du problème allemand.

L’auteur est historien et réalisateur de films documentaires. Après Amis des Juifs et Hitler à Paris, l’auteur publie ici chez Tirésias son troisième volet sur les années 1940-1945.
| novembre 2017 | 14×22 | 176 pages | 18 €
ISBN : 978-2-915293-95-1

Mort de la Chilienne Margot Duhalde, seule femme pilote des Forces françaises libres

Mort de la Chilienne Margot Duhalde, seule femme pilote des Forces françaises libres

(FILES) In this file photo taken on August 08, 2017 Chilean pilot Margot Duhalde, 96, poses during an interview with AFP in Santiago. Duhalde who served in the British Air Transport Auxiliary (ATA) during World War II dies on February 05, 2018 in Santiago. In her youth, this Chilean country girl claims to be the only woman who signed up to the air force of the French state-in-exile to fight the Nazis in World War Two. / AFP / Martin BERNETTI

Elle était la seule femme pilote des Forces françaises libres durant la Seconde Guerre Mondiale. La Chilienne Margot Duhalde s’est éteinte à 97 ans.

Margot Duhalde, seule femme pilote des Forces françaises libres durant la Seconde Guerre mondiale, est décédée à 97 ans à Santiago, a annoncé ce lundi le gouvernement chilien.

« Nous regrettons le décès de Margot Duhalde, première femme pilote du Chili », a écrit sur Twitter le ministère de la Femme et de l’Égalité des genres.

Le gouvernement, qui n’a pas précisé les causes de sa mort, a rendu hommage à « son courage pour réaliser le rêve de toute une vie, combattre les stéréotypes et ouvrir la voie aux autres femmes ».

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