MUSÉE VIRTUEL « LA SÉCTION JUIVE DE LA MAIN-D’OEUVRE IMMIGRÉE -HISTOIRE DE RÉSISTANCE »

MUSÉE VIRTUEL « LA SÉCTION JUIVE DE LA MAIN-D’OEUVRE IMMIGRÉE -HISTOIRE DE RÉSISTANCE »

MUSÉE VIRTUEL « LA SÉCTION JUIVE DE LA MAIN-D’OEUVRE IMMIGRÉE -HISTOIRE DE RÉSISTANCE »
Pendant l’Occupation, la Résistance juive organisée a exprimé des engagements individuels et collectifs, qui s’appuyaient sur l’expérience de diverses organisations et courants de pensée existant parmi les juifs de France, citoyens français ou étrangers.
Parmi ces organisations un rôle particulier revient à la MOI « Main d’œuvre immigrée », créée par le Parti communiste français en 1932 pour permettre le déploiement d’une activité politique et sociale des travailleurs immigrés réunis en fonction de leur langue.
La MOI a regroupé des combattants de toutes origines, juifs le plus souvent mais aussi non juifs, en particulier des travailleurs immigrés de nombreux pays d’Europe orientale, d’Allemagne, d’Arménie, d’Italie, d’Espagne, de Yougoslavie… L’« Affiche rouge » symbolise pour un large public l’héroïsme de ces résistants.
S’il existe des musées de la Résistance où l’action de ces étrangers est mise en lumière, aucun espace spécifique n’est consacré au rôle de l’immigration juive d’Europe centrale dans la Résistance française, au rôle de la section juive de la MOI pour la solidarité, le sauvetage des enfants et dans la lutte contre l’occupant et ses complices.
C’est pourquoi l’Union des juifs pour la résistance et l’entraide (UJRE) la plus active et la plus représentative des organisations juives de la Résistance et l’Association des amis de la commission centrale de l’enfance (AACCE) ont cofondé l’association Mémoire des résistants juifs de la MOI (MRJ-MOI) dans le but de créer cet espace de mémoire. Ces associations sont « domiciliées » 14 rue de Paradis, dans le 10e arrondissement de Paris, un lieu occupé depuis la Libération par des organisations d’immigrés juifs constituées dans la clandestinité de la Résistance et qui prolongèrent après la guerre leur engagement républicain.
MRJ-MOI s’est donné pour but de créer un « Espace de Mémoire » consacré aux Résistants juifs de la MOI. À cet effet, l’association a été soutenue par la Mairie de Paris et d’autres institutions au niveaux national, régional et local. Elle a mis en œuvre un projet de musée virtuel : « La section juive de la main d’œuvre ouvrière immigrée (MOI) : Histoire de Résistance » dont la mise en ligne a eu lieu le 24 mai 2022.
Musée vivant, il connaîtra une étape suivante, la création d’une deuxième partie destinée à l’approfondissement et à la confrontation ainsi qu’à l’enrichissement d’archives encore inexplorées.
vous pouvez le visiter à l’adresse suivante : https://museemrjmoi.com/
Exposition Visages

Exposition Visages

Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation de Lyon
À l’occasion de l’exposition Visages, le CHRD rend hommage aux témoins qui ont inlassablement transmis leur histoire aux jeunes générations🕯
Ouvrier-fourreur à Paris, Nathan Chapochnik côtoie les Jeunesses communistes à partir de 1938 et distribue des tracts contre l’occupant dès 1940.
Il s’installe à Lyon avec sa famille au tout début de l’année 1942, après avoir franchi la ligne de démarcation dans la nuit du réveillon. il s’engage aussitôt auprès des Jeunesses juives du quartier Saint-Georges et adhère au Front national de lutte pour l’indépendance.
À partir d’octobre 1942, il installe chez lui une imprimerie de l’Union des Juifs pour la résistance et l’entraide, puis rejoint les Francs-tireurs et partisans de la main d’œuvre immigrée (FTP-MOI) en novembre 1942.
Entré dans la clandestinité complète en mars 1943, il se réfugie fin mai à Grenoble. Après avoir formé un maquis à Dié (Drôme), il part à Nice le 3 septembre 1943 comme responsable militaire départemental des FTP-MOI. Blessé lors d’une opération de déraillement le 6 juin 1944, il rejoint un maquis du Var fin juillet, puis gagne Marseille et enfin Lyon.
Capitaine FFI à la Libération, il s’engage dans la Première armée et fait la campagne d’Alsace.
📸 Ici photographié en 2008 par Frédéric Bellay.
🎞 Découvrir son témoignage : bit.ly/3MH5TON
📌 Exposition Visages : bit.ly/3sc1mLi Voir moins
Pose de deux plaques

Pose de deux plaques

Via Pierre Kroko.
❤
La ville de Paris honorera la mémoire de combattants juifs par la pose de deux plaques au 14 rue de Paradis (75010 – Paris) le lundi 20 juin 2022 à 10 heures.
Hommage à l’Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide (UJRE)
Hommage au jeune combattant juif Max Weinstein qui s’engagea à 16 ans dans le mouvement de résistance Union de Jeunesse Juive (UJJ)
Plus d’info sur Max Weinstein http://museedelaresistanceenligne.org/media2138-Max
Plus d’info sur l’UJRE https://ujre.fr/
JNR 2022

JNR 2022

Journée nationale de la résistance
Avoir choisi le 27 mai pour célébrer la résistance n’est pas anodin. C’est en effet la date anniversaire de la création du Conseil National de la Résistance, l’instance créée par la France Libre autour de Jean Moulin pour donner plus de cohésion et d’efficacité aux différents mouvements de Résistance française, pendant l’Occupation.
Cette journée de mémoire a été décrétée en france par le Sénat et sa première édition sera celle de 2014.
Une journée de mémoire
pour les jeunes générations
Le site internet du Sénat précise que cette journée n’est ni fériée, ni chômée, et que la commémoration pourrait permettre aux professeurs de consacrer une partie de leurs cours aux thèmes de la Résistance et de la Déportation.
Il est curieux de noter que sur un thème en principe aussi fédérateur, la proposition n’ait pas été adoptée à l’unanimité et qu’il s’est trouvé 2 sénateurs pour voter contre…
JNR 2022 – par Guy Hervy

JNR 2022 – par Guy Hervy

avant d’entamer ce marathon semi clandestin qu’est la Journée nationale de la Résistance Pas de membre du gouvernement, pas de communiqué officiel, pas de relais dans les grands média écrits ou audiovisuels, retour sur le 25 mai au soir en gare d’Austerlitz ; hommage aux Brigades Intertanionales organisé par l’ACER. Plus d’une cinquantaine de personne ponctueront ce rassemblement par une Internationale qui aura fait tourner bien de têtes de voyageurs en partance reprenant pour ce long weekend, pour nombre d’entre eux, une partie du chemin emprunté par les Brigadistes.
JNR 2022 – Retour en images

JNR 2022 – Retour en images

Retour en images sur la Journée nationale de la Résistance organisée hier dans le 13e arrondissement où nous avons rendu entre autres hommage aux habitantes et habitants qui ont résisté au nazisme et au fascisme pendant la Seconde Guerre mondiale.
A l’heure où la guerre frappe à nouveau le continent européen, à l’heure où les conquis sociaux de la Libération sont régulièrement remis en cause, à l’heure où les négationnistes ont encore la parole sur certains médias, il nous appartient à nous tous et nous toutes qui restons d’être dignes de celles et ceux qui sont morts.
JNR 2022 – À Drancy

JNR 2022 – À Drancy

Carine Niles se sent reconnaissante avec Rachid Belouchat et

3 autres personnes

à Drancy.

Ce matin nous avons procédé a l’hommage de résistants à la cité de la Résistance dans le cadre de la Journée Nationale de la Résistance initiée en 2013. Suite au travail de mémoire déjà effectué par l’ ARAC avec les scolaires et souhaitant pouvoir l’élargir au plus grand nombre, les parents d’élèves ont proposé des partenariats avec les associations, les services de l’Office municipal Hlm, et des habitants du quartier avenir. La jeunesse du quartier a présenté les portraits de ces hommes qui ont eu un parcours d’engagement pour la liberté.
-Portraits :
1 prise de parole : Jean MOULIN Zakary Benhammou -Peningue élève R.Roland élémentaire
2 prise de parole :Gabriel PERI Naira Nadine Agrebi élève R.Roland élémentaire
3 prise de parole :Honore d’ESTIENNE D’ORVES Kylian association avenir évasion
4 prise de parole :Pierre BROSSOLETTE Rayan Bouabdallah élève R.Roland élémentaire
5 prise de parole : Cristino GARCIA Ilan association avenir évasion
Beau moment de fraternité et de transmission avec la jeunesse.
Ces hommes ne tombent pas dans l’oubli et la jeunesse se souviendra d’eux.
Merci aux habitants, merci aux enfants, merci aux agents de la ville et de l’Office HLM, merci a la municipalité, merci aux associations de mémoire et d’anciens combattants de continuer à faire vivre leur mémoire.