Exposition
Le Mois des Mémoires – Mai 2023
Résistances, SUR ARTE-TV
Quand le maréchal Pétain décide de l’armistice le 17 juin 1940, nombre de Français n’acceptent pas la débâcle et entrent en résistance. Après les premiers actes résistants « bricolés » des débuts, l’armée des ombres s’organise en réseaux et leurs actions prennent de l’ampleur. A travers les destins entrelacés d’une trentaine d’hommes et de femmes, cette série documentaire reconstitue le puzzle de la Résistance.
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Invitation exposition « La musique dans les camps nazis »
Éric de ROTHSCHILD
Président du Mémorial de la Shoah
a le plaisir de vous convier au vernissage de l’exposition
La musique dans les camps nazis
le mercredi 19 avril 2023 à 18h30
19h00 précises : début des prises de parole dans l’auditorium
Des membres du Chœur de l’Armée française nous feront l’honneur d’interpréter des chants lors de cette soirée inaugurale
En présence d’Élise Petit, musicologue,
commissaire scientifique de l’exposition.
La musique a résonné quotidiennement dans les camps de concentration et les centres de mise à mort du régime nazi. Pourquoi une telle présence musicale dans des espaces où les libertés les plus fondamentales étaient bafouées ?
L’usage principal de la musique, encore méconnu, est initié par les autorités des camps dès 1933 : il s’agit d’une musique « contrainte », jouée sur ordre par des orchestres de détenus. Elle constitue un outil à part entière des processus de mise au pas et d’annihilation. Son second usage est celui fait par les détenus de manière spontanée : tolérée par les responsables de blocs ou parfois totalement clandestine, cette musique participe des stratégies de survie psychologique et de résistance spirituelle au système concentrationnaire.
L’exposition présente pour la première fois au public de nombreux témoignages, instruments, partitions et dessins réalisés par des femmes et des hommes détenus ; ainsi que des photographies prises par des SS. Elle aborde également quelques cas particuliers, notamment des camps d’internement français devenus camps de transit ou encore le camp-ghetto de Theresienstadt. Et surtout, elle fait entendre les musiques qui ont résonné dans le système concentrationnaire de Dachau à Buchenwald et, plus étonnant, dans les centres de mise à mort de Treblinka, Majdanek, Chełmno ou dans le complexe d’Auschwitz.
Visioconférence
Commémoration
Résistance(s), le spectacle franco-allemand au Théâtre de l’Épée de Bois
Jean Moulin, le héros absolu
Français et républicain jusqu’au tréfonds de son âme, l’ancien plus jeune sous-préfet de France incarne à jamais l’image du résistant qui, malgré les tortures, n’a pas parlé. Quatre-vingts ans après sa mort tragique, une exposition au Mémorial de Colombey lui rend hommage.
Lorsque le 19 décembre 1964, à l’occasion du transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon, André Malraux prononce son immortel discours (« Entre ici Jean Moulin avec ton terrible cortège… »), toute la France pleure à chaudes larmes. Et pourtant… Dans la classe politique de l’époque, combien d’anciens résistants issus des mouvements qui combattirent vivement Rex (ou encore Max), celui que le général de Gaulle avait délégué pour fédérer, derrière lui, des mouvements de Résistance aux convictions politiques et aux ambitions fort différentes ?
L’Ordre de la Libération lance une campagne de collecte d’archives
La médaille de la Résistance a été décernée à plus de 65 000 personnes et collectivités en France. Instituée par une ordonnance du 9 février 1943 du général de Gaulle, elle vise à « reconnaître les actes remarquables de foi et de courage qui, en France, dans l’Empire et à l’étranger, auront contribué à la résistance du peuple français contre l’ennemi et contre ses complices ». Près de 80 ans après la fin de la deuxième guerre mondiale, l’Ordre de la Libération lance une campagne de collecte d’archives. Objectif : inviter les personnes qui détiennent des documents relatifs aux titulaires de la médaille de la Résistance française à en faire don sous forme de copie numérique.