Un des évènements éditoriaux et mémoriels majeurs pour marquer le 80e anniversaire de la Libération
Au beau milieu d’un échangeur, ce monument méconnu de Toulouse rend hommage à la Résistance
Le monument des Martyrs de Bordelongue rend hommage à 28 résistants fusillés par les nazis en 1943 et 1944. Mais le site, visible depuis les voies rapides qui l’encerclent, est pourtant inaccessible la plupart du temps. Une cérémonie a lieu ce samedi pour les 80 ans de la découverte du charnier.
Vous le voyez peut-être sans le voir, à force de passer devant tous les matins en partant au travail, au bord de la rocade à Toulouse : le monument des Martyrs de Bordelongue, au sud de la ville. Entouré de cyprès et dominé par un drapeau français, il est coincé au milieu du trafic, entre le périphérique et les bretelles de l’A64 qui filent vers La Cépière d’un côté et Empalot de l’autre.
Terrou a reçu le drapeau des communes médaillées de la Résistance
Samedi 7 septembre à 11 heures a eu lieu la cérémonie de passation du drapeau des communes et collectivités médaillées de la Résistance française entre la commune de Tavaux dans l’Aisne et celle de Terrou. Jean-Pierre Dufourcq maire de Terrou et son conseil municipal ont accueilli Claire Raulin, préfète du Lot, et le Général Christian Baptiste, délégué national de l’Ordre de la Libération et président de la Commission nationale de la médaille de la Résistance française. Ceci en présence des 17 communes et collectivités titulaires de la médaille de la Résistance française. Etaient également présents Anne-Cécile Vialle, sous-préfète de Figeac, Christophe Proença, député du Lot, Vincent Labarthe, président du Grand Figeac, Serge Rigal, président du département et de nombreux autres élus départementaux et maires ainsi que des autorités militaires.
Épisode 15/20 : La fondation du Conseil National de la Résistance
La fondation du Conseil National de la Résistance a lieu le 27 mai 1943, lors d’une réunion clandestine dans la ville de Paris occupée. En 1964, les anciens résistants Pierre Villon, Pascal Copeau, Jacques Piette, François de Menthon et Emmanuel d’Astier de La Vigerie racontent ce moment fondateur.
- Emmanuel d’Astier de la Vigerie Résistant et compagnon de la Libération, écrivain, journaliste, militaire et homme politique français
- Pierre Villon Résistant, représentant du Front national de lutte pour la libération et l’indépendance de la France,- mouvement créé par le Parti communiste – au Conseil National de la Résistance
Qu’est-ce que le CNR, le Conseil National de la Résistance ? Il a été fondé le 27 mai 1943, date de sa première réunion plénière, clandestine et dangereuse, à Paris. Le numéro quinze d’une passionnante série sur la Résistance produite en 1964, raconte, 20 ans après, ce moment important de la Résistance française, qui met en scène Jean Moulin.
Conférence de Stéphanie Trouillard
Hommage
La construction difficile de l’unité de la Résistance
En 1964, la série « 1940-1944 : la Résistance racontée par ceux qui l’ont faite » nous fait partager le combat des résistants durant la Seconde Guerre mondiale et notamment la nécessité d’unir les différents mouvements derrière le général de Gaulle. C’est le sujet de l’épisode 10/20.
Avec
Marie-Madeleine Fourcade Résistante française (1909-1989)
Jean-Pierre Lévy Résistant, responsable du mouvement de Résistance française Franc-Tireur.
Emmanuel d’Astier de la Vigerie Résistant et compagnon de la Libération, écrivain, journaliste, militaire et homme politique français
Nous écoutons le récit de la construction difficile de l’unité de la Résistance intérieure autour de De Gaulle entre les années 1942 et 1943. Cette émission rappelle, à travers les témoignages de Daniel Mayer, Jean-Pierre Lévy, Emmanuel d’Astier et Marie-Madeleine Fourcade, l’âpre lutte menée par le général de Gaulle vis-à-vis de ses alliés britanniques, et surtout américains, pour qu’à travers lui soit reconnue la souveraineté politique de la France.
Paris : 150 objets racontent la Résistance française au féminin dans une riche exposition
Par JOËLLE CHEVÉ
Combattantes de l’ombre, dans l’ombre de la résistance masculine, elles sont restées anonymes, à l’exception de quelques-unes : Germaine Tillion, Lucie Aubrac, Bertie Albrecht, Geneviève de Gaulle-Anthonioz… L’exposition qui leur est consacrée à l’Hôtel national des Invalides s’interroge sur les conditions et les processus de leur engagement, à une période où les femmes n’ont encore aucun droit dans l’espace public mais montrent déjà, depuis l’Entre-deux-guerres, une volonté d’émancipation.