80 ans des Glières : comment 465 maquisards devinrent un symbole de la Résistance française en Haute-Savoie

80 ans des Glières : comment 465 maquisards devinrent un symbole de la Résistance française en Haute-Savoie

Il y a 80 ans, une page de l’histoire de la Résistance française s’écrivait sur le plateau des Glières. Vivre libre ou mourir, telle était la devise des 465 maquisards de ce maquis devenu un symbole. De nombreuses commémorations sont prévues tout au long de cette année pour leur rendre hommage et se souvenir. L’occasion pour France bleu Pays de Savoie de revenir sur ces combats à travers une série consacrée au 80e anniversaire des Glières.

Un lieu stratégique pour les parachutages

Ce lundi, on s’intéresse à l’histoire de ce maquis des Glières qui a commencé au début de l’année 1944. L’état de siège est proclamé en Haute-Savoie. Les Allemands demandent au maréchal Pétain de « nettoyer les nids de terroristes ». Winston Churchill donne alors son feu vert pour organiser des parachutages sur le plateau des Glières, un lieu stratégique.

« Ce plateau de Glières à 1400 mètres d’altitude est protégé par toutes les montagnes qu’il y a autour. Il était très bien placé parce que d’abord on ne parachutait que la nuit. Des buchers étaient allumés pour délimiter la zone de parachutage et on ne voyait pas l’éclairage depuis les vallées« , raconte Gérard Métral est président de l’association des Glières et fils du résistant Alphonse Métral.

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Histoire des mouvements de Résistance face à l’Allemagne nazie

Histoire des mouvements de Résistance face à l’Allemagne nazie

Découvrez nos séries et sélections d’émissions autour de l’organisation des mouvements de résistance en Europe, durant la Seconde guerre mondiale, face à l’Allemagne nazie, et des figures marquantes du combat résistant de Jean Moulin à Geneviève de Gaulle.

Laissez-vous guider par une aventure sonore autour de la Résistance française et européenne (1939-1944) grâce à une sélection d’émissions phares de Radio France, pour saisir au plus près de la réalité les grandes étapes du combat résistant.

Qu’est-ce que « résister »et comment on devenait-on résistant

Dans la série Faire acte de résistance attachée à l’émission Le Cours de l’histoire, Xavier Mauduit propose de mener une réflexion autour de l’acte de résistance des plus jeunes. Quel sens donne-t-on à la résistance quand on n’a pas encore 20 ans, et quand on voit d’autres soldats s’emparer de son pays ? Mieux comprendre aussi comment la vie quotidienne sous les premiers temps de l’occupation prépare progressivement les esprits à la résistance. Comment la présence obsessionnelle de l’occupant, que l’on soit en zone libre ou en zone occupée, conditionne une partie de la population à chasser l’occupant en suscitant progressivement différentes formes de résistance. On parcourt l’ensemble des logiques de l’engagement au sein de la résistance intérieure et extérieure.

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L’organisation de la Résistance française

L’organisation de la Résistance française

Depuis l’appel fondateur du général de Gaulle à Londres le 18 juin 1940 à la création du Conseil National de la Résistance le 27 mai 1943, en passant par l’unification des différents mouvements le 27 janvier 1943.

Épisodes

Épisode 1 : L’Appel et la Résistance !
Aujourd’hui émission spéciale en direct… le moment clé de notre histoire, entre le 13 juin et le 22 juillet 1940 : la France va se déchirer, à partir de là certains vont faire le choix de résister, d’autres se résigneront. Invité Laurent Douzou, Professeur émérite des universités Sciences po Lyon.

Épisode 2 : Jean Moulin et l’unification des mouvements de Résistance
Aux heures sombres de l’Occupation, des femmes et des hommes se rassemblèrent dans la clandestinité pour libérer la France. Un exploit du à la rencontre de deux rebelles : Charles De Gaulle, général exilé à Londres pour mener le combat, et dans l’ombre, Jean Moulin l’unificateur et chef de cette Résistance hétéroclite.

Épisode 3 : Le C.N.R – Les jours heureux et le programme merveilleux
Aujourd’hui dans Affaires Sensibles, la Glorieuse Histoire du Conseil National de la Résistance : le fameux CNR, ou comment un groupe d’hommes a rédigé clandestinement, en pleine occupation allemande, une série de grandes mesures politiques et sociales qui influent encore sur nos vies.

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A voir sur la plage d’Argelès-sur-Mer !
Du mercredi 14 février au lundi 22 avril
Monolithe – Plage Nord
Gratuit
Exposition
Mémoires du camp d’Argelès sur le sable
À l’occasion des 85 ans de l’ouverture du camp d’Argelès-sur-Mer, une exposition de 50 photographies, issues de nombreux fonds, rappelle son histoire. C’est ici-même, plage Nord, que le camp d’Argelès fut installé à la hâte en février 1939, lors de la Retirada. Délimité par des barbelés, il fut fermé en juin 1942. Durant ces trois ans et demi, plus de 170.000 hommes, femmes et enfants transitèrent par ce camp sur le sable ; des Républicains espagnols mais aussi d’autres “indésirables” dont des nomades français, des Juifs étrangers et des apatrides. Découvrez leur(s) mémoire(s).
A partir du 14 février et jusqu’au 22 avril, la ville d’Argelès-sur-Mer et le Mémorial du camp vous proposent de revoir l’exposition « 50 photographies du camp » sur la plage nord face au Monolithe.
L’année 2024 marque les 85 ans de la création du camp et de l’exil républicain espagnol, mais également les 25 ans de travail initié par notre commune – en partenariat avec l’association FFREEE (Fils et Filles de Républicains Espagnols et Enfants de l’Exode) – sur la récupération de cette Mémoire démocratique et de l’histoire du camp.
Une année symbolique, donc, que l’équipe municipale souhaite commémorer fortement grâce, entre autres, à cette exposition de photographies d’époque du camp, in situ, sur le lieu même où il fut installé.
La Retirada nous rappelle un épisode terrible de notre histoire, préfiguration du second conflit mondial et qui a marqué notre mémoire régionale.
Cette Espagne Républicaine qui nous est chère à Argelès-sur-Mer, parce que notre population a partagé ce drame. Elle a accueilli des centaines de réfugiés espagnols. Chez nous, les mots « Républicains espagnols » et « Retirada » ont un sens fort, très fort ! Cela fait partie de notre patrimoine culturel, de notre ADN.
Pour la ville d’Argelès-sur-Mer, il est essentiel de faire œuvre pédagogique, de ne pas oublier, de faire connaître cette histoire récente, intimement liée à notre territoire, qui fut longtemps passée sous silence. Il s’agit de transmettre la Mémoire de femmes, d’enfants et d’hommes dont le seul tort fut d’avoir voulu vivre libres.
Cette exposition sera libre d’accès à tous : scolaires, promeneurs, habitants, visiteurs occasionnels et touristes.
Nous vous attendons nombreux pour découvrir ou redécouvrir cette exposition qui inscrit notre ville dans une dynamique mémorielle – saluée dans notre département et au plus haut niveau Outre-Pyrénées – dont l’actualité nous montre tous les jours l’urgente nécessité.
Argelès-sur-Mer n’oublie pas !