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75e anniversaire du Comité Parisien de la Libération

75e anniversaire du Comité Parisien de la Libération

Rassemblement devant le 4 rue Girardon

Le 23 octobre 1943, au 4 rue Giradon dans le 18e, s’est tenue dans la plus grande clandestinité la première première réunion du Comité Parisien de la Libération. Émanation du Conseil National de la Résistance pour l’ex département de la Seine, représentatif de toutes forces sociales et politiques résistantes engagées dans la lutte contre l’occupant nazi et la collaboration, c’est à partir de cette réunion initiale qu’il va se mettre au travail.

Le Comité Parisien de la Libération sera l’organisateur coordonnateur de l’insurrection libératrice d’août 1944.

Pour son 75e anniversaire, nous vous proposons de nous retrouver devant l’immeuble pour évoquer cette histoire et rendre hommage à ses acteurs.

Le mardi 23 octobre 2018 à 10h30
4, rue Girardon
(Métro Lamarck Caulaincourt ou bus Moulin de la galette )

A 12h00 ce même jour, nous fleurirons la plaque apposée sur la bourse du travail de Paris rue du Château d’eau (métro République)

Dans ces lieux, dès Paris libéré, le Comité Parisien de la Libération s’installera jusqu’en 1945 pour assumer le rôle de conseil municipal de Paris et de conseil général de l’ex-département de la Seine.

Dans l’attente de nous retrouver, le Comité Parisien de la Libération vous prie d’agréer ses meilleures salutations.

Les portes-drapeaux seront les bienvenus.

contact : g.hervy@wanadoo.fr
06 43 27 69 74

Hommage à Arsène Tchakarian

Hommage à Arsène Tchakarian

Arsène Tchakarian avait témoigné dans le film de Vincent Goubet  sorti en 2013 « Faire quelque chose »   et dans mon livre  « Rester debout » paru en 2014.

Invitation Tdhakarian-1 - copie

Le Mont-Valérien vous donne rendez-vous avec l’Histoire

Le Mont-Valérien vous donne rendez-vous avec l’Histoire

Historien et membre expert de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, Tal Bruttmann interviendra lors de ce quatrième « Rendez-Vous du Mont-Valérien » sur le sujet « 1944 : le durcissement répressif ».
Ce rendez-vous immanquable aura lieu le 10 octobre prochain à la préfecture des Hauts-de-Seine.

Spécialiste de la Shoah, les travaux de Tal Bruttmann portent sur les politiques antisémites et la mise en oeuvre de la « Solution Finale » sur le territoire français pendant la Seconde Guerre mondiale. Mettant un point d’honneur à apporter de la complexité, l’auteur de La logique des bourreaux : 1943-1944 et Les 100 mots de la Shoah réalise des travaux historiques complets et nécessaires, replaçant les faits dans leurs contextes afin de déconstruire les représentations.

Après un focus autour de l’importance politique donnée par le Général de Gaulle à la mémoire lors de l’intervention de Frédérique Neau-Dufour, la conférence de Tal Bruttmann permettra de nous concentrer sur l’année 1944, où la répression s’intensifie avec des massacres de civils d’une violence extrême.
Cette conférence est un outil pédagogique pour la préparation au Concours National de la Résistance et de la Déportation dont la thématique de cette année scolaire est : Répressions et déportations en France et en Europe, 1939-1945. Espaces et histoire.

Fusilles-souge.asso.fr

Fusilles-souge.asso.fr

L’association du souvenir des fusillés de Souge a pour vocation de rendre hommage aux résistants patriotes fusillés par les nazis de 1940 à 1944, et de retracer ce que fût leur courte vie ainsi que leurs divers engagements ou différentes appartenances.

Ce site met à disposition des familles, des associations mémorielles, des étudiants, des chercheurs, du public, les informations collectées au fil du temps par l’association. Celles ci, pour une part, ont déjà été publiées dans un ouvrage paru aux éditions Le Bord de l’Eau en septembre 2014.

Mise à disposition également, notre exposition. Voir ci-dessous

Mémoire, histoire, savoir pour construire un « vivre ensemble » .

Adresse du site : fusilles-souge.asso.fr

Après la guerre, des milliers de nazis ont réussi à prendre la fuite à l’aide de l’Église catholique

Après la guerre, des milliers de nazis ont réussi à prendre la fuite à l’aide de l’Église catholique

En mai 1945, profitant du chaos qui régnait en Allemagne, où des millions d’anciens prisonniers de guerre, de forçats et de survivants de l’Holocauste étaient sur les routes, des milliers de nazis hauts placés en profitèrent pour filer à l’étranger. Parmi eux, rappelle l’hebdomadaire allemand Der Spiegel, des criminels tels que Adolf Eichmann, responsable de l’organisation de la «solution finale», Josef Mengele, médecin au camp de concentration d’Auschwitz, et Franz Stangl, commandant des camps d’extermination de Treblinka et Sobibor.

Sans le soutien de l’Église catholique, un si grand nombre de nazis n’auraient pas réussi à fuir:

«Ils pouvaient compter sur un réseau de passeurs bien organisé en Autriche et en Italie. La CIA surnomma la route la plus empruntée la « ligne des rats »: via les Alpes autrichiennes jusqu’au Tyrol du Sud, puis dans la ville portuaire de Gênes, et de là vers l’Amérique du Sud. De hauts dignitaires de l’Église catholique aidèrent avec zèle les assassins à s’exiler. Les criminels de guerre quittaient le territoire avec des passeports de la Croix rouge qui avaient été certifié par des prêtres. Ils furent également nombreux à gagner l’Espagne franquiste déguisés en moines, allant de monastères en monastères, et à quitter l’Europe depuis Barcelone.»

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L’ancienne déportée d’Auschwitz, Ida Grinspan, est décédée à 89 ans

L’ancienne déportée d’Auschwitz, Ida Grinspan, est décédée à 89 ans

Par Ouest-France

Ida Grinspan, l’une des dernières survivantes de la Shoah, est décédée dans la nuit de lundi à mardi, à l’âge de 89 ans.

Une des dernières survivantes de la « Shoah », l’ancienne déportée d’Auschwitz, Ida Grinspan, est décédée à l’âge de 89 ans, a annoncé dans la nuit de lundi à mardi la députée des Deux-Sèvres Delphine Batho sur son compte Twitter.

« J’ai l’immense tristesse de faire part aux Deux-Sévriens de la disparition de notre protégée Ida Grinspan, femme exceptionnelle de courage et de joie de vivre », a annoncé la députée. « Survivante de la Shoah, elle témoignait toujours auprès des jeunes et nous rendait souvent visite. Elle était mon amie », a ajouté Delphine Batho.

Ida Grinspan est née à Paris en 1929, de parents originaires de Pologne et arrivés en France six ans plus tôt pour fuir l’antisémitisme, selon la survivante qui a témoigné à plusieurs reprises devant des collégiens de France.

Au début de la Seconde guerre mondiale, ses parents la confient à une nourrice dans un petit village des Deux-Sèvres où elle sera arrêtée dans la nuit du 30 au 31 janvier 1943. Elle fut déportée le 10 février 1944 vers le camp d’Auschwitz. Avant elle, sa mère – arrêtée le 16 juillet 1942 lors de la rafle du Vel d’Hiv – avait été aussi déportée vers Auschwitz. Le père, lui, avait été déporté en juillet 1944.

Libérée le 2 mai 1945 du camp de Neustadt-Glewe en Allemagne elle ne retrouvera que son frère.

DOMINIQUE FAGET / AFP PHOTO